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Jean Baptiste
1 abonné
133 critiques
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5,0
Publiée le 27 décembre 2023
Tellement excellent ce film, porté par le duo Hoffman-Cruise. Une évolution du personnage interprété par Tom Cruise tellement émouvante. Récompensé par 4 Oscars en 1989, dont Meilleur Film.
"Rain Man", film culte de la fin des années 80, assume pleinement sa volonté de bousculer nos consciences sur l'autisme, handicap encore plus mal connu et mal apprécié par la médecine à la date de sortie du film. Et à observer l'attitude de la découverte du personnage de T.Cruise des symptômes de son frère, on peut se demander si notre vision a vraiment changé 35 ans plus tard. La différence est ici abordée par un mode de curiosité, par les yeux du frère, qui nous fait découvrir le quotidien du personnage de D.Hoffman dans un environnement étranger qui est sensé le déstabiliser, mais jamais ici décrit avec une forme de voyeurisme malsain, ni larmoyante. Au contraire, elle est faite avec de la pudeur, du respect, beaucoup d'humour, et avec un effet miroir sur la vie du petit frère. Le film fait judicieusement le parallèle entre l'enfermement de l'autiste dans sa forme d'autisme, avec l'enferment du golden boy dans sa condition sociale et son assurance: chacun y testera ses frontières, ses limites et ses adaptations. Au-delà de la découverte de l'autisme, le film reste un road movie passionnant doté d'aventures inattendues par un scénario bien ficelé. B.Levinson livre un film qui a étonnamment bien vieilli et subtilement bien dosé dans ce qu'il a envie de décrire et dénoncer. Magistralement interprété par D.Hoffman, accompagné par un très juste T.Cruise, "Rain Man" est une réussite à tout niveau.
Après Good Morning Vietnam, Barry Levinson renoue avec le succès. Rain Man est un film indispensable qui a mis en lumière l'autisme au reste du monde, avec tendresse et splendeur grâce à un Dustin Hoffman habité. Son interprétation reste encore à ce jour digne et forte. Quand le cinéma fait bouger les lignes.
Au risque de jeter un pavé dans la mare ; j'ai trouvé Dustin Hoffman saoulant par ses marmonages et bavardages répétitifs. Au début, j'espérais qu'il ne le fasse pas pendant 2h 25 mais... Si.
Superbe performance de Dustin Hoffman et également bonne de Tom Cruise. Je reste sur ma faim niveau action, et même scénaristique, et donc en-dessous de la moyenne spectateurs très haute, mais cela ne m'empêche pas d'avoir apprécié ce film.
Très bon film avec un grand Dustin Hoffman et Tom Cruise et beaucoup d'émotions. Un des premiiers films avec un autiste et il n'est peut être pas parfait mais il faut avouer que pour l'époque c'était plutôt nouveau et très réussi d'ailleurs.
Il faut connaitre dans sa propre famille le problème du handicap pour savourer ce film de la meilleure façon. Ce film raconte une histoire d’amour entre 2 frères. Des retrouvailles imprévues , scellées par Le film remonte le temps tandis que les 2 frères parcourent un périple chaotique ( initiatique), fragmentée par la musique qui marque les étapes évolutives et les épreuves réciproques! Les plans indirects par les reflets notamment dans la première séquence du film fait passer le spectateur dans une irréalité telle l’image mentale de Ray comme si on se mettait dans son cerveau .. ,, et un jeu d’écart visuel qui nous donne des la première image un avant-gout esthétique mais pas que .. on verra après la dimension spirituelle toile de fond du film. En filigrane se profile par le floutage des paysages , (eux memes des personnages principaux )au même titre que les acteurs la notion primale de nos origines accentue par une esthétique classique voire antique) de la tournure et l’écart spatio -temporel a combler les 2 protagonistes pour se retrouver ( reconstituer l’esprit d’une fratrie après tant d'année , recomposer une famille avec le trio) De meme cet écart esthétique permet de mettre le spectateur dans la complicité et l'intimité , permettant d'emblée de s’identifier et de se projeter dans cette histoire! Permettant de faire des allers et retours cohérents ou souvenirs et temps présents se retrouvent Notamment baignes par les fabuleux