Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jean-luc G
47 abonnés
735 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 28 octobre 2016
Nous avions renoncé à voir ce film enregistré en Version française il y a quelques années. Cette fois-ci, nous avons pu le voir en v.o… Ayant pourtant vécu 5 ans en Angleterre, nous n’avons quasiment rien pu comprendre !!! Voilà qui explique tout la coupure entre les personnages que filme Len Loach et le monde des gens « normaux ». Le langage comme signe de discrimination sociale est l’un des fondements de la société britannique. Ici on est servi, et si vous ne connaissais rien aux pires injures anglophones, c’est le moment de vous y mettre. A part cela, Loach n’est que rarement un cinéaste gai, vu les sujets qu’il choisi, mais avec Liam, cet ado de 16 ans, on touche le fond. Pas une lueur d’espoir, pas la moindre éclaircie à l’horizon. Son rêve dérisoire de sortir sa mère de la drogue et de la prison par des moyens tout aussi illégaux et condamnables, est attendrissant et déroutant. L’exclusion produit l’isolement, la pauvreté engendre la violence et les pouvoirs mafieux. Triste leçon d’existence, seule la sœur de Liam tente de surnager dans cette famille au destin écrit d’avance. Loach dirige avec maitrise des acteurs jeunes, incarnant à la perfection des délinquants nés, et conduit son histoire avec précision et entêtement. Il dénonce, mais cette réalité qu’il expose est tellement loin de l’univers de Monsieur Tout le monde qu’il n’est pas sûr qu’elle nous remette vraiment en question. C’est probablement la limite de son cinéma militant, ici loin de ses bases habituelles plus ouvrières. On se dit : ce n’est pas possible de vivre ainsi. And so what? Fucking life, chienne de vie. Le lendemain, on passe à autre chose, et on se dit qu’on moins dans Looking for Eric, à partir de la même situation d’impasse sociale, on se marrait un peu plus et que le petit caïd du coin se faisait ridiculiser. Ici, Loach a raconté une situation d’un noir profond et pas brillant dans une Ecosse où les mines de charbon et les chantiers navaux ont tous fermé. Emigrer ou dealer, that is the question. TV - oct 16
La deuxième fois que je tombe sur un film de Ken Loach ( La part des anges ), deux réussites ! Sweet Sixteen est un uppercut, une - lente - plongée dans le quotidien de ce gosse un peu mal barré. Un choc émotionnel, un film qui marque et dont je vais me souvenir ! J'attaque aux plus vite les autres long métrages de ce type que je trouve de plus en plus brillant et attrayant.
Comment ne pas être déçu par Sweet sixtenn. Le mal être des jeunes anglais a mainte fois été exploité au cinéma et d'une façon plus habile, plus punchy, réel . Non pas que l'histoire ne tient pas debout mais il manque un brin de réalisme, de larme, de conviction dans les actions des personnages qui ne sont pas des foudres de guerre dans leur jeu d'acteur. Un film presque ennuyeux qui narre une histoire pseudo sentimentale entre une mère en prison et son fils délinquant.
complétement fan du cinéma social de Ken Loach, celui-ci ne diffère pas des autres en ce sens qu'il est une réussite totale, d'une justesse absolue, bouleversant et criant de vérité de bout en bout.
Ken Loach avec cette histoire renoue de la plus belle manière avec ce qui a fait son succès. Ce drame social est très touchant et dans certaines scènes révoltant. Des jeunes acteurs qui sonnent vrais et des dialogues crédibles. La dernière partie du film est bouleversante.
Excellente chronique sociale comme Ken Loach sait si bien les faire. Bons acteurs, bon scénario, bonne bande son... rien à reprocher à ce film qui prouve encore une fois que son réalisateur est une valeur sûre. Jamais de fausses notes dans sa filmographie, mais il manque toujours un petit quelque chose qui permettrait d'élever l'oeuvre au rang de chef d'oeuvre.
Ken Loach signe un film éblouissant où la chronique sociale se nappe d'un polar haletant. La caméra trouve toujours le juste point de vue, prend sa place et nous entraîne sans concession. L'histoire est poignante et ne souffre d'aucun didactisme. Les acteurs sont d'une sincérité bluffante.
Un film dur et typique de Ken Loach sur des adolescents paumés. La mise en scène est dépouillé mais c'est un bon film, réaliste, avec un interprétation de très grande qualité.
Un film purement anglais qui nous fait voyager à travers l'histoire d'un jeune ado décidé à ne pas laisser tomber sa mère qui va bientôt finir de purger sa peine de prison. Un superbe récit avec beaucoup d'émotions, de brutalité et à la fois de douceur. De très bons acteurs, en particulier le protagoniste, criant de réalisme malgré son jeune âge. De belles images, avec un B.O intéressante, il y a tous les ingrédients pour faire un bon long métrage. Ken Loach maitrise bien son sujet, car comme dans 'Bully', il nous fait découvrir cet univers des jeunes, que les adultes n'arrivent pas toujours à cerner. Un dénouement poignant, pour conclure. A recommander !
Très bon film social, qui nous dépeint un personnage atypique, un jeune de 15 ans qui doit se débrouiller pour faire fonctionner sa famille. Bon scénario, quoiqu'un peu inégal. Quelques longueurs ont fait que mon attention a dérivé un peu, mais les moments forts du film rattrapent le tout. Encore une fois, Ken Loach nous offre une vision un peu pessimiste de la situation des gens infortunés d'Angleterre, qui dérivent et dérapent, et essaient de trouver leur voie.
Un drame social qui perd très vite de l'intérêt. Un rythme entrecoupé en permanence de petits trafics avec des longueurs totalement inutiles. On souhaite analyser les conflits, les malêtres et les attentes, et on est pollué par de la bobine dispensable. Tout juste la moyenne 2.5/5 !!!
Ken Loach nous décrit la tentative d'un adolescent d'échapper à son quotidien social et familial désastreux, tentative qui passera par un traffic de drogue. Alternant moments de sympathie envers les personnages et séquences difficiles, "Sweet sixteen" doit sa réussite au style percutant du réalisateur britannique, mais également à une brochette d'acteurs convaincants (et à l'accent local fort prononcé !), et immerge le spectateur dans un environnement trop peu abordé dans le cinéma. Très recommandé.