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    Le Masque arraché
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    3,9
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    12 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Belle découverte. Un thriller très efficace avec Joan Crawford et Jack Palance, que je connaissais assez mal tous les deux et qui sont pour beaucoup dans la réussite du film. L'intrigue est prenante, la côté angoissant est mis en scène avec juste ce qu'il faut d'outrance pour se sentir dans l'ambiance du cinéma de ces années-là, mais sans lourdeur comparé à d'autres films de l'époque. La fin est un peu abrupte, il manque une scène pour boucler tout ça en beauté selon moi, mais c'est un très bon film, injustement méconnu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 mai 2016
    Dans les années quarante-cinquante, le cinéma américain (principalement) a produit des centaines de films noirs (polars), avec des scénarios pour la plupart bien élaborés. Parmi ceux-ci, plusieurs font figure de chef-d’œuvre et ce « Sudden Fear » de David Miller est l’un des meilleurs. Sur une trame particulièrement travaillée, le réalisateur a construit une énigme incontestablement bien échafaudée avec des acteurs de tout premier plan, en l’occurrence Joan Crawford et Jack Palance, les deux principales stars sur qui repose toute l’histoire. Joan Crawford est absolument sublime dans sa composition de femme d’abord follement amoureuse puis femme traquée et enfin femme intrigante. Le couple va jouer au chat et à la souris mais qui va gagner ? Le mystère et le doute planent jusqu’à la fin et c’est ce qui fait la force de ce film. Le scénario repose presque entièrement sur les épaules de Joan Crawford. Jack Palance n'est pas en reste dans un rôle de double jeu qui lui va comme un gant. A voir et à revoir.
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2018
    Un film presque parfait nonobstant la longue exposition qui aurait sans doute pu être raccourcie. On pourrait aussi chipoter en disant que Crawford en fait peut-être un peu trop, ou que le coup de théâtre qui va tout déclencher fait un peu facilité de scénario, mais est-ce si grave ? Car effectivement après ce coup de théâtre le suspense ne nous quitte plus avec y compris des scènes d'une inventivité diabolique (le petit chien mécanique)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2011
    Très bon film méconnu. Tout commence avec une banale audition qui va se transformer en une belle histoire d'amour pour se terminer en un film à déconseiller aux claustrophobes. Joan Crawford joue un rôle de dingue, pas au sens propre, mais elle n'est pas loin de le devenir vers la fin du film. C'est surtout que c'est un personnage qui évolue énormément le long du film, au début elle est cette femme riche éperdument amoureuse et un peu naïve sur les bords. Ensuite elle devient l'héroïne en détresse traquée tellement attachante qu'on en envie de traverser l'écran pour aller délivrer. Mais c'est vers la fin qu'elle fascine le plus, quand elle se transforme à son tour en véritable criminelle calculatrice. Un très beau rôle dans sa carrière et une formidable performance de Crawford.
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2017
    Réalisateur un peu (beaucoup) oublié aujourd'hui, David Miller est pourtant l'auteur d'une poignée d'excellents titres dont « Le Masque arraché » fait clairement partie. Très bien mis en scène, doté d'une photographie de premier ordre et reposant sur un scénario de facture relativement classique mais fort solidement construit et mené, ce film noir a une sacrée allure et tient sans mal la distance du début à la fin. Certes, pas de rebondissements spectaculaires, ni de révélations incroyables auxquelles on repense des jours plus tard. Mais il y a une grande cohérence d'ensemble, Miller prouvant avec brio qu'on peut offrir une histoire prenante sans en mettre forcément plein la vue, l'impressionnante maîtrise dont il fait preuve à plusieurs reprises spoiler: (la poursuite finale est un modèle du genre)
    forçant le respect. Et sans être le gros point fort du film, le trio Joan Crawford - Jack Palance - Gloria Grahame fait quand même bien le boulot (avec une petite préférence pour la dernière), exprimant bien les différents enjeux et forces en présence du récit. Une belle réussite, que la sortie en DVD permettra au maximum (du moins, je l'espère!) de (re)découvrir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Malgré un début quelque peu conventionnels, on entre dans le film de suspense assez vite lors qu’elle entend l’enregistrement. Tout s’assombrit ensuite. Et la course finale est franchement haletante. Il y a le frisson certes mais aussi la peur et le dégoût par le regard de cette femmé dans le miroir et les larmes qui coulent.
