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flushroyal
25 abonnés
910 critiques
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3,5
Publiée le 19 mai 2011
Un film policier de bonne facture qui repose entièrement sur les épaules de Bébel dans son personnage de flic-cow boy incorruptible. L'ensemble est très rythmé avec des duels, bagarres et des cascades spectaculaires effectuées par Belmondo lui même. L'histoire est cependant sans surprises et de facture classique. Néanmoins, on passe un bon moment.
un Belmondo classique avec son lot de cascades, de bagarres un peu d'humour, du traditionnel sans grande originalité. Ce n'est pas le meilleur bebel mais ça laisse regarder sans déplaisir
Le polar Français, Jacques Deray s'y est frotté plusieurs fois, avec plus ou moins de réussite, cette fois pour Le marginal la sauce des années 80 est plutôt réussie : le regard noir apporté sur la France des années 80 est la principale force du film, des quartiers chauds de Marseille aux squates les plus insalubres de Paris en passant par tous les lieux de perdition inimaginables ... Deray dirige le film avec brio. Côté acteur, Bébel dans un quasi one-man-show est très bon, sans en rajouter des milles et des cents il est très juste en jonglant sur des registres bien disctincts, l'apport des dialogues étant également très important. Henry Silva, l'Américain de la distribution est plus vrai que nature en mafioso pourri jusqu'à l'os, les seconds rôles restent solides à l'image de Claude Brosset, Charles Vernier ou Tchéky Karyo. Néanmoins le seul défaut de poids tient au scénario, un peu trop léger. A noter encore une superbe poursuite urbaine en voiture orchestrée par Rémy Julienne ! Un classique de la filmographie de Belmondo.
Et on retrouve notre fameux et unique Belmondo sur un film policier à l'esprit offensif et provocateur accompagnée de notre cher et tendre Commissaire Jordan (Belmondo) qui nous démontrent ses manières personnelles de faire dans la police avec suréminence ! Les confrontations sont toujours très bien interprétées ainsi qu'une musique phénoménale de la part de Ennio Morricone qui nous offrent sa musicographie qui restera excellente et inoubliable !
Même si "Le marginal" n'est pas un film très original, on le suit quand même avec un certain plaisir, surtout qu'il est accompagné d'une musique d'Ennio Morricone.
Le scénario se résume à des scènes de poursuites, de bagarres, de coups de flingues, de cascades en hélico, en tuture ou à travers des vitres. Belmondo nous joue le justicier au grand coeur qui ne se soucie de rien, à l'aise blaise, jouant même avec la loi quand ça l'arrange, jouant au flic et au juge en même temps, montrant son cul à Montesquieu.
Encore et encore un souvenir de mon enfance ....je sais ça fait madeleine de Proust mais je me souviens des affiches en géant sur les Champs- Elysées à cette époque géniale où les affiches étaient en relief avec le titre qui ressortait ce qui permettait de voir de très loin le cinéma où le film se projetait . Evidemment typique des années 80 ce polar à la française est du sur mesure pour Belmondo le héros de mon enfance . La musique originale d'Ennio Morricone et Henri Sylva en patron de la drogue marseillaise ! ...oui dit comme ça c'est à fuir et pourtant essayez de ne pas avoir de préjugés et de penser que dans ces années là il y avait du cinéma populaire français qui faisait des entrées et qui n'était pas pour autant les "comédies franchouillardes" qu'on nous sert aujourd'hui et qui a malheureusement pris le relai de ce cinéma populaire de ces temps là ! . Oui je suis nostalgique de ce cinéma là où on parlait du dernier Belmondo comme du dernier Delon et à part pour les gens qui étaient abonnés aux Cahiers du Cinéma c'était pas une insulte de dire qu'on allait voir ces films là .
Belmondo qui prend toujours autant de risque dans ses cascades à la cinquantaine, l'acteur fétiche de la nouvelle vague s'est tournée à cette époque au cinéma de divertissement. Il est claire que le scénario ne vaut pas celui du ''Professionnel'' mais ne brille que par Jean-Paul Belmondo ou a cette époque il commence à s'auto-parodier et deviens la caricature de lui-même. Pas très loin du semi-nanar et ne brille que par ses cascades et ces scènes d'actions. Pourtant nostalgique de cette époque je trouve ce film bien potable et pourquoi? C'est simple!
Parce que Belmondo! Parce que Michel Audiard et parce que Ennio Morricone.
Un bon film, que personellement moi je regarde pour Bebel. Il fou des baffes aux méchants, et rétablie la justice. Bref un scénario normal mais c'est un plaisir pour tout les fans de Jean Paul Belmondo. Du belmondo pure et dure dans un style qui ferait pensé au film de cowboy façon Eastwood.
