Avis sur Jours tranquilles à Clichy

Qu'est ce qui a pu passer par la tête de Claude Chabrol au moment où il a acceptè de conter la vie dècadente d'Henry Miller pendant les annèes 1920 dans une capitale de pacotille et d'artificialitè ? A mi-chemin entre le film èrotique et le film rètro, "Jours tranquilles à Clichy" est bête de bout en bout et l'on comprend soudain combien est grand le talent d'un Tinto Brass dans le genre! L'histoire traîne en longueurs et la mise en scène ne fait guère d'ètincelle! Le reste sombre dans les pires poncifs avec une photo souvent laide! Une demie ètoile pour les seins d'Anna Galiena et une autre pour le joli minois de Stèphanie Cotta! Le reste est franchement dispensable et ne mèrite attention que pour les deux comèdiennes...

Un Chabrol en très petite forme, Jours tranquilles à Clichy est l'un de ses plus mauvais films. Et même si le début peut attirer avec ce paysage qui est une toile dessinée malgré tout on devine rapidement que ce film ne fonctionnera pas. Plus grotesque qu'autre chose cette évocation des plaisir de Paris à travers l'oeil d'un Américain est d'un ennui mortel.

Le film plutôt bien réalisé mais on n'a pas vraiment de point d'appui pour le suivre.On finit par s'ennuyer ferme même si Chabrol n'hésite pas à se lacher.

En tant que grand fan d'Henry Miller je me dois de dire avec véhémence. Claude Chabrol passe complètement à côté du roman et invente une histoire ennuyeuse et prétentieuse autour des éléments les plus basiques du livre de Miller. La pauvreté de Miller et Carl sont un tel facteur dans le livre mais le décor du film est extravagant et exagéré. J'avais pensé que la version de 1970 était une pâle copie mais ce film avait au moins essayé de capturer l'impression de misère du livre, la crudité du langage de Miller dans cette version particulière et a fait quelques efforts pour suivre l'intrigue du livre. Andrew McCarthy est un pleurnichard sans charisme. Voir McCarthy en Miller m'a fait grimacer. Je n'ai même pas pu supporter de faire une avance rapide sur la seconde moitié de cette version. Pourquoi le réalisateur s'est-il donné la peine de faire ce film...

Bon film plein d'idées et de subtilités auxquels beaucoup semblent avoir su résister. Si ce n'est pas un bon portrait de la fin des années folles et du retour de la moralité à travers la vie de Miller fraichement débarqué : qu'est-ce ? Les esprits chagrins auront surement adoré le "minuit à Paris" de Woody Allen. Bourré de cliché, sans âme et cousu de fil blanc de Woody allen : Block buster pour fans d'amélie poulain. Ici on retrouve un vrai Paris de vrais humains avec leur personnalité. Ce n'est pas un chef d'oeuvre comme beaucoup de Chabrol mais un beau film lyrique.

Du pur Chabrol... Evocation interressante de la vie d'Henri Miller... Quelques longeurs... On regarde cette oeuvre plus comme un reportage qu'un film proprement dit (cinématographiquement parlant!).

pas mal. la rencontre de Claude Chabrol et d'Henry Miller a quelque chose de logique, le côté épicurien du premier se mariant bien avec l'aspect hédoniste et sulfureux du second . A partir de la, Chabrol recréé un Paris des années folles un peu fantasmé, une époque marquée par un vent de liberté, du notamment aux conséquences de la 1ere guerre, qui avait un certain désespoir parmi la population, qui l'exorcisait par une conduite extrême. L'histoire se suit avec intérêt meme si elle est parfois confuse, et il y a une dose de sensualité et de poitrines généreuses, sans être voyeuse, qui irradie le film, qui plaira peut-être plus ,pour ces raisons, aux spectateurs masculins, dont je fais partie. Assez subtil dans l'ensemble.

Vu en 2020 , ce film comporte beaucoup de charme ; contrairement à ce que je peux lire. Bien sûr il s’agit d’un film de commande, international, mais on sent que Chabrol y a pris beaucoup de plaisir. Tout d’abord parce que l’on sent qu’il a de l’affection pour le personnage de Henry Miller, ce bon vivant hédoniste, qui aime les femmes et la vie de bohème. Et Chabrol prend un plaisir certain à reconstituer le Paris des années folles fin 20/30 . Les bordels, le Montmartre des cabarets, la vie de bohème, le style art- déco .Du coup Chabrol se lâche, surfant sur la vague du film érotique des années 80, et filme de très belles femmes nues aux poitrines opulentes, aux toisons bien fournies. IL connaît bien les critères de beauté de ces années là. C’est sûrement le film où Chabrol laisse libre court à sa fantaisie sexuelle. Il prend le prétexte de la liberté de ton de Henry Miller , pour monter son vrai visage de jouisseur. IL fantasme probablement sur ce monde des plaisirs des années folles .Les filles sont très belles, et Chabrol sait les filmer. .Les deux acteurs principaux sont bons et la jeune Stéphanie Cotta , joue parfaitement bien la fausse ingénue. Bien sûr la mise en scène est assez classique, rien d’original, mais les décors reconstitués , avec des moyens modestes , sont très bien fait, on s’y croirait : le cabaret et la maison de manouche sont absolument superbes, prouvant un magnifique boulot des décorateurs.. Les dix dernières minutes abordent même les problèmes politiques de ces début des années 30, avec beaucoup de finesse et de doigté en quelques plans de manifestations et de charge de la garde républicaine ..Donc un bon moment de cinéma nostalgique, peu de film réussi sur cette période, Un film trop méconnu et sous-coté, qui donne fortement envie de relire le livre de H. Miller..

A la base, Jours Tranquilles A Clichy est un livre autobiographique racontant les errances du sulfureux romancier Henry Miller dans le Paris des années folles. Son adaptation en film avait donc un fort potentiel hédoniste. Malheureusement, Chabrol n'ose pas aller assez loin dans le traitement de son sujet (dans les années 90 montrer de jeunes femmes dénudées n'a plus grand chose de subversif). Le film s'enlise donc dans une histoire ennuyeuse faite de plaisirs variés et de réflexions artificielles sur l'œuvre de Proust. Reste la mise en scène, assez intéressante en cela qu'elle oscille toujours entre réalité et fantasme.

henry miller, hélas pour lui, ne passe pas bien au ciné, et ce film ne chabrol est à peine moins pire qu'"henry et june", autre navet sur le même thème

Tellement symbolique, tellement onirique, que l'on ne peut s'empêcher de revoir ce chef d'oeuvre du genre. Et à l'intérieur les collabos sont laids !

Assurément le plus mauvais Chabrol ! On s'ennuie ferme, on croit voir un film mal doublé, mal joué, dans des décors très laids, pas de musique, des acteurs médiocres... pfffffff !

Chabrol en voulant traiter le sujet de la prostitution nous livre un film bâclé, sans ligne directrice, sans interprétation remarquable. Un film trop lent, trop long et trop rarement comique. Chabrol a fait mieux...