    Très bon film
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    Les scènes d'exposition sont un peu longues, sans jamais être ennuyeuses, mais le rythme s'accélère et la tension ne fait que monter jusqu'à la chute. La musique d'Elmer Bernstein sert à merveille ce thriller qui bénéficie aussi d'une photo magnifique. Joan Crawford donne une véritable crédibilité à un personnage pourtant classique et Jack Palance impressionnant par sa carrure et sa présence. On remarquera la science des détails déployée par le réalisateur, notamment avec la scène du chien mécanique. Bien des polars contemporains pourraient en prendre de la graine. Dans un style un peu différent, David Miller n'a ici rien à envier à Hitchcock !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Depuis 1946 et son Oscar pour "Le roman de Mildred Pierce" de Michael Curtiz, Joanne Crawford a définitivement gagné ses galons d'actrice après avoir grimpé difficilement les marches la menant vers la gloire, sans arrêt en lutte avec la grande Greta Garbo au sein de la MGM puis avec Bette Davis après qu'elle a rejoint la Warner. Le temps qui passe rendant les traits de son visage émacié de plus en plus durs, la star visiblement consciente et inquiète du résultat de cette lente mais inexorable transformation laisse imperceptiblement transparaître à l'écran ses doutes. Mais avec la rage qui est la sienne de se maintenir au premier rang, elle finit par faire, peut-être à son corps défendant un atout de cette fêlure. "Sudden fear" adapté du roman à succès éponyme d'Edna Sherry est certainement le plus bel exemple de la nouvelle orientation du jeu de Miss Crawford qui encore en position de dicter sa loi au studio en profite pour obtenir de la RKO un salaire énorme mais aussi une part importante des bénéfices éventuels (on parla alors de 40%). Sous la direction de David Miller, elle incarne une riche héritière et dramaturge de renom en errance sentimentale qui tombe amoureuse d'un acteur (Jack Palance) dont elle vient d'exiger le renvoi d'une pièce de théâtre tirée de son œuvre. La RKO qui s'est fait la spécialiste du film noir depuis le début des années 40 opère avec Miller dans un genre dont elle maîtrise parfaitement tous les rouages. Les ingrédients utiles à la mise en tension du spectateur seront donc distillés à point nommé. spoiler: Ce n'est qu'une fois le mariage célébré, après une courte mais intense période de bonheur où la femme d'âge mûr retrouve confiance en sa beauté que le triangle amoureux maléfique se met en place avec le surgissement impromptu d'une ancienne maîtresse de Lester Blaine (Jack Palance), sorte de mante religieuse interprétée par une Gloria Grahame en pleine ascension. En peu de scènes, elle diffuse a plein nez son charme vénéneux pour fomenter un sale tour destiné à s'emparer de la fortune de sa rivale à l'aide de son ancien amant récupéré en un tour de main (on devrait plutôt dire de jambes!)
    . Le mari si prévenant devient alors distant et le doute s'installe à nouveau chez l'auteure à succès qui sera mise au courant du complot qui se trame par une découverte fortuite et macabre. C'est la partie sans doute la plus fascinante du film tellement le visage de Joanne Crawford cerné par les magnifiques gros plans de Charles Lang exprime intensément le désespoir de cette femme plongée dans l'effroi et le doute absolu par la découverte du dégoût qu'elle constate inspirer à celui qu'elle aime. Un sentiment indéfini saisit alors le spectateur qui décèle assez vite que l'angoisse visible sur le visage de l'actrice n'est pas que feinte. On peut aussi penser comme l'ont affirmé certains que Crawford en fait trop si l' on ne perçoit pas la part d'elle-même qui transparait dans le personnage. Expérience captivante fort bien accompagnée par un Jack Palance lui aussi très troublant, mélange de suavité et de bestialité dont il se dit que Joanne Crawford qui avait essayé d'imposer Clark Gable dans le rôle se serait fort bien accommodée. Réputé comme un tâcheron sans grand caractère, David Miller a eu la grande intelligence de ne pas chercher à trop canaliser l'investissement de l'actrice dans ce rôle qui faisait assurément écho à sa destinée personnelle. Enfin la poursuite finale dans les rues pentues de San Francisco inspiré du pur style noir est du meilleur effet. Notons aussi l'habileté scénaristique qui laisse le doute sur les réelles motivations de Lester Blaine et sur le rôle exact de la pulpeuse Irène (Gloria Grahame) dans le déclenchement de l'engrenage fatal. "Sudden fear" s'il n'est pas de la veine des plus grands films noirs de Robert Siodmak, Billy Wilder ou Otto Preminger est sans aucune doute à classer dans les petites perles à découvrir, notamment pour la prestation très habitée de Joanne Crawford.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Après une longue mise en place des personnages pourtant peu nombreux, David Miller fait définitivement basculer Le masque arraché dans un genre plus ouvertement angoissant. L'atmosphère anxiogène déployée prend appui sur des sons ou des objets communs et connus pour être inoffensifs. Un tour de force que le réalisateur complète par l'usage du hors champ ou du champ en partie masqué.
    Le scénario du Masque arraché déjà efficace car rigoureux, inventif et sans faille voit ainsi son suspense amplifié. Si l'essentiel de ce film noir se déroule en intérieur, son finale montre une course poursuite nocturne convaincante.
