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    Irréversible
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    780 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 septembre 2007
    Pourvu d'une reputation sulfureuse fleurant bon l'operation marketting de haute voltige ( quoique je veux bien croire que des culs serrés parmis les spectateurs bobos snobinards de cannes aient ete choqué de decouvrir une certaine realité qu'ils occultent à coups de caviar )Irreversible donne plus la nausée pour ses cadrages epileptiques que pour sa pseudo violence tant decriée.Retombant comme un soufflet apres LA scene derangeante du film,irreversible se termine laborieusement à grand renfort de dialogues creux se degonflant lentement mais surement jusqu'au final completement raplapla ou l'auteur nous livre un dernier message insignifiant,comme un pet foireux en plein repas de famille.On se demande encore longtemps apres le film quel etait l'interet d'un tel navet,l'identification au couple cassel bellucci etant quasi impossible.Pourquoi donc nous avoir presentés des personnages aussi detestables que debiles,ces derniers n'etant que le reflet friqués des affreux rebuts sodomites qu'ils meprisent,puants d'arrogance au point que l'on se rejouirait presque que ce miserable maquereau defonce la gueule de cette bouffonne apres lui avoir expliqué l'origine de son surnom ( le tenia!).Playdoyer contre le viol?Onanisme cerebral?On ne le saura probablement jamais!Ceci dit moi à la place de Gaspard noé j'aurais pas mis la meme phrase à la fin.j'aurais plutot mis: passez votre permis! ça aurait ete plus pertinent!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 août 2010
    Quand Gaspar Noé nous épârgnera-t-il l'insulte de sa bêtise ? Probablement jamais. Entre la tonalité méldramatique graveleuse et les aphorismes ultra-intellectuels du genre "le temps détruit tout". Mais la n'est pas le pire, si vous pensiez que le manque flagrant de professionnalisme de Noé s'arrêtait aux platitudes débitées par les personnages qu'il met tant bien que mal en scène, vous vous trompiez. En effet, ce dernier se permet d'utiliser une caméra vievoltante, faisant des tourbillons, avançan en faisant des spirales. Alors au-delà de ce mauvais goût inqualifiable, cela confère une atmosphère écoeurante, sans cohérence. Sans oublier le récit à la structure complètement éclatée, bourré d'analepses, d'ébats dépourvus d'intérêts, le tout enrobé d'une ambiance molle et ouatée. On est toujours pris entre le mélodrame indigeste et l'horreur inutile liée à la violence des rues. Le cinéma français s'enfonce dans des abîmes de bêtise année après année.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Dur, violant, dérangeant. Oui. Mais extrêmement puissant et une mise en scène sublime. La violence n'est jamais gratuite et Noé a un vrai message a faire passer.
    Plume231
    Plume231

    3 497 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mai 2015
    LE film français qui a dû faire le plus scandale lors de ces quarante dernières années à cause d'une séquence en particulier à laquelle tout le monde a l'air de juste résumer tout le film. Je ne spoilerierais pas en disant que c'est la scène du viol dans le tunnel. Celle, avec peut-être le scène du début avec l'extincteur, qui a fait s'évanouir des spectateurs lors des premières projections à Cannes...

    "Irréversible" a une originalité, que son réalisateur Gaspard Noé a "piqué" à "Memento" de Christopher Nolan, à savoir que l'ensemble est antéchronologique. La première séquence est donc la dernière dans l'ordre chronologique et ainsi de suite jusqu'à la dernière qui est donc la première, ce qui fait que cela se termine sur un faux happy-end.
    Ce procédé narratif aurait pu fonctionner s'il n'avait pas été noyé sous l'interprétation des acteurs qui franchement jouent comme des pieds, mention spéciale à Vincent Cassel, des scènes totalement ennuyeuses comme celle du métro ou de la soirée, et une première demi-heure qui donne l'impression d'être filmée et jouée par des types défoncés au LSD, ce qui ruine entièrement la puissance qu'elle aurait pu avoir. Dans cette optique, la tabassage de l'homme à coups d'extincteur m'a laissé complètement de marbre.
