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    Le corps de mon ennemi
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    3,8
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    98 critiques spectateurs

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    rocky6
    rocky6

    26 abonnés 1 627 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2015
    Un excellent film servi par un Belmondo impeccable. Verneuil signe un grand film, servi par un scénario brillant et un casting de grande classe. On suit l'histoire de cet homme qui revient dans sa ville après 7 ans passé en prison pour un crime qu'il n'a pas commis. A force de flash back, on découvre peu à peu comment on en est arrivé là. Verneuil joue à merveille avec ces aller-retour dans le passé. Un régal.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    47 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2015
    Pour sa septième collaboration avec Jean-Paul Belmondo, Henri Verneuil signe un récit de vengeance dans une petite ville de province. Après avoir purgé 7 ans de prison pour un double meurtre, François Leclerc revient à Cournai, agglomération paisible du Nord entièrement dédiée à l'industrie textile, aux mains d'une bande de notables peu scrupuleux qui utilisent les succès de l'équipe de football pour maintenir l'ordre établi.
    Peu à peu, par le biais de flashbacks, Leclerc se souvient de son ascension spectaculaire au sein de la bourgeoisie locale, après sa rencontre avec la ravissante Gilberte, fille d'un baron du textile, puis de sa déchéance illustrée par sa condamnation aux assises.
    Pour dénoncer le conformisme et la corruption des élites provinciales, Verneuil fait appel à Michel Audiard à l'écriture, qui distille nombre de répliques vachardes mise en valeur par la gouaille de Belmondo, dans un rôle plus sombre qu'à l'accoutumée.
    On retrouve également au casting Bernard Blier en notable retors, Marie-France Pisier en jeune beauté indépendante, ainsi que Michel Beaune, Claude Brosset et Nicole Garcia dans des rôles secondaires.
    "Le corps de mon ennemi" bénéficie en outre d'une réalisation soignée de Verneuil, sa seule faiblesse résidant dans un scénario somme toute linéaire.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    518 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Malgré les années passées ce film reste fort agréable grâce au talent incomparable de Verneuil pour raconter des histoires. Sa mise en scène étant elle d'un académisme qui peut désespérer certains cinéphiles. Ici, il abuse des flash-backs en s'amusant car cela lui aurait paru trop simple de narrer cette fable provinciale chronologiquement mais il faut respecter son choix et imaginer parfois la tête de Belmondo plus jeune comme il le fait remarquer avec malice. L'intrigue est cousue de fils blancs mais Bébel est tellement agréable à voir et à écouter que le charme opère. Verneuil avait fait mieux et fera mieux, je ne lui connais aucun film sur ses 34 qui soit bâclé, c'est une valeur sure du cinéma typiquement français. La musique de Lai et les dialogues d'Audiard agrémentent le tout et heureusement, car les décors du Nord sont "fichtrement" débilitants. L'humour est présent dans les répliques de François Leclerc et dans la façon dont Verneuil montre ce qui se passe dans la boite de nuit…Je ne crois pas que cela ait été sa tasse de Thé comme aurait aimé le dire le chauffeur de taxi de la gare SNCF imaginaire.
    willycopresto
    willycopresto

