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    Ta mère ou moi !
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    real-disciple
    real-disciple

    64 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2011
    Un film drôle et émouvant avec une géniale Maureen O'Hara en mère exécrable et un toujours excellent John Candy qu'on regrette de jour en jour. Ally Sheedy est très bien aussi, bref un bon film.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    565 abonnés 2 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Si Only the Lonely intrigue jusqu’au bout, c’est surtout en raison d’une impression de fantastique qui contamine la relation entre une mère et son fils, nous laissant dubitatifs face à des visions prémonitoires dont nous ne comprenons d’abord par l’origine : s’agit-il du parent qui jette des sorts à son enfant pour qu’il reste auprès de lui, ou de l’enfant qui culpabilise à l’idée de le laisser seul ? Aussi, lorsque la réponse est apportée, nous sommes un peu déçus. Heureusement qu’entre-temps, nous ayons pu nous attacher aux personnages, notamment à ce couple principal qui doit affirmer son amour contre vents et marées, ainsi qu’à celui, en miroir, formé par le voisin séducteur avec la mère, soit Anthony Quinn Maureen et O’Hara, couple iconique de l’histoire du cinéma – uni par une passion amoureuse à la ville, comme l’écrira l’acteur dans son autobiographie – avec The Black Swan (Henry King, 1942), Sinbad the Sailor (Richard Wallace, 1947) et The Magnificent Matardor (Budd Boetticher, 1955). Il est assez touchant d’assister à la rencontre de deux générations du septième art, au choc de deux univers : l’un défini par l’épique, le grand drame hollywoodien et le western (O’Hara et Quinn), l’autre par la comédie des années 80 (Ally Sheedy de The Breakfast Club sorti en 1985 et John Candy de Planes, Trains and Automobiles en 1987, deux films réalisés par John Hughes, ici producteur). La mise en scène de Chris Columbus soigne ses mouvements de caméra et le cadrage de ses plans, sans pour autant proposer de fulgurances ou de partis pris personnels. La chanson de Roy Orbison ouvre le long métrage et indique d’emblée le thème général, celui de la solitude qui terrifie les êtres au point de convertir leur amour en une puissance négative et destructrice. Only the Lonely s’affirme alors comme un drame certes prévisible et classique, mais bien exécuté, bien interprété et doté d’une souffrance interne singulière.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 avril 2013
    Danny Muldoon (John Candy) est un flic de base spécialisé dans le convoyage de détenus. Il vit encore avec sa mère (Maureen O’Hara) dans le Northside Chicago et se désole d’être encore célibataire à 38 ans. Lorsqu’ apparaît dans sa vie Theresa (Ally Sheedy), la fille d’un entrepreneur de pompes funèbres spécialisé dans la thanatopraxie...

    Disons d’abord l’ immense plaisir qu’il y’a à retrouver John Candy , dans un rôle moins exubérant que ses précédentes prestations pour Hugues (je pense à Uncle Buck ou Planes, trains and automobiles). Excepté en deux ou trois occasions (la sortie du funerarium et le retour impromptu de Rose à la maison), Candy délaisse son rôle habituel de gros nounours gaffeur pour un type très ordinaire, plus introverti qu’à l’accoutumée. Candy était un grand (il mourra trois après le tournage de ce film) et pas seulement au sens propre. Il donne à son personnage une énorme dose d’humanité et j’aime la façon qu’il a de faire comme si de rien n’était lorsque Theresa lui avoue qu’elle souffre de problèmes de communication à la limite de l’autisme (un léger mouvement de paupière quasi imperceptible). J’irai même jusqu’à dire que c’est sans doute son meilleur rôle, d’autant qu’il a comme sparring partner des acolytes du calibre de Maureen O’Hara* et Anthony Quinn. 40 ans après Mary kate Danaher, l’ex-partenaire privilégiée du Duke retrouve un rôle d’irlandaise et c’est peu dire qu’elle y est irrésistible. Multipliant les réparties déconcertantes, elle est toujours juste dans son jeu et donne une leçon de diction à tout le casting. C’est évidemment Theresa, sa future bru qui fait les frais de ses traits d’esprit (« You're built like a thirteen year old boy») mais Ally Sheedy n’a pas été sacrifiée par le script. Elle a nettement plus à faire ici que dans St Elmo’s fire. Theresa, c’est Allison Reynolds avec 10 ans de plus. Même fixations morbides, même introversion maladive, même visage triste. Ally ne sourit pas beaucoup dans Only the lonely mais elle rend son personnage de freak touchant et vrai (la très belle scène où elle ne répond que par dénégations aux questions de Danny). On peut simplement regretter de l’avoir si peu vu après. On rêve de lui voir endosser un beau rôle de quadra façon Barbara Hershey dans Hannah and her sisters ou Anne Bancroft dans The Graduate.
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