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    12 hommes en colère
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    834 critiques spectateurs

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    ConFucAmuS
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    516 abonnés 943 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2017
    Autant le dire tout de suite: rares sont les films a être suffisamment forts pour traverser les âges sans rien perdre de leur puissance. 12 Hommes en colère est de ceux-là. Pour sa première réalisation, Sidney Lumet fait preuve d'une maitrise incroyable, chose qui ne se démentira pas dans sa filmographie (qui compte Un après-midi de chien, Serpico ou 7H58 ce samedi-là). Nous sommes invités à la table autour de laquelle douze jurés vont devoir décider de la culpabilité d'un jeune homme. Pour onze d'entre eux, l'affaire est réglée. Mais le douzième a des doutes. Une nuit pour décider du sort d'autrui, c'est court. Mais pour ébranler les certitudes, c'est bien assez long. Et Sidney Lumet profite de chaque minute pour disséquer les turpitudes des uns, les préjugés des autres, tout en invitant ces jurés (et nous, par extension) à l'humilité, donc à l'humanité. Chaque point de dissension fera l'objet de débats animés. Le moindre détail a son importance, pour peu qu'il modifie la perception de l'ensemble. L'atmosphère devient suffocante, l'étau se resserre peu à peu sur les esprits, et pourtant je ne sortirai de cette pièce pour rien au monde. La précision et la fluidité de sa réalisation, la distribution tranchante (Henry Fonda, dans l'un de ses plus beaux rôles) et sa dimension anthropologique dévastatrice.
    Si Douze Hommes en colère est intemporel, est ce parce qu'il a un coup d'avance ou parce que nous en avons un de retard? Peut-être les deux à la fois. Mais c'est surtout parce qu'il reste un chef-d'œuvre absolu.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    87 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    "12 hommes en colère" est particulièrement marqué par son origine théâtrale : unité de lieu, de temps et d'action. L'essentiel du film repose d'ailleurs sur les dialogues, peu sur l'image.

    Ce serait toutefois injuste de dévaloriser le travail sur l'image de Sidney Lumet. En effet, celui-ci a travaillé cet aspect en utilisant, par exemple, des focales de plus en plus grandes pour accentuer l'enfermement, voire l'étouffement, des personnages au fur et à mesure que M. Davis déroule son argumentation. Mais ce travail sur l'image est uniquement là pour magnifier les dialogues et les rendre encore plus percutants.

    Tout repose donc sur l'écriture. Mais cette écriture est particulièrement bien menée. On n'étale pas toutes les cartes dès le début mais on ne fait pas non plus d'effets de manche. De telle sorte que tout cela paraît fort plausible : le fait que, en étudiant les faits un à un, chacun, avec son expérience, puisse apporter un autre éclairage et influencer les autres jurés semble tout à fait vraisemblable.

    Si des effets de manche avaient été utilisés, cela aurait détruit le côté réaliste du film. Au contraire, la façon de traiter les débats les rends vivants, passionnants et nous fait retenir notre souffle. Pour des juristes, comme pour des non-juristes, "12 hommes en colère" est une oeuvre utile. Celle-ci se fait affronter 2 visions de la justice : une expéditive, basée sur des certitudes et des préjugés, et une autre, basée sur les droits de l'homme et le devoir pour les hommes de loi (ou ceux qui en sont investi le temps d'une session d'assises) de creuser l'affaire et d'aller au-delà de ce qu'on leur donne, de toujours tout remettre en doute.