    Quant à la "fameuse" séquence, celles du même type que l'on voit dans "I Spit on Your Grave" et dans "Il était une fois en Amérique" m'ont beaucoup plus marqué, en grande partie parce que contrairement à ici on avait eu le temps de faire connaissance avec les futures victimes avant et de s'y attacher. Et le jeu pourri de Monica Bellucci pour les scènes qui viennent après (ou avant, ça dépend de quel point de vue on se place !!!) n'encourage pas l'empathie pour son personnage par la suite.
    Seul instant de grâce, le moment d'intimité du couple sur "Mon Manège à Moi" version Etienne Daho, où l'alchimie entre Cassel et Bellucci écrase complètement la nullité de leurs interprétation.
    Donc aussi étonnant (et choquant !!!) que cela puisse paraître, "Irréversible" qui m'a laissé indifférent.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 avril 2013
    Apparemment, Noé aime la provocation, mais la provocation ne l’aime pas beaucoup. Sans ce montage à l’envers qui fait penser à un long flash back, c’est du foutage de gueule, point à la ligne. Un flash back sans thème ou idée pour le tenir debout, mais on va dire que c’est un détail, ce n’est pas le pire, le pire est à venir. Le pire c’est de baser le film sur deux scènes CHOC, qui se limitent à de la provoc pour impressionner les bourgeois. Sauf que c’est deux scènes, il n’y en a pas une pour relever l’autre. La scène du meurtre est ridicule, ultra violente mais surfaite, exagérée dans sa durée, qui fait qu’on y croit pas du tout, et qu’on voit le trucage. Honnêtement, j’ai faillit rires ur la fin. La scène du viol, elle, je n’y ait crût qu’à moitié, Monica Belluci n’étant pas une vraie actrice de composition. La force de cette scène vient elle aussi de sa longueur, elle aussi est interminable, limite ennuyeuse. Avec des relents nauséabonds de lutte de classe qui n’a rien à faire là, genre le voyou qui se venge sur une bourgeoise qui ne lui a rien fait. Maladroit et cache misère. Comme je disais, pas d’histoire, rien à dire, donc on fait dans la provoc. Et puis le plus beau. Cette nana qui sort avec son mec, et son ex, pour parler de sexe et chiffons !!? C’est ridicule encore une fois, et surtout pas du tout crédible, avec des dialogues mal improvisés, (si ça a été écrit, il devrait changer de dialoguiste parce que c’est franchement nul). Et mal joué, comme dans l’urgence, en une seule mauvaise prise. Réversible, je dirais, moi. A refaire, avec du sérieux.
    pleasant
    pleasant

    7 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2015
    Il n'y rien à sauver là-dedans: ce film est aussi stupide sur le fond – il n'a rien à dire – que prétentieux dans sa forme. Des films dont la vision est difficilement supportable, il y en a eu quelques uns. Parmi les chefs d'œuvre (ou peu s'en faut) on peut citer le Funny games de Haneke, magistrale leçon sur la représentation de la violence, le Salo de Pasolini qui conserve 40 ans après sa sortie ses troublantes résonnances philosophico-sociologiques, et le Bad lieutenant de Ferrara, portrait saisissant d'un flic pathétique essayant de récupérer quelques bribes de son humanité après