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GyzmoCA
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4,0
Publiée le 15 juillet 2013
Un grand classique du cinéma français et surtout de la Provence de Marcel Pagnol dont les livres ont bercés mon enfance. Des scènes d'anthologie (partie de cartes et les quatre tiers), des acteurs au sommet (meilleure interprétation de Raimu) ... une histoire aux grands sentiments et à l'honneur d'un autre temps. Un pur moment de cinéma pour ce film culte traversant les âges.
Le film a presque 100 ans mais il est encore au goût du jour, avec des dialogues qui font mouches et une histoire d'amour éternelle. Un amour qui semble si semble et qui pourtant se complique car tout est complexe dans la vie. On pourrait aujourd'hui reprocher 15 minutes de trop mais même avec ces quelques faiblesses ce film reste un chef d'oeuvre du cinéma de l'entre deux guerres.
Il s’agit du 1er volet cinématographique de la célèbre trilogie théâtrale (1929), centrée sur Marius, 23 ans (Pierre Fresnay, 34 ans), qui tient, à Marseille, le comptoir du « Bar de la Marine » de son père, veuf, César Ollivier (Raimu, 48 ans) mais qui rêve de parcourir le monde sur des voiliers, malgré l’amour que lui porte Fanny Cabanis, 18 ans (Orane Demazis, 37 ans), vendeuse de coquillages à côté du bar. Le film est un peu long (2 h) avec un scénario conventionnel (les amours contrariées) et théâtral (où sont les clients du bar de la Marine ? César somnole dans son bar à 9 h du matin !) mais il doit beaucoup aux acteurs, aux dialogues savoureux (les personnages, pudiques, disent souvent le contraire de ce qu’ils pensent) sans oublier les sketches hors intrigue, telle la confection d’un apéritif selon César (spoiler: 1/3 de curaçao, 1/3 de citron, 1/3 de Picon et 1/3 d’eau ) ou la célèbre partie de cartes où César indique à Félix Escartefigue (Paul Dullac, 49 ans), capitaine du ferry-boat qui traverse le Vieux-Port, qu’il lui fend le cœur.
Premier film de la trilogie marseillaise, réalisé par Alexandre Korda, on est en présence d'un classique du cinéma du patrimoine.
Le fils du patron d'un bistrot du port de Marseille préfère l'attrait du voyage à la perspective d'une vie rangée avec une jeune femme amoureuse de lui.
Malgré un certain statisme de la mise en scène et des décors peu variés, " Marius" se suit avec plaisir. Les joutes verbales d'une distribution uniformément impeccable, alimentent adroitement un scénario plutôt banal.
La réputation du film me semble tout de même un peu usurpée aujourd'hui, mais on a affaire à du cinéma populaire de premier ordre, composé de sentiments mêlés.
Drôlerie et tragédie sont à l'écran au sein d'une composition restée fameuse dans l'histoire du septième art.
Les amateurs de cinéma du patrimoine ne le manqueront pas.
Ce premier volet de la célèbre trilogie Marseillaise est bien inégal. Il s’agit de théâtre filmé, et non d’expression cinématographique ; alors l’essentiel est dans le texte et dans le jeu des comédiens. Et c’est pourquoi le film boîte. Les moments « collectifs » consacrés à la vie quotidienne autour du bar de la Marine génèrent quelques scènes culte et des perles mémorables. Alors que ceux consacrés à l’idylle entre Marius et Fanny sont insipides, par manque de scénario et de dramaturgie. Et il y a un abîme entre le jeu des comédiens : Pierre Fresnay récite, Orane Demazis déclame, alors que Raimu est littéralement habité par son personnage et lui confère une formidable densité non exempte de complexité.
La trilogie s'ouvre de la meilleure des manières en axant l'histoire sur Marius et ses aspirations à découvrir le vaste monde qui surpassent son amour pour Fanny. L'image que le temps a laissé de ses personnages (le quatuor César, Maitre Panisse, Escartefigue et Monsieur Brun) vient essentiellement des scènes mémorables de cet épisode, la partie de carte et la recette du mandarin-citron en tête. Avec un langage simple et sa maitrise des mots, Pagnol parvient à faire passer dans ses textes toutes les émotions, du comique au dramatique.
Du pur Pagnol! Dieu (s'il existe?) que c est bon. Avec des dialogues toujours savoureux on a le droit à la gouaille d une troupe d acteur dont le naturel est confondant. De nombreuses scènes sont rentrées au patrimoine français comme la fantastique partie de carte ou l inénarrable Raimu fait preuve d une mauvaise foie fabuleuse (et c est un tricheur qui écrit ). Une somme de talent pareille traverse les âges et continue à toucher son spectateur signe évident d un chef d œuvre.
Un peu trop mélodrame et à l'eau de rose pour moi, je n'ai pas tellement accroché, toutefois les dialogues, les gestuelles des personnages ainsi que leurs accents marseillais rendent le film assez comique.
Voilà l'exemple parfait du scénario qu'on pourrait qualifier de banal en un grand moment de cinéma. Voilà un mélodrame qui fait rire. Voilà une bête romance qui se change en comédie. Les dialogues sont excellents et la reconstitution de l'ambiance marseillaise parfaite. A voir par tous, ceux qui aiment les comédies humaines, les bons dialogues et les films avec une atmosphère palpable.
L'ambiance, les acteurs, l'atmosphère, l'accent marseillais.. Tout ça berce suffisamment pour enchainer la trilogie un bon dimanche après-midi.
"Quand on fera danser les couillons, tu ne seras pas à l'orchestre" ; "Tu n'étais pas plus haute qu'un pot de fleur".. Les perles se font cependant assez rares et j'attendais mieux des dialogues.
Je me suis décidé à attaquer cette trilogie de Pagnol. Ce premier volet est de toute évidence un classique, qui avait en effet tous les ingrédients pour le devenir. C'est truculent et très fort pour faire simple. Très drôle avec certaines scènes parsemées de répliques cultes, mais également le poids dramatique que faisait peser les traditions et l'opinion publique sur les mœurs de l'époque est très palpable. Une scène très forte en émotion à mon sens avec Marius et Topaze, au pied de l'escalier, quand le fils, aux portes du départ, dit à son père qu'il "l'aime bien". Tourné actuellement, ce serait dégoulinement mièvre à n'en point douter,tandis qu' avec Pagnol, c'est simplement superbe.
La vivacité des langages corporels qu'on ne connait plus est plaisante, maintenant le film est tellement de l'ordre du quotidien que c'est assez fatiguant de voir à l'écran quelque chose qu'on peut vivre dans la banalité du quotidien... Un film qui a malgré tout le charme de l'époque, avec des acteurs dont les yeux brillent de fierté et de santé, mais bon au bout d'une heure, mon attentation a décroché petit à petit, ce qui est mis en scène trop anecdotique. Au final on a l'impression d'etre dans une discussion sans interet qui s'éternise...