    Un des professeurs de droit dont j'ai eu la chance de suivre les enseignements nous apprenait à toujours douter de tout, même de ce qu'il disait, de ne rien prendre pour acquis. En voici un bel exemple.
    mistermyster
    mistermyster

    50 abonnés 1 251 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2024
    Attention film culte et chef d'œuvre du huit clos, le summum de ce genre ! Et ce n'est jamais gagné à l'avance, comment rendre 12 personnages isolés dans une seule pièce assez intéressant pendant 90 minutes, le sujet. Et là, il y a matière, car en plus de juger un homme, on est confronté à la société, à travers ces hommes, chacun représente un américain, chacun représente un individu, avec ces croyances, ces espoirs, ces déception, ces douleurs, ces souffrances, ces préjugés, tout cela éclate au grand jour, tout ça est mit sur table et les cartes sont redistribuées.
    Quel tour de force !
    La distribution est excellente, Henry Fonda naturellement, mais il n'en fait pas tant que cela, il laisse la place aux autres acteurs, et le jeu de chacun laisse monter une tension qui est palpable, jusqu'à cette pluie salvatrice, qui arrive comme pour laver tous les pêchés, éclaircir tous les esprits et enfin se libérer.
    Un film donc, d'une rare intensité pour un huit clos dont le verbe est la seule source de rythme, et le film n'en manque pas, c'est un coup de maitre !
    Charlotte28
    Charlotte28

    111 abonnés 1 950 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Une maîtrise absolue de la mise en scène qui happe le spectateur pris dans la reconstitution d'un procès dont le jury n°8 vise à déconstruire peu à peu l'accusation. Brillant!
    Cineseba
    Cineseba

    41 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2015
    " Oppressant, Stressant ! Ne peut-on pas changer de titre du film "12 hommes en colère " pour s'intituler : "13 hommes en colère" puisque ce beau film m'a donné l'impression de faire partie au huis clos de 12 jurés qui réfléchissent et qui discutent pour affirmer si l'accusé est coupable du neutre ? Fascinant, ce film qui est simple mais qui est très habile au niveau du scénario, de la mise en scène caniculaire et des décors sombres dans un seul et petit espace, une salle pour les jurés ! Dans le film "12 hommes en colère", chaque juré essaie d'apporter leurs points de vue ... 11 plaident l'accusé coupable qui devait être condamné de la peine de mort. Un seul va arriver à remettre en cause leurs jugements, leurs décisions ... Comment alors saura-t-il convaincre les 11 autres jurés ? Captivant ! Ce qui est intéressant dans ce film, c'est qu'on voit une belle palette des personnalités des jurés selon leur âge, leur classe sociale et leurs vécus ... Il y a une ambiance théâtrale où les jurés essaient d'argumenter leurs points de vue. Ce film n'a surtout pas besoin de montrer des scènes excitantes, comme les scènes de meurtre. C'est à nous d'écouter et d'observer les échanges entre jurés pour se construire une image du meurtre ... Les dialogues sont vivants ! Henry Fonda (Les raisins de la colère) est magistral ... il garde du sang froid face à la colère de certains jurés qui semblent fixés sur les preuves ou les témoignages ... Enfin, le film "12 hommes en colère" montre bien que la place des jurés est délicate dans le système judiciaire américain ... Leurs préjugés, leurs émotions par rapport à leur propre histoire, leurs indifférences, leurs personnalités peu ouvertes peuvent bêtement basculer la vie d'un accusé, ce qu'on appelle "erreur judiciaire" ... Ce film est clairement contre la peine de mort ... Enfin, alors, un juré aura t il réussi à convaincre les 11 jurés ? A vous d'aller le voir ! J'ai bien aimé ce film, je compte le revoir un jour pour encore mieux voir ce qui a pu un déstabiliser un des jurés après chaque remarque contradictoire sur le meurtre ... "
    dougray
    dougray