l'avoir entièrement dissoute dans l'alcool et la came. Irréversible, c'est du vide. On pourrait croire que le deal de départ était de filmer le couple Bellucci – Cassel dans sa vie intime, histoire de leur faire un souvenir (filmé sans imagination, d'une platitude soporifique) pour leurs vieux jours. Puis la nécessité de coller là dessus une histoire de fiction; cherchons bien: un viol dégueulasse, et puis une vengeance qui l'est tout autant. Brillant ! ... Mais à y réfléchir 2 secondes, tout ça est quand même un peu concon, vu à peu près un million de fois sur la toile et à la téloche. C'est là qu'on dégaine la panoplie de gadgets récupérés à droite et à gauche. Tiens, si on racontait l'histoire à l'envers, façon Mémento ? (Notons que Lumet a également repris l'idée en 2006 dans 7h58 ce samedi là, brillamment, lui). OK, mais ça suffit pas. Alors va pour des mouvements de caméra qui tournent à te filer la gerbe, pas comme le Scorsese d'After hours, non, là on y va carrément, et on s'arrête que quand vraiment on peut plus faire autrement. Et puis on en profite pour coller encore quelques trucs qui vont faire leur petit effet: j'ai écouté un truc classique super beau et vaguement tristouille: mon smartphone me dit que c'est tiré de la 7e symphonie de Beethoven... ben je vais t'en faire un clip à la fin du film, tu vas voir, la Bellucci allongée sur l'herbe, au soleil, avec des enfants qui jouent autour, et la caméra qui retourne encore... ça va jeter ! Et puis si on balançait une sentence profonde et terrible, un truc du genre qui fait réfléchir: "Le temps détruit tout"... on la tient ! Un type balance ça au début du film, on sait pas pourquoi, et on te la recolle dans le générique de fin, en grosses lettres clignotantes façon stroboscope. Le pire est de penser que ce collage maladroit et prétentieux ait pu faire la fierté de ses auteurs. Bon sang. Cassel a été bien plus inspiré en acceptant de tourner avec Cronenberg, et Dupontel avec la bande à Groland...
    Acidus
    Acidus

    623 abonnés 3 653 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2021
    De Gaspard Noé, je ne connaissais que "Enter the void", un véritable chef d'oeuvre. A l'époque de sa sortie, son précédent film, "Irréversible", avait fait beaucoup parlé de lui notamment avec cette longue scène de viol, réaliste et dure. Il est compréhensible que la violence graphique de ce long métrage en choque plus d'un et c'est tout à l'honneur du cinéaste de secouer un bon coup le spectateur et de le sortir de sa zone de confort. Original, "Irréversible" l'est assurément. Je retrouve avec plaisir les effets de mise en scène et les plans de caméras, quasi-expérimentaux, que l'on peut revoir, de manière plus maîtrisés, dans "Enter the void". Et comme Gaspard Noé ne peut et/ou ne veut pas faire comme tout le monde, il complique la trame narrative en nous la présentant dans un ordre antéchronologique. Dans ses mains, cet ensemble atypique n'a rien de brouillon et nous prend aux tripes. C'est ce que j'attend du cinéma et c'est la seconde fois que le réalisateur me balance une claque en pleine tronche. Merci, ça fait du bien... ou pas.
