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Un visiteur
4,5
Publiée le 12 août 2010
Un vrai film social anglais. C'est juste, dur, rugueux, nerveux, un peu plombant même et surtout illuminé par la prestation coup de poing de Martin Compston.
Ken Loach dresse le portait d'un adolescent des quartiers populaires, Liam, livré à lui-même. L'intrigue est bien amenée, en particulier l'enlisement progressif de la situation de Liam et l'évolution de ses relations avec sa sœur et son meilleur ami. Le film est rythmé par une BO bien choisie et des prises de vue toujours justes. Seul bémol : j'ai eu du mal à cerner le personnage de la mère de Liam, dont le look (bien habillée, bien maquillée, avec des boucles d'oreilles) ne correspond ni à sa situation (en prison) ni à son caractère (complètement paumée). L'interprétation assez quelconque de l'actrice y est sans doute aussi pour quelque chose...
L'histoire d'un adolescent confronté à la misère et la violence. Le film est à voir en VO, les acteurs ayant un accent incompréhensible et proférant des insultes tous les deux mots, on est bien loin des jeunes de bonne famille. Un grand film que j'ai d'ailleurs vu à l'âge de 16 ans.
Je pense qu'il faut le voir en V.O. sous titrée ( sous titrée parce que l'accent des acteurs est très prononcé, et même si on se débrouille en anglais : ça le fait pas ). C'est un très bon film, à la fois dur et émouvant. Mais on ne s'attendrit pas dans ce film, un très bon rythme, parfois on rigole... Evidemment c'est du Ken Loach, si vous êtes allergique laissez tomber. Pour ma part, j'adore.
Arte nous propose Sweet Sixteen (au moment où sort Moi Daniel Blake) un Ken Loach que je n'avais jamais vu. Un bon film, pas chef d'oeuvre, trop de scènes de trafics, trop de personnages caricaturaux, mais aussi un beau portrait d'un adolescent prêt à tout par amour pour sa mère.....Les acteurs sont très bons, mais j'ai fini par être incommodée par la quantité de "fuck" entendue dans le film, c'est d'ailleurs le seul mot que je reconnaissais dans la VO, le reste étant parlé avec un accent incompréhensible pour mes oreilles françaises....
Un film bouleversant, d'un réalisme qui prend à la gorge. Quelques longueurs parfois mais qui ne ternissent pas le résultat final. La peinture d'un monde qui semble voué à l'échec et à la déchéance, sans espoir.
j 'aime bien qu'un film traite de faits de société mais en même temps je ne suis pas preneur et fuis un certain "cinéma vérité" décrivant le quotidien d' un personnage ou d' un groupe de personnages sous prétexte de montrer la vraie vie ( représentatif aussi d'un certain cinéma français que l'on retrouve souvent sur Arte du style" lulu femme nue" ) Sweet sixteen échappe heureusement à cette catégorie de films que je fuis car reposant sur un scénario véritablement travaillé et sur une ligne directrice qui nous transporte vers autre chose que la simple description d'un milieu défavorisé . . Ken Loach nous offre un portrait réaliste et sensible d'un adolescent tombant dans la délinquance en décrivant finement le rapport de dépendance affectif qu'il entretient avec sa mère trop femme vis à vis des hommes pour remplir et assumer son rôle de mère vis à vis de lui. C'est précisément ce rapport de dépendance qui par un effet de front renversé l'amène à se sentir responsable de sa mère et à glisser de plus en plus dans la criminalité pour pouvoir lui offrir un avenir qu'il idéalise dans sa tête. Bien que très différent, le film n'est pas sans rappeler les 400 coups de François Truffaut qui décrivait également le parcours délinquant d'un enfant ( et non adolescent) dans le contexte familial d' une mère mal aimante et d'un père fuyant ses responsabilités et se concluait de la même façon par une séquence finale particulièrement forte montrant le héros finissant son parcours devant la mer ( symbolisant l' impasse dans lequel il se trouve ( il ne peut aller plus loin) ou au contraire le sentiment que tout reste malgré tout possible (face à l'immensité de la mer )?) . Néanmoins contrairement au 400 coups que j'ai trouvé beau de bout en bout, je n'ai été pris par sweet sixteen que dans sa dernière partie qui donne une autre dimension au film et ai été moyennement captivée par la première partie qui décrit de manière classique la vie délinquante d'adolescents dans un environnement urbain déshérité, vu mille fois au cinéma ( en tant qu'ancien habitant d'une zup, le regard attendrissant, voire compatissant que porte Ken Loach sur des délinquants qui dans les faits pourrissent la vie des quartiers défavorisés m'énerve aussi un petit peu ).
Très bon film sur la délinquance. Le point fort de se film est son coté très réaliste, loin des clichés Ken Loach nous fait rentrer pendant quelques jours dans la vie de Liam! Touchant...
Un très beau film sur les adolescents qui vont mal. De nombreux thèmes sont abordés, la drogue, la prison, l'absence de vie de famille, le vide, le manque de repères... Les acteurs sont très convaincants, l'histoire est réaliste, le scénario est superbe... Un film assez peu médiatisé finalement, et c'est bien dommage!
Clichès sur clichès. C'est mou et convenu d'un bout à l'autre. Et le pire du pire ce sont les doublages français qui rendent encore plus morne et triste ce film. Les acteurs ont l'air "bébêtes que ça fait pitié. Il y avait peu être mieux à faire avec ce sujet.
Mon premier Ken Loach, et je n'ai pas été déçu. On parcours la vie de cet adolescent qui veut à tout prix s'en sortir dans sa pauvre vie, peu importe les moyens pour y parvenir. Ayant vu tous les grands films sur l'adolescence, je peux vous affirmer que celui-là est un des meilleurs (le meilleur étant "Bully" du grand Larry Clark).
Un film charnière dans la carrière du réalisateur : son apogée en terme de critique sociale. Souvent trop didactique (voire même simpliste), Ken Loach s'attache ici aux personnages et délaisse son côté moralisateur. Le meilleur moyen de convaincre... et surtout le meilleur moyen de faire un grand film.
Une grosse claque, je vois pour la premiére fois un film de Ken Loach; Scénario extraodinaire, sans flash back, qui se suit et plonge de plus en plus dans le drame, à la fois social et familial, mais tout en restant sobre et réel, ce qui nous blesse encore plus, jusqu'à la fin, finissant sur un plan superbe. Un film superbe, j'en reviens toujours pas, grandiose. (Chapeau à l'acteur qui incarne Liam).