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J'adore les San Antonio et son auteur, mais le film reste un navet, ce n'est pas possible de réaliser un San Antonio sans réaliser un navet. Pourtant il y a un bons acteurs dans le film, mais l'acteur principale reste maigrichon.
Béru et ces dames: Sur de bons dialogues et un scénario signé Frédéric Dard, Guy Lefranc avait tout le matériel pour réaliser une sympathique Comédie Policière. Il nous conte une aventure très dynamique où dominent action et humour dans une aventure où San.A tente d'enrayer un rush sur la Came.
Le Bon casting, nous donne le plaisir de revoir des acteurs comme Jean Richard (Béru) ou Paul Préboist (Pinuche) qui forment un duo d'inspecteurs assez gratiné. On y retrouve également, Marthe Mercadier, Marcel Bozzuffi en truand, Michel Creton en macro ...
Le Bon casting, nous donne le plaisir de revoir des acteurs comme Jean Richard (Béru) ou Paul Préboist (Pinuche) qui forment un duo d'inspecteurs assez gratiné. On y retrouve également, Marthe Mercadier, Marcel Bozzuffi en truand, Michel Creton en macro ...
Ce deuxième épisode, par le même Guy Lefranc, des aventures de San Antonio témoigne, de façon encore plus évidente, des lacunes de l'adaptation. Ce n'est pas la conviction des interprètes qui est en cause -Jean Richard compose un Bérurier peut-être pas fidèle mais coloré- mais plutôt la direction d'acteurs, laquelle est bâclée.
Pour l'essentiel, le réalisateur s'évertue à glisser l'argot et les bons mots de Frédéric Dard et c'est au préjudice de la cohérence des scènes , lesquelles, souvent, ne semblent exister précisément qu'à des fins purement dialectiques. Au regard d'acteurs qui "disent" plus qu'ils ne jouent, on voit les limites de la mise en scène de Lefranc. A quoi s'ajoute une intrigue de série, parfaitement artificielle, où les rebondissements les plus dérisoires se succèdent sans pour autant lui donner le moindre intérêt et encore moins un soupçon de vraisemblance.
Et on devine bien, comme pour le premier opus de Lefranc-Gérard Barray-Jean Richard, que l'édulcoration des personnages et du langage leur enlève beaucoup de leur raison d'être cinématographique.
Pour l'essentiel, le réalisateur s'évertue à glisser l'argot et les bons mots de Frédéric Dard et c'est au préjudice de la cohérence des scènes , lesquelles, souvent, ne semblent exister précisément qu'à des fins purement dialectiques. Au regard d'acteurs qui "disent" plus qu'ils ne jouent, on voit les limites de la mise en scène de Lefranc. A quoi s'ajoute une intrigue de série, parfaitement artificielle, où les rebondissements les plus dérisoires se succèdent sans pour autant lui donner le moindre intérêt et encore moins un soupçon de vraisemblance.
Et on devine bien, comme pour le premier opus de Lefranc-Gérard Barray-Jean Richard, que l'édulcoration des personnages et du langage leur enlève beaucoup de leur raison d'être cinématographique.
Disons de suite, les lecteurs assidus des aventures de San Antonio n'y trouveront pas leur compte, car il ne reste pas grand-chose de la joyeuse gauloiserie de Bérurier et quasiment rien du tout de la verve argotique des romans. Mais on peut aussi juger le film sans avoir lu les bouquins. : commençons par déplorer les deux grosses casseroles du film : un commissaire San Antonio pas bon du tout et une intrigue incompréhensible. De bonnes choses cependant : Jean Richard en Bérurier est bon (il faut le voir en travesti), l'apparition de Creton en maquereau est amusante et le casting féminin est superbe de l'étonnante Marthe Mercacier en maquerelle jusqu'à la si mignonne et si rare Anne Gaël (quand sera donc réédité Zeta One ?) en kleptomane convulsive en passant par Maria Mauban et ses yeux de biche. Les cascades ont pris un bon coup de vieux mais ça passe. On va dire que ce n'est ni un bon ni un mauvais film. Ça se laisse regarder, c'est moyen, quoi !
Petite série B policière et polissonne, vraiment pas inoubliable. Mais tout de même pittoresque, charmante et rigolote. Avec une bonne petite dose d'action à la grand papa plutôt burlesque. Une image et une mise en scène daté, mais tout fait correcte. Un casting de belle trogne familières et sympathiques, garnie de second couteaux de grand talent, dont on a malheureusement cassé les moules il y a longtemps. Une discrète mais joyeuse bande son easy listening, qui jazz et qui swing comme on en fait plus. Et surtout, une jolie partition de dialogue, matériaux de base de Frédéric Dard oblige, qui font très souvent mouche avec une certaine élégance. Et j'aime même le générique de début. Bref, ce n'est certes pas un chef d’œuvre. Mais en tout cas, ça s'en rapproche tellement plus, que le dernier San Antonio en date, produit par Claude Berry. Et puis que voulez vous, le charme retro d'une mémé qui donne des coup d'ombrelle sur la tronche à Béru, moi, ça me fait fondre ^^
Est-il possible d'adapter San-Antonio au cinéma ? Je ne le pense pas, toutes les tentatives que j'ai pu visionner, n'étaient malheureusement pas fidèle au roman et c'est un passionné qui vous le dit. Quand j'étais de passage à Paris, je consacrais une partie de mon temps à faire les quais, les puces et les bouquinistes dans le but de compléter ma collection (il m'en manque cinq). Cette adaptation dont le scénario est pourtant des Dard père et fils ne reflète pas vraiment le roman Béru et ces dames qui est beaucoup plus "chaud" (question dames). San-Antonio c'est une sorte de religion, de drogue, si l'on a le malheur d'aimer les romans de Frédéric Dard, on ne peut plus s'en passer, il faut que l'on les lise tous. Béru est assez bien interprété par Jean Richard, Sana est comme je l'imaginais (du moins physiquement), quant à Pinuche je ne le voyais pas comme Préboist...Et là est le problème de toute adaptation de Sana au cinéma, il est impossible (à mon avis) de retranscrire dans un film, l'ambiance et la "folie" dialectique qu'a l'oeuvre de Dard, d'ailleurs certains romans sont si surréalistes qu'il serait impossible d'imaginer les adapter (les 3/4). Et puis San-Antonio c'est une aventure littéraire, un "cinéma"...oui, mais que le lecteur se fait dans sa tete... Voilà, pourquoi il est impossible d'en faire des films, celui-ci se laisse tout de même regarder (celui avec Depardieu- Béru non).
San antonio et Beru ne sont pas devenu les personnages de cinéma qu’ils auraient dû être. San antonio me semble mieux incarné que Béru, alors que je rêvais d’un berurier à l’écran. J’pense qu’on ne l’aura jamais. Les dialogues sont bien faiblards. Cependant les femmes y jouent très bien; des cascades parfois de haut niveau ! Helico etc.
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