    231 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Un classique du 7e art mais surtout un chef d’œuvre ! Dès son 1er film, Sidney Lumet signait un huis clos à la fois passionnant et oppressant sur les délibérations mouvementées d’un jury. Le réalisateur invite d’ailleurs le spectateur à partager la réflexion de ces jurés grâce à une mise en scène ingénieuse (l’utilisation du noir et blanc, les plans séquences, le niveau du cadre qui s’abaisse à mesure que l’ambiance s’alourdit…) et une succession de rebondissements distillés avec la précision d’un chef d’orchestre. En outre, Lumet évite le piège du manichéisme primaire en refusant de démontrer l’innocence du suspect pour mieux insister sur l’existence d’un doute valable quant à sa culpabilité. Enfin, les personnages, véritable éventail des différentes facettes de notre société, sont interprétés par des acteurs formidables de sobriété (Henry Fonda en grain de sable, Martin Balsam en président du jury, Lee J. Cobb en juré colérique, Jack Warden en branleur peu concerné, Joseph Sweeney en doyen…). Seul petit reproche : le manque de subtilité du scénario par moments qui se laisse aller à quelques facilités scénaristiques (à tel point qu’on ne doute plus de l’innocence du suspect) pour mieux faire la leçon aux spectateurs (les préjugés, le devoir citoyen…).
    bou77
    bou77

    124 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Un huis clos à voir !
    Réalisé en 1957, le film est toujours d'actualité. Avec un scénario très bien écrit et bien interprété, 12 hommes en colère aborde le thème du système judiciaire et de ses faiblesses. Toujours étudié de nos jours, ce film est à voir pour un enrichissement culturel certain.
    Artriste
    Artriste

    106 abonnés 1 958 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juin 2017
    Drame datant de 1957, 12 Hommes En Colère fait partie des classiques du cinéma donc je me devais de le regarder. L'histoire est très simple mais original car peu de films nous immerge de cette façon. C'est très bien fait car on voit que la fin du procès sans avoir connaissance des faits puis un huis clôt étouffant se met en place dans une salle ou un jury composé de 12 hommes doivent déclaré coupable ou non coupable un homme accusé de meurtre qui risque la chaise électrique. Autrement dit l'enjeu est très grand. On se retrouve enfermer avec eux et on se croit parmi eux tant l'ambiance est suffocante. C'est très bien écrit car au début on ne connait rien de l'affaire mais au fil des minutes nous allons avoir les éléments de l'enquête avec des faits, des témoignages et des preuves. Du coup nous aussi nous ne sommes plus simple spectateur mais nous devenons aussi membre du jury au gré des arguments on se forge un avis. Malheureusement certains avis des jurys sont prévisibles au moment des votes mais d'un côté sans ça le film aurait été plié en cinq minutes. D'ailleurs les acteurs qui composent ce jury, ces douze hommes sont tous remarquables! Ils campent tous des personnages très intéressant et aux personnalités bien différentes. Henry Fonda est phénoménal même s'il est compliqué de sortir un seul nom, mais lui est vraiment l'élément central. Ils sont tous très classe et sont tous aussi important les uns que le autres. Les dialogues qu'ils s'échangent sont d'une finesse et d'une intelligence dingue. Ils passent par beaucoup d'états, de la colère à la raison et leur vécu joue un rôle dans leurs décisions même si j'aurais en aimé apprendre d'avantages sur certains. Outre ses acteurs, le film possède une autre qualité énorme qui est sa réalisation signé Sideny Lumet qui pourtant réalise ici sont premier long-métrage! Sa mise en scène est impressionnante car elle nous place au centre des débats. Il y a un côté théâtral indéniable qui fait que ça parait un peu surjoué par moments. Petite déception pour la fin qui même si elle est réussi et attendu est un peu trop brutal et sèche et manque de grandeur. 12 Hommes En Colère est un film atypique qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie et que je ne peut que conseiller de regarder.
    ned123
    ned123