paysages baignes de lumière subtile et Comme fondues Las-Vegas est représentée sur le plan esthétique comme une vitrine immuable ( image métaphorique d’une Amérique vue et revue mais qui est la représentée d’une manière originale dt conceptuelle comme consommée dans un monde Américain ou la société de consommation exulte ! La finalité de l'histoire a l’image de Charlie qui retrouve par la même occasion, ironiquement par le jeu les moyens financiers que celle-ci lui avaient retires! Dans cette société ou tout est artificiel , Vient s’opposer en contraste fort et flamboyant un esprit fait de legerete et de fraicheur ( magnifie dans certaines scènes, voir la scène du Dont’walk pris a contre-pied. Le génie de mise en scène repose sur Ce let -motiv , transcendant qui nous ramène d'emblée a notre humanité! Les chansons typiquement américaines Approfondissent le caractere puissant et le rythme altier du film qui nous embarque allègrement dans ce qui ressemble a un road-movie qui symbolise les étapes émotionnelles des 2 freres!! Les 2 acteurs nous tiennent en haleine de bout en bout du film! L'amertume qui pourrait se dégager du film quelques fois toujours rappelé par l’ironie , la bonne fortune, l’insouciance. Des allusions au cinema des Années 40 Tom Cruise et Dustin Hoffman magnifies et jouant sur jouant presque leur propre jeu ! Enfin un film ou Levinson met en valeur en surexposition son amour du Cinéma et des acteurs!
Ce film de Levinson est peut-être le plus connu, oscarisé, le film est devenu culte avec la photo des deux acteurs notamment qu'on connait tous. Le tandem Hoffman-Cruise marche bien et c'est un très bon rôle pour Cruise, peut-être son meilleur. Le film nous fait vivre un road-movie et la voiture y incarne une plus de choix, elle entre dans la construction du scénario et on voit aussi que Cruise, vendeur de voiture de luxe, Lamborghini notamment, est un grand amateur. Le film se construit sur l'apprentissage, la relation père-fils, et frère-frère, la tolérance et l'empathie. Cruise, d'abord froid, va se transformer pour devenir quelqu'un de plus simple, il rejette l'argent, et de plus humain: il a trouvé un frère!
On voit que le réalisateur veut comprendre la question de la représentation de l'autisme dans la société. Dustin Hoffman joue magnifiquement bien le frère autiste du personnage arrogant incarné par Tom Cruise. Un road movie humain avec quelques quiproquos hilarantes
Vu à sa sortie deux fois (j'avais 11 ans), j'ai revu ce film récemment et le scénario, qui ne m'avait pas semblé très clair à l'époque, m'est apparu pour ce qu'il est : simple.
En bref, Charlie, importateur de voitures de sport, est confronté à des difficultés financières, quand il apprend le décès de son père, avec qui il était brouillé. Charlie apprend qu'il n'hérite de presque rien. La majeure partie de l'héritage ira à Raymond, un frère dont Charlie ignorait jusqu'alors l'existence. Charlie va donc chercher son frère. Ce dernier est autiste, et montre des capacités intellectuelles extraordinaires, et des difficultés relationnelles importantes. De plus, il n'a aucune notion de ce qu'est l'argent. Les deux hommes vont vivre ensemble pendant quelques jours, le temps de traverser les États-Unis.
Ce film est très touchant et donne l'impression de voyager avec les deux personnages principaux. Les États-Unis sont étrangement bien filmés, comme si on y était. Le point de vue de Raymond est en complet décalage avec celui de Charlie, ce qui fait tout l'intérêt du film. La bande originale alterne entre les chansons des années 80 (Bananarama) et des années 50, et Hans Zimmer s'est fendu de deux compositions présentes sur le CD (le départ de Wallbrook et le casino).
Au niveau des petits défauts, je trouve que l'actrice qui joue la copine de Charlie aurait mérité quelques scènes supplémentaires, car là elle disparaît et réapparaît sans vraie raison, alors qu'elle permettait de calmer Tom Cruise et de lui donner un point de vue pondéré. Le personnage joué par Tom Cruise s'énerve contre tout le monde et semble toujours à deux doigts d'exploser, un peu ça va, mais trop c'est trop. Son personnage est caricatural.
Heureusement que Dustin Hoffman est impeccable dans le sien.