Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 19 juin 2018
Les films de Robert Wise sont toujours réalisés avec énormément de rigueur. L’odyssée du sous-marin Nerka n’y échappe pas. La vie à l’intérieur du submersible est reproduite avec réalisme et avec le souci du détail. L’attitude des hommes à bord, la manipulation des appareils et les consignes dictées par les commandants, tout sonne vrai. Les séquences d’affrontement impliquant des explosions de navires sont tournées simplement mais montées de manière très efficace. Le pivot de la trame dramatique constitué du sentiment de vengeance du commandant Richardson et des conséquences qu’il provoque sur ses relations avec les membres d’équipage agit parfaitement. Cela a pour effet de garder le spectateur captif tout au long de l’odyssée. Les personnages sont bien dessinés, bien rendus et à cause de l’étroitesse des lieux où ils doivent se déplacer, ils semblent tous faire partie d’un chœur. Le duo de protagonistes incarnés par le vétéran Clark Gable et son cadet de douze ans Burt Lancaster est très bien agencé. Leur confrontation est crédible et bien défendue de part et d’autre. En somme, il y a beaucoup de cohésion dans cette production. Le seul point d’achoppement réside dans sa finale abrupte. Une fois qu’on a fait exploser le destroyer ennemi, on évite deux bombes et on se retrouve à une cérémonie hommage au commandant Richardson qui a rendu l’âme en même temps que l’Akikase qui représente l’objet de sa vengeance. Tout cela en quelques secondes. On a l’impression de sortir subitement d’un rêve qui était à vrai dire bien plaisant.
On ne ressent strictement ni aucun plaisir ni aucune émotion à la vision de ce film Inintéressant, ennuyeux, sans surprise, et dans lequel les deux vedettes n'arrivent pas à s'exprimer. Etonnant ce plantage de la part du grand Robert Wise.
Bluffant quand on découvre la date de réalisation, car ce n'est pas mal fait du tout. Bon, à certains endroits on devine la maquette flottant dans la baignoire, mais la plupart du temps on est à fond dedans. Le scénario est bien pensé, les rebondissements sont réguliers et en aucune manière farfelus. Clark Gable et Burt Lancaster dominent leur petit monde de leur superbe. Il ne manque peut-être qu'une chose : une musique qui tienne la route. Une question finale s'impose : est-ce meilleur ou moins bon que "Das Boot" ? Pour moi, la réponse est évidente. L'alter ego allemand est nettement supérieur car il provoque chez le spectateur la peur, alors que dans "L'odyssée du sous-marin Nerka" on se doute bien à moins d'être le dernier des couillons qu'il vont réussir. D'où les trois étoiles et demi.
Clark Gable et Burt Lancaster sont dans un sous-marin en pleine seconde guerre mondiale, Robert Wise est aux commandes. Rien qu'avec ces trois noms au générique, le spectateur est rassuré et sait qu'il va passer un bon moment. Effectivement, cette "odyssée du sous-marin Nerka" se révèle non seulement passionnante mais aussi haletante avec des moments de suspense et de combats sous-marins filmés avec l'efficacité que l'on connaît de Wise. Si l'histoire est classique (en même temps les intrigues sont toujours limitées dans un sous-marin), elle n'en est pas moins très bien écrite et nous décrit avec force l'affrontement de deux officiers à bord du sous-marin aussi bien que le conflit beaucoup plus global qui fait rage à la surface. Dans les rôles principaux, Gable et Lancaster sont, forcément, excellents et poussent l'intrigue vers le haut. C'est classique mais diablement efficace.
