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GyzmoCA
168 abonnés
1 747 critiques
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4,0
Publiée le 21 mars 2020
Premier Film et film culte de Sidney Lumet (Serpico, the verdict ou encore le crime de l’orient express) , « 12 hommes en colère » est dans le peloton de tête des notes d AlloCiné , je me devais de le voir.
Henry Fonda en tête d affiche de cet excellent huit clos sur le débat de jurée sur un procès pour meurtre . Ce lion d or de l année 1957 , est un Must du genre . La caméra alternant avec les plans serrés et des plans larges donnant aux spectateurs le sentiment de confinement .
Un des meilleurs huit clos et surtout le meilleur film de jurée.
13 416 abonnés
12 361 critiques
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5,0
Publiée le 8 octobre 2014
C'est un coup de maître! Ni plus ni moins! Et en plus un premier long-mètrage de l'immense Sidney Lumet qui allait devenir par la suite l'un des classiques les plus brillants des annèes 50! Un cinèma qui pouvait jouer parfaitement son rôle de critique sociale, lui permettant d'exercer ainsi une action non nègligeable sur l'èvolution des moeurs et des comportements de chacun! Coupable ? Non coupable ? Faites votre choix! Seul contre tous, Henry Fonda (inoubliable jurè n°8) le sage! Je pense, je doute, j'existe! La meilleure façon de convaincre un Lee J. Cobb (jurè n°3) un Ed Begley (jurè n°10) ou un Martin Balsam (jurè n°1). Des acteurs prodigieux! Tous, sans exception! Et dire que Lumet n'avait que 33 ans à peine lors du tournage! Chapeau bas! Et aucun Oscar à la clè sur trois nominations possibles (meilleur film, rèalisateur, scènario) ? On se demande bien pourquoi...
Un chef d’œuvre, le mise à mort d'un être humain qui dépend de la voix de 12 hommes ! Le scénario est tout simplement renversant, malgré que le film soit sorti en 1957 et soit donc en noir et blanc ! Un seul homme réussi à convaincre les 11 autres, avec des arguments tout à fait remarquable ! De plus, on se sent vraiment dans l'ambiance de la salle dans laquelle sont enfermés nos 12 jurés ! Des dialogues parfait avec une véritable avancée sur le plan humain ! Chapeau...
je me lance le "défi" si on peut appeler ça ainsi, car ça reste du plaisir, de regarder les 250 films les mieux classé via le site de référence selon moi : IMDB. Celui-ci est classé 5ème je l'avais pas vu, et je commence le classement de Haut en Bas.
Tout d'abord y a cette pléiade de grandes stars. Ce Huis Clos est mise en scène comme une scène de théâtre, les acteurs sont bons, et on a envie de savoir le dénouement devant la clairvoyance démontré par Henry Fonda sur ses présomptions. Ce film m'a d'ailleurs beaucoup fait penser à "Le Prénom" très bon film Français, superbement joué, et également une pièce de théâtre à Succès.
Ce film démontre les préjugés d'hommes issus de milieux différents, et le manque d'objectivité de certains ou l'égo prends parfois le dessus sur la vie d'un homme , un film donc sociologique.
Malgré le jeu d'acteur pluôt bon, malgré que le film tienne en haleine tout le long, à mon sens il ne mérite absolument pas cette 5ème place sur IMDB et ce 4,5/5 sur Allociné. Je pense qu'il bénéficie d'une immense popularité qui l'a suivit au fil des décennies, ornementé par ce casting de haute volée et le questionnement qu'il déclenche sur divers aspects aussi bien sociétal que humain, tout ça lui confère un statut d'intouchable et de film de légende.
Pour ma part en faisant abstraction de tout cela, je lui attribue la note de 2,5/5,j'aurais pu lui mettre 3 mais ce film ne m'aura pas marqué,
Ce film à dialogues est un huit clos superbement maîtrisé tant par sa mise en scène que par ses répliques travaillées. Les personnages sont très efficaces et on ne s'ennuie jamais. Sûrement un chef d’œuvre du cinéma, car l'apothéose est très bien ressentie à la fin. C'est absolument remarquable.
Un film culte avec une maîtrise des dialogues qui n'est plus à démontrer. Le sujet de départ est simple : 12 jurés doivent voter à l'unanimité pour le sort d'un jeune garçon soupçonné d'avoir commis un parricide. L'issue est quant à elle plus litigieuse et chaque élément de l'enquête criminelle est remis en question au fur et à mesure que l'intrigue avance. Les enjeux sont prenants et le personnage de Henry Fonda est très très fort, à la fois impassible et raisonné dans sa démarche.
Un film incroyable qui n'a pas pris une ride ! On est tenu en haleine de début à la fin devant ce huit clos admirablement mis en scène par Sydney Lumet. Un authentique chef d'œuvre mené par le très grand Henry Fonda.
La bêt(is)e humaine n'épargne personne. Du mec farceur pas très futé au diplômé en blablaterie, du mec sans coeur en passant par l'homme chez qui suinte le respect, tous la cajolent, l'idolâtrent et la possèdent. Il suffit qu'un type, un seul, doté d'un peu de bon sens et d'humanité ne lève pas sa main coupable lors du vote sacré, pour que se dérègle et s'emballe la machine des conventions. L'ennui et la paresse se roulent des pelles, à cheval sur une chaise bancale, grinçants à chaque coup de langue; le pragmatisme agace, la vieillesse grimace et peine à laisser place à la Vérité. 12 hommes perdus autour d'une table allumée, 12 homo sapiens en proie au doute. On ne plaisante pas avec la vie, surtout lorsqu'il est question d'une mise à mort.. Lumet l'a bien compris, et signe un 8 clos épatant, étouffant sur la CONdition humaine et ses schémas idiots, qu'il s'amuse à nous dessiner de manière sarcastique, intelligente, si bien que l'on se prend au jeu...