    dougray
    dougray

    210 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 décembre 2011
    Certains réalisateurs français ont une capacité à s’attirer en même temps les foudres et la vénération du public (ce fut le cas de Leos Carax ou encore de Maurice Pialat). Les critiques ont tendance à aimer ce genre de personnages, prétextant que les réactions épidermiques provoquées valent mieux que l’indifférence (refrain bien connu). Visiblement, Gaspard Noé a choisi cette voie de réalisateur maudit condamné à traîner dans les bas-fonds du box-office au nom de leur art. Et je me demande s’il n’y a pas quelque part foutage de gueule ou, dans tous les cas, surestimation du talent du bonhomme. Parce qu’il faudra qu’on m’explique quel est l’intérêt de la mise en scène de Gaspard Noé qui s’adonne à tous les effets de styles les plus simplistes mais également les plus lourds (la caméra qui tourne dans tous les sens, les effets de lumière, l’image qui ne tient pas en place...) pour masquer ses carences. A croire que le réalisateur est victime de crises d’épilepsie dès qu’il touche une caméra ou qu’il croit filmer ses vacances en oubliant par moment de couper son caméscope. Il est dès lors impossible de ressortir du film sans avoir un épouvantable mal de crâne (et, personnellement, c’est pas pour ça que je vais au cinéma !). Mais le pire, c’est que cette réalisation dégueulasse vient attenter à l’histoire qui présentait un réel intérêt sur le papier (la vendetta de 2 hommes pour venger le viol de la femme qu’il aime) et bousille la bonne idée du film, à savoir le montage à l’envers qui rend la révélation finale encore plus bouleversante (idée qui avait cependant déjà été exploité par Christopher Nolan avec son "Memento" avec beaucoup plus de talent). Plus grave encore, le spectateur aura beaucoup de mal à se rendre compte que le mec qui s’est fait défoncer la tronche au début du film n’est pas le violeur (moi en tout cas, je n’avais pas compris). Et quand la réalisation vient à ce point foutre en l’air l’intrigue, je ne peux que douter du talent du metteur en scène qui soumet en plus les nerfs du spectateur à rude épreuve en lui infligeant une scène de viol en plan séquence particulièrement longue et éprouvante (le film ne doit au final sa notoriété qu’à cette scène). Dommage car le casting réuni pour l’occasion était vraiment excellent avec l’enivrante Monica Bellucci en victime, Vincent Cassel en mari et Albert Dupontel en ex, les 3 acteurs s’étant en plus adonnés aux joies de l’improvisation tout au long du tournage (offrant ainsi aux spectateurs quelques scènes assez réjouissantes bien qu’au final très anecdotiques). Reste un film que j’ai particulièrement détesté mais dont je peux comprendre, malgré tout, qu’il trouve ses fans... pour peu que la mise en scène de Gaspard Noé ne les rebute pas !
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2015
    Au final, il en aura été de même pour Irréversible que pour Seul contre Tous. J'en aurais tant lu, des critiques choquées, ou plus positivement marquées, qui auront décrit ce deuxième long-métrage de Gaspard Noé comme une oeuvre à la violence extrême. Le résultat direct, c'est forcément la tendance naturelle de l'esprit humain à projeter des attentes, se préparer et tenter de vivre à l'avance ce à quoi il va être exposé, pas pour s'en protéger dans mon cas, mais pour tenter d'en jouir avec la plus grande plénitude le moment venu. Quand je parle de "pleine jouissance", ne comprenez pas catharsis, ni même un voyeurisme dégueulasse, simplement l'impression d'être en parfaite adéquation avec ce que le long-métrage propose, de s'y être rendu malléable. Bien sûr, cette séance préalable passée au crible de mon imagination était une erreur, comme toujours, et m'a empêché de laisser le film venir me chercher de lui-même. Au final, je n'ai pas été choqué plus que ça, ou alors le dégoût que j'ai ressenti s'est trop limité à un mouvement intellectuel, manquant de viscéralité, de puissance physique. Résultat principal, et très dommageable ; j'ai trouvé que les moments où les cadrages très libres de Noé cherchent, par leur tournoiement bordélique, à atteindre la folie d'un Vincent Cassel hors de lui plongé dans l'animalité (la sienne et celle du Monde), tournaient un peu à vide, sans trop de prise réelle. Heureusement, Irréversible n'est pas que ça, et a une vie en dehors de ses deux scènes chocs, dont beaucoup se sont servis pour le vilipender, en dresser une image de gratuité provocante. C'est d'ailleurs un des traits les plus respectables du film de Noé que de tendre la joue à de telles critiques, quand au contraire, il présente la violence de façon bien plus justifiée que la moyenne, certes longuement, certes sans détour, mais de fait armé d'un réalisme qui lui enlève tout penchant hypocrite. Car trop nombreux sont les films qui se servent de cette violence comme d'une arme, pour ébahir le spectateur, le rendre impuissant (voire même plus dangereux, fasciné) et