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    Vivre
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    BlindTheseus
    BlindTheseus

    256 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2009
    La bonne critique sociale de ce film en fait une oeuvre implantée dans la réalité et surtout l'histoire du Japon ; avec l'histoire de ces gens déçus à qui l'on avait promis un futur sûr en dépit de quelques moments inégaux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2008
    Ca faisait bien 5 ans qu'un film n'avait reussi à me tirer une larme. D'une finesse extreme, Kurosawa se detache du cinema "historique" (retenez les guillemets) et nous livre une fable sociale (qui depuis 56 ans n'as pas pris une ride) impertinament juste sur qu'est ce que l'humanité et, surtout, qu'est ce qu'une vie, quel est son poids, son interet? Un film en deux partie extremement bien monté sur les desillusions et la reconstruction soudaine de la vie d'un homme mourant. Tendre et violent, beau et laid à la fois humain et monstrueux: ce film est une ode à la vie mené avec perfection decrivant aussi bien à quel point la vie est precieuse que comment les hommes la gache.
    Elsa S
    Elsa S

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2011
    Watanabe , tout comme ses collègues , à la mairie , a passé une grande partie de sa vie derrière son bureau et sa carrière s'est déroulée à ne pas faire grand'chose , à entasser des dossiers puis à les classer , " sans suite ."
    Lorsqu'il apprend qu'un cancer lui ronge l'estomac et qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre , il se dit qu'il va donner un sens à sa vie . Il essaie bien de se confier à son fils , puis renonce : ce fils et sa femme ne l'estiment guère et , même le dédaignent , pensant surtout , que , lui mort , la maisonnette où ils habitent tous les trois semblera moins étroite .
    Watanabe , alors , décide de "vivre sa vie " , il rencontre un romancier , s'achète un chapeau blanc et fait le tour des boîtes avec lui .
    Le matin venu , il est dégrisé , son chapeau est sale et la mort est toujours là , à l'attendre .
    Il décide alors de tomber amoureux , il invite une jeune collègue à déjeuner , mais le cœur n'y est pas ...
    C'est alors qu'il comprend qu'il peut réaliser une grande chose et que c'est par le biais de son poste à la mairie qu'il peut y arriver . Une chose minuscule et immense : créer un terrain de jeux pour les enfants du quartier qui pataugent dans un endroit insalubre infesté de moustiques .
    Dès lors , et jusqu'à sa mort , il fait le siège des administrations , essuyant les refus ou les réponses gênées de ses anciens collègues .
    À force d'obstination , il obtient la réalisation du jardin .
    C'est ce chemin de croix qui nous est conté lors de sa veillée funèbre . Ses collègues sont réunis , ils sont d'abord sur leur quant-à-soi , puis , le saké aidant , ils ouvrent un peu leur cœur , le fils découvre son père .
    Ce film , le chef d'œuvre de Kurosawa , est ponctué de scènes extraordinaires comme celle où Takeshi Shimura chante " Gondola no Uta " dans le bastringue , une chanson où il est question des roses de la vie et de l'urgence qu'il y a à les cueillir .
    Cette scène est une des plus belles du cinéma , avec les mouvements du rideau de perles qui se balance , les danseurs qui se lèvent pour une danse simplement , se figent puis fuient la piste en fixant Watanabe , en fuyant la mort .
    La seconde scène-clé du film est celle où Watanabe , assis sur une balançoire de son parc enfin achevé , commence à chanter " Gondola no Uta " ; la mort arrive , il la voit venir , il a tenu la promesse qu'il s'était faite de " Vivre " et il n'a pas peur : il a vécu .
