Alors que L'Exorciste reste encore gravé dans les mémoires comme un véritable traumatisme visuel pour les cinéphiles, le thème du satanisme s'exploite de plus en plus à la fin des années 70. Entre groupes de musique extrêmes et multitude de films du genre, on peut aisément constater qu'un seul véritable long-métrage se démarque des nombreux ersatz. Réalisé par un jeune inconnu dont c'est la troisième réalisation, un dénommé Richard Donner, La Malédiction bouleversera à nouveau les mœurs avec son histoire sombre, originale et réaliste, cette histoire de gamin haut comme trois pommes mais qui fout définitivement une frousse à se hérisser les poils... Incarné par le tout jeune Harvey Stephens, Damien restera dans les annales comme l'incarnation la plus effrayante du diable, avec son regard glauque, vide mais possédant néanmoins ce visage angélique face aux atrocités qui l'entourent. Une œuvre culte qui garde encore aujourd'hui toute sa saveur d'antan.
Définitivement, les films abordant le thème de la possession comme "La malédiction" ou "L'Exorciste", ne me font pas plus d'effet que cela. Ça parait tellement surréaliste. Cependant, la dernière partie sous forme d'enquête est passionnante. Les photos sont justes hallucinantes et on se demande comment les "maudits" vont périr. Le petit Damien est excellent acteur surtout qu'à l'époque, il n'a que 6 ans. C'est son seul film d'ailleurs, il ne fera qu'une apparition dans le remake. La femme de chambre est vraiment pas mal aussi dans le genre angoissée angoissante. Sympathique mais pas de quoi se relever la nuit !
bien filmé, bien écrit et bien joué. rien de trancendant mais le film vaut surtout pour son interet historique, comme une grande date du cinéma d'horreur made in USA. a recommandé donc.
Un bon thriller horrifique, qui a énormément inspiré le genre . La musique est sensationnelle et augmente le climat d angoisse autour de l enfant: est ce oui ou non l Antéchrist ? Certaines scènes ont un peu vieilli mais ne gâchent que sommairement l impression générale que laisse le film.
L’un des rares points positifs de La Malédiction est qu’il a été réalisé dans l’air du temps, à une époque où les histoires d’enfants diaboliques et malsains fleurissaient sur le marché du film d’épouvante (Le Village des Damnés, Rosemary’s Baby, L’Exorciste). Malheureusement, même si la figure de l’enfant diabolique inspire toujours autant les scénaristes, le film a terriblement mal vieilli. Et ce n’est pas le remake de 2006 (n’apportant d’ailleurs rien à l’original, mais rien de rien) qui nous dira le contraire. Le scénario de base est grotesque et le film pâtit de certaines longueurs. Les acteurs jouent un peu mieux que ceux du remake (qui sont, pour le coup, vraiment mauvais) mais les morts sont toujours assez risibles. Par contre, autre point plutôt positif, le film de 1976 aborde quand même une question d’actualité importante que le remake s’est empressé de relayer au second plan (si ce n’est supprimer ?) : la question de l’avortement. Peu répandu et accepté à l’époque, il se heurte au domaine de la religion, ce qui donne au film une dimension politique qui lui apporte un peu d’épaisseur. Pour le reste, on peut s’en passer.
Après toutes ses années La Malédiction garde toujours de son impact, je trouve qu'il a mieux vieilli que L'Exorciste d'ailleurs il découle du film de Friedkin mais je préfère nettement La Malédiction. Richard Donner réalise le meilleur film de sa carrière, il a eu l'intelligence de surtout travailler son atmosphère et ne pas tomber dans le grand guignolesque sanglant mais cela ne l'a pas empêché de mettre en scène plusieurs séquences marquantes comme celle du meurtre du prêtre, le cimetière, la décapitation et j'en passe. Tout le long du film l'ambiance est sinistre et inquiétante renforcée par la belle musique de Jerry Godlsmith et ce qui est fort c'est que La Malédiction rend crédible cette histoire d'antéchrist de plus les acteurs sont bons (un beau casting avec Peck, Remick, Warner) et le gamin fout parfois les boules. Du très bon cinéma fantastique qui donne ses lettres de noblesse au genre et c'est clairement un de mes films d'épouvante préférés.
Richard Donner est un réalisateur solide mais sans génie (Superman, Rendez-vous chez Max's, Ladyhawke, l'Arme fatale). Epaulé par un casting de qualité (Gregory Peck, Lee Remick, David Warner), il s'acquitte honnêtement de sa tâche. Toutefois, il faut bien reconnaître que le mystère et l'angoisse ne nous clouent pas sur notre fauteuil. Et si l'on compare à l'Exorciste sorti 3 ans plus tôt sur un thème similaire, La Malédiction parait bien fade.
Film d'épouvante des années 70, La Malédiction souffre de sa comparaison avec L'Exorciste. Si le début du film se laisse regarder, la seconde moitié du film est une belle arnaque, un genre de freestyle religieux et ronflant qui dénature toute l'aura mystérieuse de cet enfant maléfique. Un film qui a finalement mal vieilli.
J'ai vraiment adoré ! Un film d'horreur vraiment angoissant à certains moment, et qui n'a pas vieilli du tout. On a de bons acteurs, une bonne mise en scène mais surtout un très bon scénario. La malédiction reste pour moi un petit monument du cinéma d'horreur ! Vraiment excellent et qui ne perd toujours pas son charme ! L'un des films démoniaque les plus réussis, avec une BO vraiment sublime !