s'arrêter juste avant de provoquer le rejet viscéral qu'a suscité Irréversible chez certains. Noé, lui, dénonce avec courage cette pratique généralisée d'instrumentalisation, en poussant à bout ses ressorts pour dévoiler ce qu'ils ont de gênant. Mais comme je le disais, Irréversible voit plus haut que cette crasse dégoûtante, que Noé peut je le conçois agacer en mettant en scène comme caractère humain sans assez y amener de nuances. Pourtant, son montage à l'envers, davantage que de rendre plus poignantes encore toutes les scènes qui précèdent le drame en les rendant désormais impossibles, témoigne d'une vraie démarche, d'un mouvement artistique plus large. Irréversible, en fait, est cette remontée vers l'humain, vers le beau, vers l'amour, qui cohabite avec la violence et le glauque, mais que le cours réel de cette histoire, si on la remet à l'endroit, dessine tristement comme un fantasme impossible et une lutte vouée à l'échec contre la nature profonde qui nous tient tous pieds et poings liés, dans le plus profond de nos êtres.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Un film de vengeance en narration inverse : celle-ci s'exerce au début du film avec une extrême violence, le reste du récit consistant à présenter tout ce qui s'est passé avant, dont un viol, dans une séquence bien trop longue. Donc la vision de plus de la moitié du film peut sembler plutôt ennuyeux d'autant la réalisation est de moindre qualité, contrairement à la première partie.
    Il faut reconnaître à Gaspar Noe, une qualité technique et cinématographique indéniable, un style très personnel, percutant et très maîtrisé. En ce qui concerne la romance, on n'y croit pas. Sans prendre en compte l'incohérence du récit, des actes violents des personnages qui semblent être également des violeurs en puissance, ne retenant que le style du cinéaste, le film est intéressant, selon les séquences visionnées. La toute dernière étant de toute beauté.
    Benito G
    Benito G

    588 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2009
    Quel choc! Un film d'une grande intensité tant physique que psychologique! Certaines scènes sont d'une violences quasiment insoutenables. Des passssages bien qu'interessant et logique au bon déroulement du film mais parfois quelques peu long et dur... LE tout est bien orchestré et la mise en scène particulière. Loin d'etre une oeuvre culte, il n'en est pas moins là; un film éprouvant qui en remura surement plus d'un!A voir également pour la prestation de Vincent Cassel... qui nous montre une fois de plus son talent!
    Shawn777
    Shawn777

    465 abonnés 3 333 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    J'ai au départ longuement hésité à voir ce film car ayant déjà vu "Enter the Void" que je n'avais pas vraiment aimé, je m'attendais à presque voir la même chose. Réalisé par Gaspar Noé et sorti en 2002, ce film m'a donc par le fait beaucoup plu et je ne regrette absolument pas de l'avoir vu. C'est donc tout simplement l'histoire d'une femme qui se fait violer et deux de ses "amis" vont vouloir rendre justice eux-mêmes face à l'inefficacité de la police. Le scénario est donc presque banal car nous avons déjà eu des histoires comme ça mais c'est surtout dans la forme qu'il est très original car il a monté et écrit à l'envers, c'est à dire que le film commence par la fin et les scènes s'enchaînent dans l’ordre anti-chronologique. Même en sachant ce procédé avant de regarder le film, j'étais tout de même un peu perdu au début surtout avec les mouvements de caméra bien spécifiques de Noé qui donnaient plus le tournis qu'autre chose. Et puis j'ai commencé à réellement rentrer dans le film et à réellement apprécié. Je dirais que le film est découpé en deux parties, la scène du viol faisant office de "milieu" entre ces deux parties et c'est assez étrange car elles sont bien distinctes l'une de l'autre. Effectivement, on passe d'une ambiance sombre bien froide et glauque à une ambiance presque familiale je dirais et ces deux parties sont toutes les deux aussi intéressantes l'une que l'autre. On ne peut pas parler de "Irréversible" sans parler de la scène de viol qui dure quand même neuf minutes et qui est d'une violence psychologique et visuelle assez énorme. Effectivement, je n'était pas préparer à la voir sous cet angle filmée aussi crument sans "artifices" mais c'est finalement une expérience intéressante, bien que très marquante. Le film possède également énormément de plans-séquences avec des effets spéciaux pour la plupart mais qui sont vraiment très bien filmés. Du côté des acteurs, nous avons principalement Monica Bellucci, Vincent Cassel et Albert Dupontel qui jouent vraiment très bien ! La bande son joue un grand rôle dans ce film et notamment dans la première partie où nous avons cet air répétitif en permanence qui en devient au bout d'un moment très oppressant. "Irréversible" est donc pour moi un très bon film que je ne reverrais malgré tout pas de si tôt tellement il est marquant.