    117 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2014
    C'est du "grand Verneuil" ! Dès sa parution, le maître avait acheté les droits du livre de Félicien Marceau et puis co-écrit le scénario de ce film avec Michel Audiard. Et mis toutes les chances de son côté en engageant un casting éblouissant : Bernard Blier, Marie-France Pisier (adorablement belle et fourbe), et bien sûr notre Bébel national qui pour une fois ne fait pas de cascades ! Les deux hommes se connaissent bien puisque Hanri Verneuil l'aura fait tourner neuf fois ! Hélas, parmi les nombreux acteurs, souvent des "seconds rôles, très peu vivent encore aujourd'huiOn regarde avec plaisir ce film et son intrigue (presque entièrement tournée dans la région lilloise) mais il a vieilli : l'empire du textile qui régnait sur l'agglomération s'est entièrement désintégré, reconverti dans la VPC, la grande distribution, voire d'autres tentatives malheureuses comme dans l'électronique, et les cheminées d'usines ont disparu du paysage comme les usines elles-même, sauf quelques unes sont conservées comme témoins du passé.Pour les amateurs de ferroviaire, la gare de Cournai est en fait celle de Tourcoing (dont j'ai été le chef de gare) et l'annonce "Cournai"que l'on entend dans le film est faite en voix off par Henri Verneuil lui-même. Les anciens de la gare se souviennent que pendant le tournage, les "vrais clients" ont abondamment été prévenus que de fausses annonces étaient diffusées dans le cadre de l'enregistrement.Quant à celle qui apparaît à la fin (son nom de Croix-Wasquehal n'a pas été transformé) et dans laquelle j'ai effectué mes premières études SNCF), elle a fait l'objet d'un incendie criminel mais a été reconstruite.De tous les films du réalisateur, ce n'est pas celui qui a fait le plus d'entrées mais celles-ci ont frôlé quand même les deux millions : le public ne s'y est pas trompé.Un excellent moment du film est de voir Claude Brosset, (une "gueule"du cinéma) transformé en travesti !willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juin 2014
    Un excellent film sur le thème de la vengeance , a l' atmosphère très noire. Après avoir purgé une peine de 7ans de prison pour un double crime qu'il n' a pas commis , François Leclercq revient dans sa ville (Cournai ) pour tirer au clair cette sombre histoire et connaitre ceux qui ont tires les ficelles de cette machination dont il se sait victime . Il se souvient alors sa fulgurante ascension sociale dans une ville entièrement dédiée a l' industrie du textile , jusqu'au crime qui le mena devant les assises . Quel magnifique scénario ! Jean Paul Belmondo interpréte merveilleusement un homme nostalgique qui veut découvrir la vérité ... Il est absolument EXTRAORDINAIRE et fascinant ( Belmondo est mon acteur préféré et j' ai toujours eu peur décrire une critique d' un de ces films de peur de ne pas être assez juste ) ...Ce film m' a rappeler ce qu' est le cinéma ,ce film m' a littéralement laissé sur le cul , j'étais émerveillé ! Pendant une semaine , ce film m' est resté en tête et je le revois encore et encore ! C'est tout simple , il figure dans mon top 10 pourtant assez avare en film français . La mise en scène de l' excellent Henri Verneuil ( 7 ème collaboration avec Bebel et dont la précédente collaboration , en 1974, " Peur sur la ville" avait était un succès commercial immense !) est tout simplement MAGIQUE ! Les flash backs , le meurtre final ... Tout cela est filmé merveilleusement ! Lui et Belmondo était faits pour faire quelques bons films ensemble !
    Le reste du casting est méga cool : le MAGISTRAL Bernard Blier ( qui retrouve Bebel apres " Cent mille dollars au soleil "de Verneuil encore ) en notable sans scrupule , Marie France Lisier est magnifique , François Perrot et Daniel Ivernel sont merveilleux et que dire de Claude Brosset , en ancien camarade et employé de Belmondo reconverti en travesti (!) suite a l' incarcération de Bebel ....et Michel Beaune sans oublier Bernard Pierre Donnadieu en homme de main .. Pas une fausse note au casting ! La bande originale de Francis Lai correspond EXACTEMENT avec le sujet ( la vengeance , la nostalgie ) et que dire des dialogues ( a apprendre ) a tomber de maitre Michel Audiard , des dialogues PARFAITS et EXTRAORDINAIRES de ce dialoguiste de génie , un vrai de vrai ce monsieur Audiard , je le remercie pour tous ces dialogues cultes !!! Bref , je crois que j' ai tout dis , l' histoire est très passionnante a suivre avec cette peinture au vitriol de la bourgeoisie .. Voilà , je termine cette critique pour dire que ce film est une pure merveille du trio Belmondo- Audiard - Verneuil ... A voir et a revoir indéfiniment , un film MAGIQUE , je vous dis !
    SATSANGA
    SATSANGA