Parmi les films de guerre, le film de sous-marin est un sous genre assez peu exploité sans doute à cause du huis clos qui réduit un peu les possibles développements scénaristiques. « L’odyssée du sous-marin Nerka » d’un Robert Wise particulièrement inspiré en constitue sans aucun doute un des plus beaux fleurons. La formidable idée du film est d’avoir réuni Clark Gable et Burt Lancaster qui n’avaient jamais tourné ensemble. Chacun est parfait dans des rôles certes très balisés par les canons du genre mais qui demandent une alchimie parfaite entre les deux acteurs tant leur présence simultanée à l’écran est fréquente et tant l’intérêt du film repose sur l’évolution de leur relation construite sur l’affrontement traditionnel entre l’ancien qui ne veut pas lâcher le pouvoir avant une dernière victoire et le nouveau qui entend imposer ses méthodes nouvelles. A plusieurs reprises le film flirte avec les ressorts dramatiques du célèbre « Ouragan sur le Caine » mais Wise s’intéresse davantage aux hommes dans l’action et recherche plutôt ce qui les unit face au danger pour dominer leur peur. Clark Gable déjà fatigué par des années de bourlingue aborde la toute fin de sa carrière et c’est sans doute la première fois qu’il abandonne sa panoplie de séducteur pour offrir le visage d’un homme vieillissant qui doute. On peut y voir comme une sorte de répétttion d'un de ses meilleurs rôles qui constituera son testament d’acteur avec « Les désaxés » trois ans plus tard. Il est touchant de voir le lieutenant Christian Fletcher des « Révoltés du Bounty » de 1935 à son tour victime d’un début de mutinerie. Lancaster alors dans la force de l’âge est quant à lui formidable en second à la mâchoire serrée qui fait passer vaille que vaille la discipline avant tout ressentiment personnel. Dans un espace confiné, Wise parvient parfaitement à maintenir une tension de tous les instants qui relance en parmanence l’intérêt. Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon (50 ans de cinéma américain) trouvent le film d’un ennui profond. Avec tout le respect que l’on doit à ces deux exégètes de la cinéphilie on peut quand même les trouver un peu sévères. Pour ce qui me concerne je ne peux que recommander la vision de cet excellent travail de Robert Wise.
Pendant la guerre du Pacifique, l'opposition de deux officiers sous-mariniers, à bord de la même unité, n'empêchera pas une opération périlleuse de réussir... Réalisé en 1958 par le metteur en scène Robert Wise, " Run Silent, Run Deep " se trouve être un film de guerre qui possède une histoire, certes basique, mais qui est bien palpitante à suivre car le tout est emmener par une mise en scène bien inspirée et qui possède son lot de séquences chocs. Au niveau de l'interprétation, Burt Lancaster et Clark Gable sont particulièrement brillant à travers leurs personnages qui ont bien du mal à trouver un terrain d'entente, tandis que le reste du casting composé notamment de Brad Dexter ou encore de Jack Warden arrive avec brio à nous tenir en haleine. Ajouter à cela une très belle photographie en noir et blanc de Russell Harlan qui apporte sa dose de suspense, et on obtient un film de sous-marin qui est à découvrir car il fait dans une certaine efficacité, mais qui possède aussi malheureusement une fin somme toute prévisible, ce qui lui enlève un peu de son charme.
Bien décidé à se venger d'un destroyer qui a coulé son précédent bâtiment, un commandant revanchard fait prendre tous les risques à son nouveau sous-marin, au grand dam de son second plus posé. "Run Silent, Run Deep" dispose d'un scénario globalement très classique, que ce soit dans l'opposition entre les deux personnages principaux, leur relation avec l'équipage, ou dans les multiples péripéties. Il n'empêche, malgré quelques invraisemblances, l'intrigue propose plusieurs idées originales, et Robert Wise est un réalisateur de talent. Celui-ci exploite avec adresse les décors en huis-clos et les effets visuels réussis, pour nous livrer un suspens très efficace, qui ne faiblit pas, et dont plusieurs éléments seront repris dans des films ultérieurs. Sans compter la présence des très charismatiques Clark Gable et Burt Lancaster (son comparse Nick Cravat fait aussi une apparition). Un film de sous-marin réussi.