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2007
    Inspiré par le néoréalisme italien, Kurosawa signe ici une oeuvre profondément humaniste qui témoigne de l'état du Japon d'après-guerre. Il y dépeint une administration extrêmement mal organisée, qui fuit le travail et les responsabilités et abrutit ses employés, les "vissant" sur leur sièges en leur ôtant le goût de la vie. C'est dans ce contexte qu'évolue Kenji Watanabe, employé modèle (30 ans de bons et loyaux services), complètement amorphe (le système a gagné et l'a vaincu), et qui apprend soudainement l'imminence de sa mort. Après une phase douloureuse de constat sur la pauvreté et l'inutilité de sa vie (très bon jeu expressioniste de Shimura Takashi), notre héros décide enfin de vivre pleinement le peu de temps qui lui reste et se met à chercher le but de son existence. Cette histoire est l'occasion pour Kurosawa de nous donner sa vision du sens de la vie: vivre c'est agir, mais agir pour le bien des autres. Magnifique leçon de vie qui puise dans ce qu'il y a de meilleur chez l'homme et qui trouve une résonnance particulière dans nos sociétés modernes, apogées de l'individualisme. "Vivre" est une oeuvre touchante mais qui au-delà de çà nous expose des valeurs morales d'une grande importance. La fin du film est d'une justesse démoralisante: on y voit les employés de la mairie qui, sous l'effet du saké et admiratifs de la grandeur de leur chef décédé, décident d'agir pour le bien de tous et de se mettre au travail. Ces belles intentions sont oubliées dès le lendemain, de retour à leur bureau où la loi du système reprend ses droits. Sur le fond, "Vivre" est sûrement la plus belle réalisation de son auteur. Indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Si Akira Kurosawa reconnaissait admirer V. De Seca et être influcencé par le mouvement néo-réaliste italien au lendemain de la seconde guerre mondiale, il considère aussi Vivre comme l'oeuvre qu'il préfère à travers sa titanesque filmographie. Ce conte sur le sens de la vie et de son utilité dévoile un profond humanisme d'une naïveté assez "Capresque", et à l'essence purement chrétienne. Ainsi, un homme ordinaire et vieillissant, noyé dans sa vie banale et de bureaucrate apprend un jour qu'il est atteint d'un cancer, et qui ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Durant le récit, il cesse de se laisser porter impuissament par la vie pour véritablement vivre, et profiter de la vie avant qu'il ne soit trop tard. Une première partie présente le changement que prend cette nouvelle sur sa vie et sa conception de l'existence, représenté par un chapeau blanc qui coiffe désormais sa tête. Dans la seconde partie du film, le film diffère dans sa structure et se constitue principalement d'une unique scène où des collèges de travail l'ayant connu se retrouvent pour son enterrement. Il parle de lui, évoque son changement qu'ils n'ont pas comprit au premier abord et se rémémore les derniers moments passés avec lui. Une série de Flashback à la fois court mais puissant dans leur message nous montre les derniers instants de sa vie et le dernier combat qu'il a mené, à savoir laisser une trace de ce qu'il est devenu, et non pas de ce qu'il était, dans ce monde.
    La reflexion métaphysique et personnelle de vivre est riche, illustrée avec de la détresse ( en témoigne ce montage rapide et l'allure pressante que prend le film à mesure que la santé se dégrade ) et fonctionne en adéquation avec le jeu tragique de T. Shimura qui sait être tellement digne et admirable dans ce combat pourtant perdu. Cet employé de l'administration pourrait aussi représenter pour certains le symbole d'un Japon qui meurt à la fin de la seconde guerre mondiale pour renaitre de ses cendres encore ardentes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ceux qui peuvent encore douter des qualités de Kurosawa peuvent regarder cette leçon de cinéma et en tirer les leçons. Car seul un "Citizen Kane" peut surclasser ce pur chef d'oeuvre dans sa mise en scène et dans sa narration.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je n'ai pas beaucoup aimé la première partie du film et les premières déambulations du héros, mais ensuite, l'apparition de la jeune femme puis la construction en flashbacks sur la fin donnent tout l'interêt au film. Dans l'ensemble, ça m'a fait penser à La Vie est belle de Capra, avec la même morale, à ceci près que Kurosawa l'applique à la société bureaucratique japonaise dont il fait globalement la critique. A voir.
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