    5 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Un polar à la française des années 70 bien ficelé malgré un rythme qui s'essouffle par moments . Le trio Verneuil / Belmondo / Audiard arrive encore à nous surprendre, chacun dans son domaine de prédilection, et mérite que l'on s'y attarde dessus . Après, rien d'exceptionnel non plus sur la forme et le contenu de ce film tant le sujet a été traité aussi souvent, mais on passe un agréable moment de cinéma sans se prendre la tête . Du bon Bébel de la grande époque .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    Bon film policier, avec une enquête qui prend son temps mais sans aucune longueur! Les flashbacks sont le vrai plus du film à mon gout, j'ai beaucoup aimé.
    L'histoire d'un homme à la recherche de justice après un coup monté, scénario vu et re-vu cependant brillamment interprété par une vrai troupe d'acteurs au top de leur forme!
    A VOIR!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    Une réalisation rondement menée comme Verneuil à toujours su le faire avec sa caméra. un Belmondo en pleine inspiration de son talent incommensurable.
    De 1976 aux années 2010 finalement les choses ne sont pas si différentes c'est stupéfiant par cette description sociétale, patronat contre prolétariat, corruption, blanchiment d'argent, démesures financière footballistique,...
    L'intrigue policière prend son sens au cours du film et les flashbacks permettent non seulement d'en comprendre son avancée mais également d'en voir les changements d'une société des 30 glorieuses qui évolue différemment selon les strates sociales (avant et après mai 68 la vie n'est plus la même après 7 années de prison...) et s'éssouflent...un film visionnaire dans un sens...
    Caine78
    Caine78

    6 028 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    J'avais quitté Jean-Paul Belmondo et Henri Verneuil sur un quai de gare à la fin d' « Un singe en hiver » : c'est à l'arrivée d'un train que je retrouve le premier, toujours devant la caméra du second et toujours avec le même plaisir. Je le répète presque à chaque fois, mais quand même : quel pied de découvrir petit à petit la filmographie de l'ami Henri, où « Le Corps de mon ennemi » figure en bonne place parmi ses plus grandes réussites. Montage d'une habileté diabolique alternant intelligemment entre passé et présent, voix-off grinçante au possible, hallucinante galerie de personnages... Pas de doute, le réalisateur fait une fois de plus preuve d'un professionnalisme impressionnant, sans jamais oublier la dimension extrêmement noire du propos. L'œuvre a beau disposer parfois d'un certain sens de l'humour, l'écriture s'avère toujours au service d'un constat très violent, peinture sans fard d'une bourgeoisie hypocrite, sans scrupules et surtout prête à tout pour sauver les apparences. A ce titre, que ce soit l'immense Bernard Blier, Daniel Ivernel ou François Perrot, tous sont remarquables de médiocrité dans leurs petits arrangements mesquins, sans pour autant éclipser les autres. De la sublime Marie-France Pisier à Claude Brosset en passant par une toute jeune Nicole Garcia, tous ont un rôle important à jouer dans cette histoire, sans oublier évidemment un Jean-Paul Belmondo sans surprise, mais d'une redoutable efficacité. Et tant pis si cela patine légèrement dans la dernière partie, l'impeccable final faisant aisément oublier ces petites lacunes. Bref, une histoire de vengeance remarquablement menée doublée d'un portrait acerbe et cynique de la haute société, le tout mené de main de maître par deux immenses professionnels, l'un à la mise en scène, l'autre à l'écriture (Audiard, what else?) : un modèle de cinéma populaire.
    lilybelle91
    lilybelle91

    44 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Un bon polar, parfaitement orchestré par Verneuil avec un Bebel en pleine forme, au sommet de sa carrière !
    shmifmuf
    shmifmuf