    146 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2013
    J'ai vu un film... Que dis-je un film... un chef-d'oeuvre, avec une totale maîtrise de la caméra, des plans séquences longs comme le bras, et le tout avec une maestria incroyable... Bravo Monsieur Sydney Lumet... Et que dire des comédiens, Henry Fonda en tête d'affiche, ils démontrent la versatilité de la nature humaine... Le thème est également très fort. Les dialogues, les situations, les émotions emportent littéralement le spectateur. Pas une seconde de répit dans ce huis-clos étouffant. Et surtout, pas du tout l'effet du temps sur ce film... qui est le reflet d'une époque révolue... Dans la manière de parler, de s'invectiver, de s'interpeller... Ces "12 Hommes en colères" sont les premiers témoins d'un film de procès, qui généralement se déroulent dans le prétoire... Ici, on suit les bascules, arguments, contre-arguments, postures, impostures.. et on est pris, envoûté, et totalement séduit par ce film. A voir et à revoir...
    Grouchy
    Grouchy

    117 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Des films à procès, il y en a des tonnes. Mais un film à procès se concentrant uniquement sur un jury sur la question de la culpabilité de l'accusé, c'était un défi d'une grande ampleur. Le jury est composé d'un groupe de 12 hommes se coupant du monde afin de décider du sort de l'individu. Tout part d'un vote hâtif par des hommes voulant rentrer chez eux le plus rapidement possible sans aucun remord ni doutes. Un seul résiste, le vote est refait, et cet homme seul insiste. A partir de là les explications des raisons du vote par chacun présente leur personnalité : le timide, l'indécis, le sage, le colérique, le rationnel, le beauf, etc ... Des anonymes ( ils n'ont pas de nom ) obligés de coopérer en se méprisant la plupart du temps. Le débat contient un entracte qui ressemblerait à une mi-temps d'un match de foot. Dans ce groupe le combat n'est que psychologique, la violence est prête à exploser, le leader des "coupable" est imposant et grande gueule, a un regard très négatif sur la jeunesse ( se sert de son passé pour justifier son choix ). Au début les "coupable" pèsent sur le "non coupable", au milieu les votes sont ex-aequo et à la fin le leader des "coupable" est tout seul, s'aperçoit qu'il n'a jamais eu d'arguments à proposer que de dire que les témoignages sont faits et qu'ils sont évidents, et en déchirant la photo de lui et de son fils il s'anéantit. Après quoi le vote est fait, les personnages se quittent après avoir formé une équipe instable et débordant de tensions. C'est une véritable merveille de scénario, de construction exemplaire, de jeu d'acteur superbe. Seulement Lumet peine au premier acte à donner une mise en scène captivante, se basant sur un découpage classique qui allonge la lenteur de cette partie. Mais les actes suivants s'intensifient, le réalisateur utilise les gros plans pour souligner les moments cruciaux. En une heure trente qui suffit largement, le film est une très grande exception dans le film à procès, magnifique dans le scénario, mise en scène de Lumet très appuyée, interprétations fabuleuses, une visite particulière du fonctionnement de la justice.
    titiro
    titiro

    46 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Époustouflant. Ce film est une leçon de mise en scène, d'humanisme, et de cinéma. Une étude de la société contemporaine, restant toujours aussi pertinente encore aujourd'hui. Aucun effet superflu, juste 12 acteurs pour mener ce huis-clos incroyable, haletant et palpitant de bout en bout. Et que dire de la performance de Henry Fonda, à part qu'il est fabuleux ...
    Emmanuel C
    Emmanuel C

    10 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Je suis surpris par toutes ses critiques, chef-d'oeuvre, chef d'oeuvre, chef d'oeuvre, certes c'est bien joué ,et sydney lumey était un bon réalisateur, mais je pense que ce film est un peu surrané ,trop bavard, trop théatral , bref , il n'a pas réussi à me captiver mais je j 'ai plutôt trouvé chiant comme la pluie
     Kurosawa
    Kurosawa

