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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 décembre 2009
On retrouve l'humour de l'inspecteur Harry et la justice expéditive à la Bronson ! Belmondo assure, en particulier dans les cascades (saut en hélico et course-poursuite en bagnole). Jacques Deray a su décrire le côté sombre de Paris, en insistant sur la drogue, les jeux et la prostitution. Un très bon polar !
Le scénario est faiblard et souffre de nombreuses lacunes, les personnages (y compris les deux ou trois principaux) insuffisamment fouillés. On est donc loin des meilleurs Belmondo. Le charme de ce dernier opère cependant toujours, la plupart des seconds rôles tiennent la route, il y a une ou deux scènes de poursuites réjouissantes. Un divertissement honnête mais peu mémorable et même parfois un peu lent.
Du grand "bébel" comme on l'aime ! Ça m'a fais plaisir de me remettre ce film vu et revu mais tellement efficace dans le registre du western urbain français on a rarement fais mieux depuis. ... Bien évidemment notre acteur crève l'écran avec ses répliques et ses Cascades réalisées lui-même sous Les ordres de notre regretté Remi Julienne . Un scénario très simple mais rondement rythmé. Chef-d'œuvre made in French !
Très bon polar avec Bebel. Fusillades, courses poursuite en voiture, en hélico, vengeance mais aussi beaucoup d'humour. Tous les éléments qu'il faut quoi. Un acteur au top de sa forme qui se la joue un peu Charles Bronson et Clint Eastwood.
Un JEAN-PAUL BELMONDO en totale dilettante dans ce polar qui file à 100 à l'heure, sans aucun doute l'un de ses plus grands rôles,côté musique,ENNIO MORRICONE remet le couvert après LE PROFESSIONNEL, de l'action à l'état pur!!!!
Avec "Le Marginal", Deray confirme son statut de réalisateur excellant dans le genre policier. En effet, "Le Marginal" est un polar de grande qualité, avec un scenario original plein de rebondissements, des dialogues croquants (merci Audiard ...)et des scènes d'action à couper le souffle. Je n'hesiterai pas à dire que "Le Marginal" se situe un bon cran au dessus du "Professionnel" grace à son originalité. Car ce qui fait la force du marginal, c'est son originalité ; pas tant sur le sujet même mais plutôt sur la façon dont ce sujet est traité. Deray promène sa caméra dans des endroits alors inconnus dans le cinéma francais : boites gays, squats infames, quartiers "chauds", etc ... Bebel infiltre le monde de la nuit pour notre plus grand bonheur. Les fans de Bebel seront aux anges (bagarres, cascades, bons mots ...) meme si l'on a pas l'habitude de le voir dans un film aussi noir et denué d'humour.
Le Marginal est un film policier distrayant mené par un excellent Belmondo dans le rôle de ce super flic,on passe un bon moment devant ce film,on y trouve de l'action,des cascades de voitures,enfin un bon policier bien vivant. Je mettrais à ce film un 16,25/20.
bien que n'étant pas le meilleur film de bebel (je préfère "peur sur la ville " ou " le professionnel"), ce film fait passer un bon moment, les méthodes peu conventionnelles du comissaire jordan donne lieu à de bonnes scènes d'action, même si évidemment dans la réalité les flics sont rarement comme ça .
lingue en bandoulière, pectoraux saillants et le sourire aux dents, Bébel ferraille chez les truands. Son statut de commissaire de police lui procure une certaine impunité qu'il utilise avec délectation grâce aux dialogues ciselés de Michel Audiard. Bon flic, bon œil il n'a qu'une obsession : arrêter les malfrats, de Marseille à Paris, et venir en aide aux victimes. Rien ne peut l'arrêter dans sa volonté de remédier au désordre ambiant, quitte à employer des moyens non légaux. L'action primant sur la réflexion, il n'y aura pas d'éclaircissements psychologiques lors de plongées dans des lieux nocturnes caricaturaux où le mal sévit. Jean-Paul Belmondo enchaîne les cascades et distribue des claques aux vilains pour la plus grande joie de son public. Entouré de ses complices habituels, notre acteur-vedette nationale est parfaitement mis en valeur par la réalisation efficace de Jacques Deray. La musique d'Ennio Morricone vient judicieusement relancer le rythme et les répliques d'Audiard, souvent drôles, permettent à l'action de se relâcher. La course de voitures dans les rues de Paris, sous le métro aérien, entre une Plymouth Volare 1976 et une Ford Mustang 1967, ainsi que la poursuite à pieds dans le Port de Marseille constituent un double hommage au cinéma américain (Bullit et French Connection). Bel exemple de savoir faire du cinéma d'acteur français des années 80, bon film policier punchy.
Le Marginal est un film policier français qui met en avant Jean Paul Belmondo dans le rôle du commissaire Jordan qui veut mettre un terme au trafiquant de drogue Mecacci, interprété par Henri Sylva. Un film français spectaculaire, avec des fussillades, des courses poursuites et des cascades. Un film où l'action règne et qui nous emmene dans les bas fonds de Paris et son monde de la nuit. Un film qui estvsimple et efficace où on ne s'ennuie pas. Un classique dans la filmographie de Belmondo.
Quel dommage ! Cette volonté de guignolade à outrance bousille le film. Belmondo quinquagénaire est encore dans une super forme physique et surtout il maîtrise bien son jeu d'acteur, de comédien dirait son pote Delon. Jacques Deray sait filmer. Il choisit bien et dirige bien ses acteurs. Les scènes de bas-fonds, de bars louches, d'endroits mal famés sont bien rendues. Mais il est obsédé par les poursuites en bagnoles ou en hélicoptère, les cascades, les bagarres à coups de poing. Audiard s'est retiré du générique mais était ce Audiard qu'il fallait ? En réalité, si on parcourt l'oeuvre de Deray, on constate qu'il n'a jamais réalisé de film original et marquant. Le pouvait il ? Ce Marginal se voit cependant sans déplaisir, grâce à Belmondo, bien sûr, et aussi grâce aux décors, à leur mise en scène, aux figurants qui l'animent. On se dit chaque fois que la mayonnaise va prendre, qu'une tension dramatique va prendre corps. Patatras, pas de mayonnaise mais de l'eau de boudin, des dialogues médiocres et des cascades envahissantes. Deux bons points à signaler : la charmante Sottomayor petite amie de Bébel et la musique de Morricone.
Un solide polar taillé sur mesure pour Jean-Paul Belmondo. Le scénario est certes déjà vu mais nous réserve des dialogues croustillants signés Michel Audiard, une musique parfaite signée Ennio Morricone, des scènes d'actions spectaculaires et des seconds rôles très bien joués. Pas le meilleur de Bébel (Peur sur la ville, L'As des As ou L'Alpagueur sont d'un niveau supérieur pour moi) mais un film policier agréable des années 80 qui se laisse suivre tranquillement.
Un polar efficace de Jacques Deray bien que mineur dans la carrière du grand Belmondo toujours à son top entre punchlines et cascades spectaculaires (dont une superbe poursuite en bagnole réglé par Rémy Julienne). On passe un bon moment devant ce "Marginal" même si les clichès y sont légions (les prostitués, les boites gay, les drogués..). Bonne BO d'Ennio Morriconne.