Le film a la chance de reposer sur un matériau d'origine solide, l'auteur sait de quoi il parle et ça se ressent avec en prime une production qui a reçu le soutien logistique de l'U.S. Navy. Les sous-marins ne sont pas en carton pâte, on ressent la promiscuité inhérente aux insubmersibles, les catégories de sous-marins Akikaze et Momo existaient réellement, et on apprend même des détails qui n'en sont pas comme d'appendre que le premier navire d'un convoi était généralement un leurre à un fond plat, où que la tactique de face qu'on voit dans le film a vraiment été utilisée. Le film débute avec un canevas éculé d'une rivalité entre un officier et son subordonné mais cette fois on ne tombe pas dans l'écueil du gentil et bon officier contre le méchant et mauvais supérieur, la relation s'avère plus subtile, aussi bien sur le fond que sur la forme. On aime la légèreté du petit rituel avec la pin'up, les petits détails techniques qui ajoutent au réalisme ambiant, on aime le bon équilibre entre l'humain et l'action et surtout cette fin qui évite le happy end viril. Un film sous-marin très réussi qui reste un des grands films du genre à voir et à conseiller. Site : Selenie.fr
Des conflits internes à l’équipage, avant d’affronter l’ennemi, dans le huis clos d’un sous-marin sous tension, la trame de l’un de ces premiers films de genre demeure aujourd’hui assez classique, mais révélatrice d’une écriture scénaristique documentée. Les spécialistes s’accordent , c’est l’un des premiers films sous-marin à avoir hissé le pavillon du genre, très, très haut. Malgré des termes techniques peu appropriés à la vulgarisation, et un ensemble de manœuvres tout aussi professionnelles Mais Robert Wise est aux commandes et le duo Clark Gable - Burt Lancaster illustre bien les tensions au cœur de la guerre américano-japonaise. Le commandant a une idée en tête qui ne plait pas forcément à son second. Les faits lui donneront raison. Du grand spectacle, réaliste, terrifiant . C’est la guerre. AVIS BONUS L'avis d'un historien du cinéma Laurent Aknin Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Outre la dimension patriotique qui saute rapidement aux yeux et sonne aux oreilles, L'Odyssée du sous-marin Nerka est un film de guerre tout à fait honorable, qui a toutefois bien vieilli, bien que le Noir et Blanc lui confère un charme particulier. La complémentarité entre le King Clark Gable et Burt Lancaster est très plaisante, tout comme l'ambiance confinée à l'intérieur du sous-marin lors des assauts des destroyers japonais.
Un film aux nombreux points forts, le premier étant la rencontre de deux monstres sacrés, deux fortes têtes, qui ont fait les beaux jours des studios. Il y a ensuite cette atmosphère de sous marin, oppressant, où toutes les attitudes sont exacerbées, avec de beaux seconds rôles, à noter la présence de Nick Cravat, ami d'enfance et partenaire de Burt LANCASTER. Même si les scènes extérieures ne sont pas au niveau, puisque la technologie était limité, cela reste un très bon film en noir et blanc, avec des acteurs au tops.
13 432 abonnés
12 363 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 27 avril 2013
Après "Until They Sail", Robert Wise change de registre pour piquer une tête dans l'eau et rèussit une sorte de film « de chambre » dans un sous-marin en pleine guerre du Pacifique! Oeuvre estimable aux images spectaculaires, "Run Silent, Run Deep" raconte l'opposition de deux officiers sous-mariniers, à bord de la même unitè! L'un est commandant de bord (Clark Gable), l'autre lieutenant (Burt Lancaster). Autant dire que nous avons dans ce film de guerre deux lègendes du cinèma hollywoodien avec ce plaisir de les voir ensemble pour la première fois! Opèration pèrilleuse, attaque de face d'un destroyer sous les bombes, torpilles tout azimut, tout ceci est bien fait par Wise, d'autant que le duo d'acteurs est fort talentueux! il y a même dans la distribution Nick Cravat, le complice de toujours de Lancaster! Le seul regret que l'on puisse avoir, c'est que le mètrage est en noir et blanc, le technicolor eût mieux convenu! Mais bon, ne boudons pas notre plaisir...
Le chef duvre du genre, un classique, une référence Admirablement mis en scène par le grand Robert Wise. Depuis le film à fait école, notamment chez Mc Tiernan mais aussi et surtout chez Kathryn Bigelow pour son très sous estimé « K-19 ». Les relations entre les personnages de Burt Lancaster et de Clark Gable ne sont pas sans rappeler le duel Liam Neeson/ Harrison Ford dans le film de Bigelow.
Classique dans sa forme, L'Odyssée du sous-marin Nerka n'en reste pas moins un fort bon huit-clos, bien rendu par une mise en scène appliquée et une tension palpable à tout moment. De plus, le duo formé par Clark Gable et Burt Lancaster est très convaincant. On ne s'ennuie donc pas une seconde devant ces aventures maritimes d'une grande efficacité, et même si la fin n'est pas sans quelques lourdeurs quant au patriotisme américain, ce film n'en reste pas moins une assez bonne surprise.
Un film de guerre honnête. Les enjeux humains sont plutôt bien dépeints, même si ils appelaient à un peu plus de colère (c'est beau, la discipline des années 50). Les effets spéciaux accusent un peu le coup quand même (la taille des vague trahit les maquettes dès la première séquence), mais les péripéties restent nombreuses. Spoiler : Ceux qui aiment les films d'action sécurisés seront rassurés, il n'arrive rien au sous marin américain.