    156 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Un des meilleurs Verneuil qui n'est pourtant pas un de ses films les plus connus.
    Belmondo est excellent dans un registre sobre qui ne lui est pas coutumier.
    Un bon suspense à la réalisation efficace.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2013
    Henri Verneuil aimait se lancer des défis improbables comme celui de réaliser lui, petit arménien émigré,un western révolutionnaire avec Anthony Quinn (« La bataille de San Sebastian » 1968). Pour « Le corps de mon ennemi » il s’attache les services de Félicien Marceau et de Michel Audiard afin de livrer une critique acerbe de la société bourgeoise des Trente Glorieuses qui aimait tout à la fois s’encanailler en s’enrichissant au passage sans jamais bien sûr perdre sa respectabilité. Le ton général du film s’inspire des brûlots transalpins d’Elio Petri qui avait choqué la société bien-pensante avec son très fameux « Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon » (1970) où Gene Maria Volonte faisait merveille . "Le corps de mon ennmei" demeure assez loin du compte, Verneuil en cinéaste populaire décentrant souvent le propos à force de vouloir exposer les facéties de Belmondo affaiblissant la force du propos en cèdant quelquefois aux facilitéq que lui offre son acteur qui entame alors sa période « Bébel » qui va le voir s’engager dans des projets de moins en moins ambitieux, tournant presque à la caricature à l’aube des années 90 avec comme point d’orgue « Le solitaire » de Jacques Deray (1987). Le film est malgré tout solidement charpenté et se regarde sans déplaisir aucun, offrant une galerie de portraits savoureux de seconds rôles comme Daniel Ivernel, François Perrot ou encore Claude Brosset impayable en folle à la carrure de boxeur chez qui tout le gratin municipal vient se faire fouetter ou câliner selon ses inclinaisons. On retrouve aussi le grand Blier qui dans un rôle très court parvient encore une fois à imprimer sa patte sur ce film à qui il manque le grain de folie de Petri qui avait su ne pas courir plusieurs lièvres à la fois. Henri Verneuil qui avait décroché le jackpot avec Belmondo dans leur deux collborations précédentes ("Le casse" et "Peur sur la ville") n 'a pas complètement réussi à jeter un pont entre les deux rives du talent de son acteur fétiche.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Henri Verneuil s'est forgé une réputation de solide metteur en scène en réalisant des films tels que "Le corps de mon ennemi". Belmondo est éclatant dans le rôle de François Leclerc qui va remonter le fil de l'histoire qui lui a valu sept ans de taule. Le scénario est haletant, le rythme ne faiblit pas et tous les acteurs donnent un accent de vérité à leur personnage. A voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    Le corps de mon ennemi est un très bon Verneuil porte par un Jean Paul Belmondo au sommet de son art.
    Bref c'est un film à redécouvrir de toute urgence.
    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2014
    «Le Corps de mon ennemi» est un film qui a une place à part aussi bien dans la filmographie de son acteur principal: Jean-Paul Belmondo que dans celle de son réalisateur: Henri Verneuil. En effet au milieu des années 70, Bébel était la superstar incontestée du cinéma français grâce à ses prestations dans les polars musclés ou dans les comédies débridées. Quant à Verneuil, il était catalogué comme réalisateur de films d'action. Notre Bébel national casse donc son image le temps d'un film et revient à un rôle beaucoup plus subtil et dramatique. Il est François Leclerc, homme qui a été emprisonné pendant 7 ans pour un crime qu'il n'a pas commis. A sa sortie de prison, il n'a plus qu'une seule idée: trouver qui est à l'origine de ce complot et se venger. Alternant entre flash backs et situations présentes, cette histoire de vendetta distille une féroce critique contre les mœurs de la haute dont les membres n'hésitent pas à se servir de leur pouvoir et de leur argent pour compromettre des personnes qu'ils estiment gênantes. De plus, il également montré du doigt à quel point la justice peut être corruptible. Grâce à leur fortune, les bourgeois peuvent absolument tout contrôler. Dans un contre-emploi total, Bébel nous livre une très bonne prestation oscillant entre colère et fragilité. Les autres acteurs sont également très bons. Ici, pas de gouaille, pas de cascades mais un message qui reste toujours d'actualité. Quand on dit qu'Henri Verneuil était le seul à pouvoir exploiter pleinement le talent de Bébel, c'est vrai. Il n'y a qu'à regarder ce film pour s'en convaincre.
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