    567 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Le danger avec les films classiques, c'est de les ramener à la simplicité, voire à l'évidence. Or, "12 hommes en colère" ne va pas de soi mais, au contraire, ne cesse de trébucher. Le film est une suite de joutes verbales où l'on avance de deux pas pour reculer de trois dans la foulée, l'argumentation s'opposant à la démagogie, l'objectivité luttant avec la mauvaise foi. S'il y a bien des personnages concernés, qui réfléchissent, et d'autres qui veulent se débarrasser au plus vite d'une affaire qui ne les concerne pas, on ne peut toutefois pas taxer le film de manichéisme. On pourrait à la rigueur parler d'un schématisme lié à certaines positions figées (le lourdaud qui ne pense qu'à voir son match de football, le vieux sage qui remet tout en cause), mais celui-ci ne masque jamais la réflexion nuancée qui imprègne le film. Il s'agit de juger un jeune homme qui aurait assassiné son père : si l'accusé est reconnu coupable, il est directement condamné à mort. En construisant son film autour de la question de la responsabilité – celle d'envoyer un homme à la chaise électrique – Lumet fait un brillant éloge de la justice et de l'erreur humaine, en même temps qu'il complexifie le rapport à son personnage principal, interprété par Henry Fonda. Le fameux juré numéro 8 ne dit pas que l'accusé est innocent, il avance seulement des indices qui pourraient le disculper. Ce ne sont donc pas des preuves mais des hypothèses qui sont la marque d'un doute. La justice américaine dit explicitement qu'on ne peut condamner à mort quelqu'un si l'on n'a pas l'entière certitude qu'il est coupable. Ce que fait le personnage de Fonda, c'est la reconnaissance de ce doute mais c'est aussi potentiellement commettre une erreur dans la mesure où l'accusé est peut-être bel et bien le meurtrier, malgré les arguments convaincants qui plaident en son innocence. Lumet ne brosse donc pas le portrait d'un juré irréprochable mais celui d'un homme attaché à la justice de son pays et qui tient à en faire appliquer le texte. Passionnant de bout en bout, génialement interprété et mis en scène avec un sens aigu de l'espace, "12 hommes en colère" est un film retors et important.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    89 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2019
    Adaptation d’une pièce de théâtre, Douze hommes en colère nous fait suivre les débats passionnés de douze jurés devant statuer sur le sort d’un jeune homme de 18 ans accusé d’avoir poignardé à mort son père. L’unanimité est nécessaire pour décider de son destin : si les douze hommes le prononcent coupable, il sera condamné à mort. Alors que tous semblaient s’accorder sur sa culpabilité, un juré, incarné par Henry Fonda (par ailleurs producteur du film), va faire part de ses doutes. Huis-clos étouffant porté par des acteurs excellents, ce long-métrage mythique aborde avec finesse et sensibilité les thèmes de la culpabilité, du doute, du jugement, de la responsabilité individuelle et collective, du groupe, de l’influence, de la liberté, de la résistance, de la perception, du préjugé et s’avère être un très beau réquisitoire contre la peine de mort.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    97 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    12 hommes en colère est un des films que j'ai eu l'occasion de voir en parcourant les pages du top 250 d'Allociné. J'ai donc décidé de regarder 12 Angry Men sans en connaitre ni le genre, ni le sujet, ni le réalisateur. Ce film est une merveille, une prouesse cinématographique, le film "noir et blanc" comme on se l'imagine. Toi, oui, toi, jeune lecteur, va immédiatement le regarder sans lire la suite de cette critique extravagante. Obviously, c'est un chef d’œuvre qui permet à toutes les personnes le regardant de se poser des questions sur la justice. Cette réflexion intense, cette question de conscience que se pose cet homme banal (Henry Fonda). La condamnation est-elle aussi simple que cela ou faut-il envisager toutes les situations possibles. Peut-il y avoir une mauvaise interprétation des éléments de l'enquête ? Du début à la fin, 12 Angry Men soulève des questions rationnelles que tout homme doit avoir à se poser s'il en vient à juger le sort d'un individu, d'autant plus en cette période où la Justice française subit une profonde réforme, permettant alors à tous citoyens de se familiariser avec cet univers qu'il ne comprend que très mal.
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