    Roub E.
    Roub E.

    740 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2014
    Irréversible est un film dense et complexe. Il essaie de dénoncer la vengeance aveugle, de montrer l infime frontière et le basculement rapide qu il peut y avoir entre le bien et le mal. Ainsi le personnage de Pierre qui commet un meurtre terrible dans l ouverture du film a passé son temps à convaincre Marcus de ne pas venger Alex qui a été sauvagement violée. La scène du viol parlons en, oui elle est extrêmement choquante car l acte en lui même est choquant, rarement d ailleurs le viol a été montré de manière aussi crue dans tout ce qu il a d abject et c est vrai que perturbé par ce que je voyais j ai du me dire à un moment "ce n est qu un film". Après avoir enduré tout cela la fin du film redonne espoir, sauf que c est un faux espoir car chaque personnage est déjà perdu. La seul chose que je reprocherais au film ce sont quelques scènes de dialogues ratées comme celle du métro trop longue à mon goût. Irréversible est un film dérangeant parce que radicale il entraînera donc chez son spectateur des réactions équivalentes.
    maxime ...
    maxime ...

    198 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2013
    j'aime les sensations, et la je suis servis ! alors oui c'est gratuit mais c'est aussi une des raisons qui m'ais fait dévoré ce film car à la base j'avais plus une envie de dormir qu'autre chose je suis partis sur irréversible pensant que j'allais pas raté grand chose en cas de sieste et la je suis plus réveillé que jamais, j'avais une petite faim aussi mais la encore sa m'est passé. j'en revient au gratuit, à vrai dire pas tant que cela puisque l'on parle de vengeance, viol, meurtre, proxénète... les lignes de textes vole assez bas parfois et on tente un zeste de philosophie car dans la réalité lorsqu'une merde te tombe sur la gueule tu réfléchit pas sur ton apparence ou se que l'on va pensé de toi, à se moment la t'en a rien a foutre tu laisse sortir ta haine et c'est pas bien jolie, et le cinéma en général esthétise les sentiments les plus sombres et rendent sa justement beau ( je ne dis pas que sa me déplais bien au contraire) mais ici on aborde sa différemment plus réel et con mais surtout dégueulasse et insupportable comme les gens véritables en somme lorsqu'il sont poussé dans leurs derniers retranchement. la caméra qui tourne dans tout les sens ma pris le choux et le procédé début a la fin et fin au début rend bien sur papier et général j'apprécie les histoires non linéaire un peu en fouillis mais ici à certains moments j'en pouvais plus mais à d'autres j'étais satisfait et dans un état étrange mais recherché. des acteurs de folies pour accompagner le tout , coup de poing ..!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 janvier 2011
    Est-ce vraiment jugeable ? Est-ce de l'art ? Je comprend ceux qui détestent ce film, d'ailleurs ils lui rendent justice. Il n'y a pas grand chose à dire, ça fait peur, ça dégoute, ça donne des vertiges, ça choque et c'est inclassable avant d'être irréversible. Ne vous fiez qu'à votre propre critique pour ce film, cela dépend de votre endurance face à l'horreur et de votre aisance à relativiser sur ce qui peut être considéré comme bon ou comme jetable.
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