Derniers Avis sur Diane de Poitiers

Pour son dernier film tourné sous son long contrat avec la MGM, Lana Turner incarne Diane de Poitiers, célèbre maîtresse de Henri II. Si le film romance l'Histoire de France (les Italiens sont les méchants de l'intrigue) et comporte des erreurs ou approximations (entre autres, Diane et Henri avaient 20 ans écarts en réalité...), force est de constater qu'un certain soin a été apporté à la reconstitution. Costumes, gravures, décors intérieurs : tout y est pour s'immerger dans la Renaissance ! Les relations entre Catherine de Médicis et Diane de Poitiers, cœur de l'intrigue, sont également intéressantes. Mais le film doit surtout à sa mise en scène convaincante, et ses interprètes : Lana Turner charismatique en Diane qui tente de mettre ses émotions de côté, et Roger Moore (!) classe en prince à moitié rebelle devenant peu à peu Roi. Moins spectaculaire que d'autre, "Diane" est donc un film historique tout à fait correct.

Beau spectacle historique avec son lot de reines jalouses et princes fiers.
Tout est superbe. Au niveau des décors et des costumes du 16eme siècle.
Une Diane très belle, amoureuse et ferme dans ses propos.
Je regrette un manque d'émotions.

C'est le troisième long métrage que je découvre du cinéaste David Miller après le Western contemporain "Seuls sont les indomptés" avec Kirk Douglas et le Western méconnu "Billy the Kid: Le réfractaire" avec Robert Taylor et donc ici, changement de registre, avec un film à costumes historique "Diane de Poitiers" que j'ai plutôt bien aimé !! Cela parle de royauté dans notre beau pays de France à l'époque du Moyen Age , je sais pas si l'histoire est exact aux faits réels mais point de vue cinématographique, j'ai suivi avec passion, avec captivité et c'est plutôt plaisant. Comme l'indique le titre, on suit la comtesse "Diane de Poitiers" qui, pour sauver son mari de mauvaise passe, doit former le prince Henry à son futur mariage et devenir roi mais de cette rencontre va naitre une relation difficile entre les deux personnes ou la coutume de la royauté, l'amour impossible ou la souveraineté d'un pays d'autant plus qu'il va y avoir des complots mené par la future reine qui est une peste. Un sujet intéressant ou le metteur en scène David Miller montre une fois de plus l'étendu de son talent qui mérite reconnaissance malheureusement peu connu aujourd'hui. J'ai regardé ce film aussi pour Lana Turner qui est éblouissante et pour le jeune Roger Moore et le futur Sinclair de "Amicalement votre" et futur James Bond avait déjà du talent à cette époque là. Je le conseille.

David Miller est un metteur en scène quelque peu oublié et pourtant il a laissé quelques œuvres pertinentes comme "Le masque arraché" (1952), "Seuls les indomptés" (1962) ou "Complot à Dallas" (1973). Il aborde différents genres et notamment le genre historique avec "Diane de Poitiers". Si la vérité historique est respectée dans les grands traits, pour les détails, elle est quelque peu escamotée comme dans la plupart des films de ce type, comme par exemple la mort de François Ier suivi de la mort de son fils François le Dauphin, alors que celui est décédé dans des circonstances mystérieuses en 1536, 11 ans avant son père. Toutefois, il est plaisant de retrouver la grande Lana Turner (Diane de Poitiers) face à Pedro Armendáriz (le roi François Ier) et de découvrir l'ex James Bond, Roger Moore, dans sa prime jeunesse dans le rôle d'un prince de sang royal. Il ne faut pas s'attendre à un film de chevalerie mais plutôt à une fresque historique retraçant une période de l'histoire de France, revisitée par un cinéaste américain avec un certain charme romancé.

Un bon film de chevalerie avec d'excellents acteurs mais malheureusement tourné par des Américains, c'est-à-dire avec de nombreuses erreurs et invraisemblances historiques du début à la fin.

J'ai touvé ce film plutot pas mal. La mise en scène de David Miller est plutot correct et les décors, tout comme les costumes sont réussis. Ce n'est pas un grand film mais c'est tout de même très agréable, avec quelques moments forts et une bonne interprétation, illuminée par la beauté de Lanan Turner.