Un bon polar à la française, et un excellent Belmondo (peut être pas le meilleur mais très bon). Un film comme on n'en fait plus; où l'action, fusillades, cascades, courses poursuites sont au rendez vous. Des cascades qui sont réalisées par l'acteur lui même, qui conduit la voiture lors de la course poursuite. Un flic dont les méthodes sont peu réglementaires, mais diablement efficace, Belmondo interprète ce flic à merveille, lui qui est toujours au top de sa forme. Mention spécial pour la bande son, du grand Enio Morricone. Un grand classique du cinéma français.
"Le Marginal" , l'un des meilleurs films de Belmondo. Certes c'est peu original ( d'accord, c'est du sous-inspecteur Harry) mais les séquences d'action (Belmondo saute de lhelico pour atterrir sur le hors bord par exemple) et Belmondo, a l'époque star du box office et du star système ( le Magnifique, l incorrigible,l Alpagueur, l Animal, le Guignolo, le Professionnel, l As des as.....bref c'est vous dire!) . L essentiel dans ce film, c'est Belmondo avec son charisme prodigieux , colportant les répliques cultes d Audiard ( " continue et tu seras vierge et martyr!").... Audiard qui ne sera d'ailleurs pas créditer au générique pour des histoires...Henry Silva ( La revanche du Sicilien) joue bien son rôle de méchant trafiquant de drogue. Y'a aussi les habitués, la bande a Bebel (Pierre vernier notamment) . La mise en scène de Deray ( la Piscine, Flic Story) est cool et s'approche du style documentaire ( Pour montrer ce Paris souillée et sordide des années 80)... Cette 3eme rencontre Belmondo/Deray ( après " Par un beau matin d'été " et " Borsalino") construit un film prenant ( la quête dun flic décider a faire tomber un redoutable trafiquant de drogue) et réussi, malgré son manque d'originalité ... L image qui me reste graver du film reste Bebel marchant, décidé, dans la Paris la nuit avec les boites gays( dont une scène pourrait faire grincer les dents des homosexuels...),les sex shops, les putes, bref un Paris sous l'emprise de la délinquance et du sexe... Sur la musique agressive et merveilleuse ( qui colle très bien au film) de maitre Ennio Morricone ( comment ne pas en parler!). Du très grand Bebel.
Incarnant un commissaire divisionnaire aux méthodes musclées, malmenant l'orthodoxie policière et effarouchant une hiérarchie timorée ou corrompue, Belmondo joue, d'une certaine façon, les Harry Callahan à la française. Dans les milieux interlopes de Marseille puis du Paris by night, ceux des trafiquants et des toxicos, des prostituées et des homos, des métèques en général (le film flirte avec le racisme), le commissaire Jordan fait figure de justicier, voire de nettoyeur solitaire.spoiler: Les criminels qu'il corrige, en attendant de régler son compte à l'odieux trafiquant Meccaci (Henry Silva, la gueule de l'emploi), ont la raclée qu'ils méritent au grand soulagement du spectateur de la France profonde.
En dehors de cet esprit complaisant, on jugera la réalisation de ce polar bien médiocre, d'ailleurs entièrement consacrée à l'acteur Belmondo. Quantités de clichés jalonnent un scénario en forme de one-man-show et, du reste, si maladroit que Belmondo parait, tellement son type de héros policier est déjà obsolète, s'y auto-caricaturer. Cascades ostentatoires, démonstrations de force et formules héritées de Michel Audiard, l'acteur compose avec un certain sérieux (on le préfère finalement quand il joue ouvertement la carte de la parodie et de la désinvolture) un flic artificiel et tout en frime. La mise en scène de Jacques Deray est totalement impersonnelle.
Sans doute un des meilleurs films de Deray. L'intrigue est très bien ficelée et apporte ainsi de nombreux rebondissements. Les dialogues signés Michel Audiart sont toujours aussi croustillant. Et que dire de Bebel sinon qu'il est comme toujours extraordinaire de par son flegme nerveux et sa santé sans complexe. Sans lui ce ne serait qu'un banal film policier qui n'aurait plus ses fameuses scènes cultes ( scène du restaurant avec les frères Tourian ). De plus la somptueuse musique de Morricone sert le film à merveille. Bref, un Belmondo au sommet de son art dans ce film brut de décoffrage mais bougrement efficace. Un excellent divertissement qui n'a rien perdu de son charme.
Le Marginal laisse végéter Jean-Paul Belmondo dans son rôle de superflic aux manières peu conventionnelles. Le résultat est désastreux, périmé aussitôt que la séance s'achève. Jacques Deray qui avait un beau bagage de réalisateur avec des réussites incontestables de l'époque comme Borsalino ou La Piscine livre un travail totalement inexistant, au pire d'une pauvreté affligeante. En gros, Belmondo fait la vaisselle et jette les ordures dans ce film définitivement opportuniste, battant le fer du mythe Belmondo quand il était chaud. La présence de la superbe Carlos Sotto Mayor représente encore aujourd'hui une maigre consolation pour avoir perdu 1h30 de son existence devant Le Marginal.