Avis sur Les Tueurs de San Francisco

Le film est restauré, le format scope respecté et on peut enfin apprécier à sa juste valeur ce pur polar à l'ancienne. Delon anticipe déjà sur ce qu'il fera plus tard avec Melville et on ne présente plus Ann-Margret, à tomber par terre. C'est noir, très fifties, avec en prime la musique de Lalo Schifrin. Un pur moment de cinéma.

On comprend la fascination qu’a put ressentir John Woo dans sa jeunesse à la vision de ce film : Delon y est plus félin que jamais, la mise en scène jazzy est très inspiré, elle est rythmée par la musique de Lalo Shiffrin, la photo met magnifiquement en valeur les rues de San Fransisco, l’histoire est belle et violente, la fin est d’une noirceur absolue. Une des plus belles réussites de Ralph Nelson.

Un film de gangsters Américain qui a une particularité d'avoir comme vedette principal Alain Delon qui était une grande star mondiale dans les années 60 !!!! Réalisé par le cinéaste Ralph Nelson, ce polar raconte la rédemption d'un ancien prisonnier qui hésite entre se ranger et, faute de dettes, monter un holp up qui vaut 1 million de dollars avec son frère. Dés le début du film suite à un braquage qui a fait une victime mortelle, le héros principal sent que quelqu'un veut le pieger alors qu' il est innocent, deux histoires qui en résument une. Tout cela est remarquablement bien filmé et trés bien écrit. Alain Delon est excellent à ces débuts aux cotés de la belle Ann Margret qui joue son épouse, Van Heflin impeccable dans le role de l'ami policier tout comme Jack Palance dans le role du frère. Un film peut etre méconnu qui vaut le coup d'oeil, ne serait-ce pour voir Alain Delon dans un bon film Américain ce qui est rare dans sa carrière d'acteur.

un joli style avec le casting qui va bien pour ce polar en noir et blanc, dommage en revanche que cela manque de rythme, la première partie parait longue et on a le temps de noter les incohérences. La fin corrige le tir.

Au mitan des années 1960, Alain Delon possède déjà une filmographie étoffée (vingt longs métrages) qui compte quelques films marquants avec des très grands réalisateurs comme René Clément, Luchino Visconti, Michelangelo Antonioni ou Henri Verneuil. Son assurance et sa beauté le pousse naturellement à tenter sa chance à Hollywood. Son premier film sans doute le plus intéressant est tourné sous la direction de Ralph Nelson, réalisateur venant de la télévision qui livrera une filmographie parcimonieuse mais souvent intéressante. A ces côtes pour sa première incursion dans le cinéma américain, Delon est plutôt bien entouré avec la très jolie Ann Margret elle aussi au summum de sa beauté, et les deux pointures que sont Van Heflin et Jack Palance. “Les tueurs de San Francisco” dont le scénario est écrit par Zekial Marko à partir de son roman lorgne de temps à autre et de manière plutot convaincante vers le film noir autour d’une intrigue qui voit spoiler: un petit malfrat bien décidé à se retirer des affaires se faire rattraper par son frère (Jack Palance) qui a besoin de lui pour un coup mirifique
. Le jeune Eddie Pedak (Alain Delon) a d’autre part sur le dos part un flic sur le retour (Van Heflin) qui entend lui régler son compte définitivement depuis que celui-ci lui a tiré une balle dans le ventre lors d’une opération de police. Pris dans l’étau Pedak va être spoiler: victime d’une sorte de machination qui semble le mener tout droit à la chute
. L’ensemble au ton réaliste grâce à la photographie de Robert Burks qui a œuvré sur les meilleurs films du grand Alfred Hitchcock et bien rythmé par la musique de Lalo Schifrin s’avère prenant malgré la nécessité pour un spectateur français d’admettre que Delon s’exprime en anglais. Le film dont on comprend très vite que dans la tradition du film noir américain il sera tragique, réserve une fin tout à la fois émouvante et sans pathos, où Ann Margret s’avère tout-à-fait convaincante. Exercice pas si facile à mener à bien. Alain Delon était satisfait de cette première expérience qui le verra malgré tout retourner après deux films nettement moins réussis vers son meilleur lieu d’expression qu’était la France. Il eut quand même été dommage que les rencontres avec Jean-Pierre Melville et Joseph Losey ne se fassent pas. S’il faut voir un film américain d’Alain Delon c’est bien “Les tueurs de San Francisco”, nerveux, solidement interprété et sans trop de concession aux canons du genre.

Un film américain avec notre Alain Delon en pleine forme et beauté, cela ne peut se rater même si le réalisateur n’a pas toujours les bonnes idées pour meubler les passages dans lesquels l’action baisse d’intensité. Ralph Nelson étant avant tout habile dans les séquences mouvementées. Van Heflin est un peu trop âgé, il n’a pas su s’adapter comme Gabin avec Becker, c’est une des faiblesses de ce film. Anne Margret crie beaucoup, à la limite de l’hystérie parfois, Jack Palance tient la route comme d ‘habitude. Il reste le scénario, ultra classique qui ne laisse pas place à la surprise malgré quelques détails de scrip bien imaginés.

A la manière des grands polars, l'histoire d'un solitaire harcelé et finalement persécuté dont tous les tentatives louables pour se sortir d'un traquenard en tout point abouti n'aboutissent pas. Un peu vieilli mais sombre, Once a Thief est le parfait film noir.

échec commercial aux état unis, comme en France 749 282 entrées , pour ce film qui aurait mérité un meilleur accueil du public, les tueurs de San Francisco produit par le grand producteur français Jacques Bar, tourné en scope noir et blanc avec Alain Delon qui tournais son premier film à Hollywood sous la direction de Ralph Nelson. les critiques américains se montrent plutot aimables envers l acteur Français, et certains le rapprochent meme de Richard Widmark une comparaison flatteuse. le film bénéficie d une très bonne distribution. d acteurs confirmés comme Jack Palance,et Van Heflin, Jeff Corey, de la très belle Ann Margret, et de l inquiétant John David Chandler. cette qualité américaine qui fait des tueurs de San Francisco un vrai film noir avec ces scènes de violence sans concessions, bref un très très bon polar. la musique est composée par le très grand compositeur argentin Lalo Schifrin, auteur du célèbre thème de la série mission impossible