Peut-être le précurseur du huit-clos, peut-être un chef d'oeuvre et un classique, mais je n'ai simplement pas aimé. Je m'attendais à tellement plus qu'une simple histoire et "leçon de vie" (pour paraphraser d'autres critiques). Les petites histoires dans les histoires, bien menées et permettant de deviner le caractère de chaque homme, ne m'ont pas convaincu. L'histoire banale, qui pour certain permet de s'approprier l'histoire comme si on était dedans, ne m'a pas plu. Le final, trop simpliste (pour un habitué et avare de twist) m'a clairement laissé sur la faim. J'ai failli décrocher plusieurs fois pendant le film, à la recherche d'une action me maintenant éveillé. Malheureusement j'ai dû lutter par moi-même car ce film manque cruellement de volume...
Ok ce film est vieux... Mais quand on prend le jeu des acteurs il fait vraiment... amateur. Je sais ce film a plus d'un demi siècle mais quand même. C'est une bonne pièce de théâtre. Mais sa place au cinéma me laisse perplexe. Et qu'on ne me sorte pas que c'est faute de moyens techniques ! King Kong de 1933 ça c'est du cinéma ! A la limite Le voyage dans la lune de 1902 fait presque plus "cinéma" que 12 hommes en colère. Et puis la fin est un peu trop prévisible, dès la deuxième minutes ont est fixé. Bon je laisse quand même un 3 car j'imagine je j'ai encore trop peu d'expérience pour le juger et avec un film qui prône des valeurs telles que spoiler: la clémence et le bénéfice du doute..
Oui le point positif du film c'est son message !
Bref, très bonne pièce de théâtre. A réserver aux cinéphiles avertis.
Sans aller jusqu'à le considérer comme un chef-d'oeuvre 12 hommes en colère est un grand film américain sur la justice et parmi les meilleurs des films de Lumet ; il n'est pas donné à tout le monde de réaliser un film si prenant et vif alors que l'action se situe dans une unique pièce mais c'est aussi un casting fabuleux avec des acteurs totalement imprégnés de leurs personnages.
Considéré par bons nombres de classement comme l’un des meilleurs films américains, «12 angry men» (USA, 1957) de Sidney Lumet tient sa réussite de ses ressorts narratifs, exemplairement servis par la mise en scène. Pour assujettir sa réalisation au scénario qui le précède, Lumet pourrait être considéré comme un modeste metteur en scène ou un honorable narrateur. Vieille rengaine auteuriste qui oublie volontiers que la direction d’acteurs dans ce film compte autant que son découpage du temps et de l’espace. Douze jurés masculins se retrouvent coincés dans une salle pour délibérer sur la culpabilité d’un homme. Onze sont persuadés de sa criminalité, un seul va à l’encontre. Afin que le jugement soit valable, tous les jurés doivent s’accorder. Dès ce postulat, le spectateur usager de récits semblables se doute fortement que progressivement tous vont basculer du côté de la minorité. Lumet s’engage en une heure et demie à renverser les avis de tous les jurés. Le fil narratif, pas vraiment unique, provient de la pièce de théâtre que le film adapte. Pourtant Lumet apporte un véritable soin du cinéma, est motivé par un sincère désir de cinéma. Dans son premier film de cinéma, Lumet use des moyens techniques pour transcrire la lourdeur des situations et la tension entre les personnages. La valeur des plans, leur durée et leur mouvement participent à faire de ce huis-clos une bataille des volontés. Renfermé dans un seul espace, qu’on ne quittera qu’en conclusion, le film est pourtant traversé d’ouvertures sur la psychologie des personnages. Le symptôme le plus patent de la virtuosité narrative de Lumet apparaît lorsqu’en fin, deux des jurés s’avouent leur prénom. Je ne m’étais même pas interrogé sur leur nom, ce par quoi chacun est personnalisé d’habitude. Ne pas avoir donné de nom à ses protagonistes est aussi une envie de Lumet de formuler l’anonymat qui fonde en droit le dispositif démocratique. La démocratie, voilà en fin la figure que caractérise «12 angry men».
Un exemple d'interprétation. Un scénario bien ficelé et des dialogues qui fusent de tous les cotés. Chef d'oeuvre peut être pas mais efficace, oui. Un Henry Fonda à son meilleur niveau dans un huis clos qui colle parfaitement avec un contexte juridique. On aurait aimé un denouement moins prévisible.
12 hommes en colère est un chef-d'oeuvre, de ceux qui sont à tel point impérissables qu'ils vous marquent encore 55 ans après leur sortie. Un pitch en béton, d'excellents acteurs, des dialogues au cordeau : on tient là à n'en pas douter l'un des meilleurs films de Sydney Lumet ou au tout cas l'un des tout meilleurs huit clos de l'histoire du ciné. Côté mise en scène, c'est en tout point admirable : Lumet esquive à merveille le piège d'une caméra statique par un magnifique jeu de déplacement des comédiens. La caméra passe d'homme en homme au même rythme que la parole, les mouvements sont cadrés sur les sentiments et l'état psychique de chacun, et le tout entraîne un formidable dynamisme. L'écriture est remarquable, la morale appréciable, le sujet toujours d'actualité. Une magnifique réflexion sur la responsabilité, la distanciation vis à vis d'autrui au moment de prendre une décision, le rejet des préjugés, l'humilité, ou plus simplement sur notre système judiciaire. Bref, plus qu'un classique, voici un chef-d'oeuvre en bonne et due forme.