    Shawn777
    Shawn777

    457 abonnés 3 322 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2023
    Ce film, réalisé par David Miller et sorti en 1952, n'est pas mal du tout ! Nous sommes ici en pleine apogée du film noir américain, genre incontournable du classic Hollywood dans lequel de nombreuses "stars de légendes" ont pu y tourner. Et c'est donc sans surprises que nous retrouvons ici Joan Crawford et Jack Palance dans une histoire plutôt bien ficelée. Je garde malgré tout quelques réserves sur le film car si la seconde partie est tout bonnement excellente, la première est quant à elle un peu lente. Je suis en même temps très partagé vis-à-vis de ces premières quarante minutes (avant que l'histoire ne décolle vraiment) car, l'histoire étant malgré tout complexe, elles sont essentielles à la bonne compréhension de l'intrigue et elles ont au moins le mérite d'introduire correctement le contexte et les personnages, étant ainsi indispensables pour nous amener à la seconde partie si réussie. C'est ici l'histoire de Myra qui tombe follement amoureuse de Lester. Ils se marient assez rapidement mais tombe ensuite sur un enregistrement duquel elle apprend que Lester et sa maitresse prévoient de l'assassiner dans le week-end afin de toucher l'héritage. Une course contre la montre se met alors en place pour permettre à Myra d'établir un plan permettant de déjouer celui des deux autres sans que ces derniers ne s'en rendent compte. On est alors complètement dans un jeu du chat et de la souris où la victime devient peu à peu l'agresseur. Du moins elle s'y efforce. Car le film a cette autre particularité de mettre au premier plan un personnage féminin fort qui n'est pas seulement la femme fatale inhérente au genre. Non ici, nous avons deux personnages féminins forts qui manipulent Lester, cet homme qui pense mener les rênes mais qui est en réalité un personnage objet, rôle généralement réservé aux femmes, surtout à cette époque. Et en plus de cet aspect qui permet au film de sortir du lot, nous avons également cet aspect thriller donc, dans la seconde partie, qui est très bien écrit ! Nous pouvons en effet retenir cette superbe scène dans laquelle, sans trop en dévoiler, Myra est dans le placard, ainsi que la course-poursuite qui s'en suit. Tout est très bien construit, la scène du placard est suffocante tandis que celle de la course-poursuite est haletante et surtout, le film n'est jamais prévisible. La mise en scène est également excellente, permettant d'installer ce climat angoissant s'intensifiant tout au long du film. "Le Masque arraché" est donc un très bon thriller mais dont on peine peut-être à rentrer dedans à cause d'une première partie se trainant un peu trop en longueur.
    David R.
    David R.

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Excellent noir américain qui vous cloue au fauteuil du début à la fin. Faute de véritable talent, Joan Crawford prête efficacement son physique quelque peu ingrat à cette femme dont on sait pas très bien s' il faut la plaindre ou l'envoyer au diable avec ses sensibleries, notamment lorsqu'elle décide de ne pas tuer son mari. Ce qui risque de lui couter très cher….Il est vrai que nous sommes en 1952. Pourtant même à l'époque le cinéma pouvait montrer des femmes bien plus déterminée que cette pauvre Myra Hudson. Plus intéressants, comme acteurs, Jack Palance et Gloria Grahame, cette dernière au début d'une intéressante carrière. A voir, et même à revoir.
    Geneviève C.
    Geneviève C.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2022
    Ce film de 1952 est avant tout l'oeuvre d'un très bon technicien. David Miller n'omet rien pour créer le suspens et la peur : intérieurs clos et étouffants ( train, appartements, escaliers) , augmentation progressive des scènes nocturnes. L'utilisation du noir et blanc est remarquable et fait classer ce film dans le genre "film noir". Cependant l'absence de dimension sociale mettant en cause des groupes ennemis (mafia, truands, police) ferait plutôt opter pour un film psychologique sous l'influence de Hitchcock. Miller se distingue par son utilisation de l'espace, très "décomplexée" et moderne , la ville de San Francisco servant de cadre. Et dans cet espace évoluent deux grands fauves : Crawford et Palance. Le metteur en scène ne se prive pas de clins d'oeil au cinéma d'épouvante, les derniers gros plans de Palance étant tout à fait effrayants , ni d'ailleurs de touches humoristiques ( Crawford marchant inopportunément sur la queue d'un chat). Mais ce qui intéresse sans doute le plus, c'est l'étude de l'amour , faite sans concessions romantiques : la femme mûre tient à cet homme plus jeune qu'elle, d'une manière empreinte d'amour de soi ; quant à l'homme, il va au gré de ses pulsions, et conserve un côté enfantin surprenant : on le voit , au milieu d'une scène tendue, s'intéresser soudain à un jouet mécanique, qui l'amène d'ailleurs presque aux pieds de Crawford (psychanalyse oblige). Un très bon film..
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