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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 octobre 2016
Du cinéma comme on aimerait en voir plus souvent . C est un tableau hyperealiste de l Angleterre glauque et misérable dépeint par un excellent lien Loach. Un bijou ! Le jeune acteur tient ce film a bout de bras . Je suis epoustouflee . Dur , poignant , on fait pas dans la dentelle ici , c'est du brut ! J'ai adoré
Merci Arte de diffuser d'aussi bon films. Vu il y a quelques années grâce à la seule chaîne nationale et gratuite qui programme encore une vraie programmation culturelle.
Très bon film mettant en place une histoire originale sur la vie d'un garçon attendant que sa mère sorte de prison et baignant dans des conditions sociales difficiles qui le contraignent à vivre dans le trafic. Tout cela étant interprété par de très bons acteurs.
Ken Loach se plait à réaliser des films qui dépeignent la misère sociale de la société dans laquelle on vit. Avec Sweet sixteen, il pose sa caméra dans une banlieue écossaise, où un jeune adolescent de 16 ans se retrouve confronté malgré lui à misère et violence et signe là un film très réussit. Martin Compston, qui incarne Liam na beau avoir eu aucune expérience cinématographique auparavant, il porte le film à lui tout seul. En bref, on trouve là un film poignant, intense et surtout très réaliste.
Du grand drame social et c'est rare. On cherche pas à vous faire la morale (ouf), les acteurs sont "normaux" (ouf) et le scénario est tout simplement bon. Le sujet de la drogue est un peu surfait, c'est sûr, mais là, il est justement employé pour montrer un drame chez les bofs. Le cinéma que j'aime, simple, divertissant, qui vous montre comment des gens vivent ailleurs, et un film qui reste en mémoire.
J'ai vu ce film lors de sa sortie mais il m'a beaucoup marquée. C'est pessimiste mais très beau et on comprend le pourquoi du comment sans tomber dans le misérabilisme. Magnifique
Mais comment ne pas aimer ce film? On se laisse totalement absorber par cette peinture sociale d'une Angleterre justement trop souvent caricaturée dans certains films. Contrairement à certaines critiques je ne vois là aucuns clichés, c'est peut être justement parce que les situations sont trop vraies qu'elles peuvent laisser certaines âmes baignées de navets sceptiques... Tout est juste : les acteurs sont géniaux, le scénario nickel, la scène de fin d'une cruelle beauté. On le vit ce film ! Il me marquera à vie.
Pourri de chez pourri, on va de clichés en clichés . je suis tres decu de Ken Loach... le grand jeu auquel on peut s'adonner en regardant ce film c'est de deviner le scenar a lavance ...
entre le pauvre petit garcon qui va devenir dealer malgré lui ... et la mere en prison ki une fois sortie reste avec son ancien mec qui est pourtant le dernier des salauds !!c vraiment du nimporte koi messieurs dames.
Ah non la meilleure du film c'est quand meme là où il demande a une vieille dame "c par où les drogués ? "(junkie dans le film) et elle lui repond ! mais c'est vraiment nimporte koi !!
Comme à chaque fois, je ne ressort pas indemne des films de Ken Loach. Je me suis lancée hier pour voir ce film (courage :) ), sachant que je resterais un bon moment marquée... Cela n'a pas raté ! Ken Loach a ce don de nous confronter à la réalité comme personne. Absence de clichés (bien trop nombreux sur ce sujet), une caméra qui nous confronte à la "vraie vie" ; celle qui blesse. Il n'embellie pas, il nous montre. Personnellement, c'est le meilleur film sur ce sujet, aujourd'hui extrémement sensible, et beaucoup étudié, qu'est les problèmes des cités et leurs impacts sur les jeunes. Les acteurs sont excellents, l'intrigue des plus réalistes, les personnages terriblement attachants. On retrouve, bien sur, la structure des films de Loach, et lorsque l'on connait bien sa filmographie, on a beau savoir comment cela va terminer, on ne décroche pas : on espère, et on ne s'apitoie pas. Ce qui, pour moi, est sans conteste la meilleure preuve de sa réussite... Un géant du cinéma ne peut nous offrir que de l'or... et chacun de ces films est une claque dont on ne ressort pas indemne mais très enrichi ! Sweet Sixteen tout particulièrement. Encore merci Monsieur...
Ken Loach nous emmène en Ecosse, dans un milieu populaire - ambiance briques rouges des cités ouvrières - où la reproduction sociale joue à plein régime. Un gosse éperduement épris d'amour pour sa mère, va tout faire pour lui offrir une vie de rêve... quand elle sortira de prison. Petit délinquant, Liam (Martin Compston), va vouloir jouer aux durs, s'acoquiner avec des gros trafiquants, à la manière d'un De Niro dans « Taxi Driver ». Son but : ramasser suffisamment d'argent pour acheter un mobil-home à sa mère et vivre enfin une vraie vie de famille, loin du beau-père qu'il exécre par dessus tout. Le personnage du jeune homme est en tension permanente entre son humanité - caractérisée par ses profonds sentiments d'amour et d'amitié ; et l'inhumanité du crime et du meurtre - on lui enjoint de tuer son meilleur ami. Le gamin de 15 ans oscille entre les deux, sur le fil du rasoir, prêt à basculer irrémédiablement d'un côté ou de l'autre. « Sweet sixteen » est encore un film sur la misère sociale au Royaume-Uni. Mais si Ken Loach ne le faisait pas, qui le ferait ? Au plus près de la réalité, le film montre la vie quotidenne faite de violence, de misère, mais aussi de joie et d'amour. Loach ne verse jamais dans le misérabilisme, il se contente de raconter la vie vraie.