Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tietie007
36 abonnés
161 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
4 ans après La flèche brisée de D.Daves, Robert Aldrich nous livre un formidable film pro-indien. Un véritable réquisitoire contre le génocide indien et un manifeste quasi politique sur les méfaits de la société occidentale, mercantile et égoïste, rongée par la cupidité. L'argent qui avilit, qui corrompt, qui aliène est au centre du film ! Massaï s'oppose aux valeurs des Blancs et défend sa culture fondée sur la bravoure, l'honneur ! Lancaster interprète magnifiquement cet indien indomptable qui lutte avec noblesse et férocité contre la disparition inéluctable de sa civilisation. Un film révolutionnaire pour l'époque en 1954 !
Plusieurs années avant Fureur Apache, Aldrich réalise Bronco Apache. Un film sur les indiens, avec Burt Lancaster (très convaincant), on pourrait se dire c'est similaire. Non ce film soutient les apaches et est optimiste. Etre optimiste est d'ailleurs ce que l'on pourrait reprocher, mais peu de westerns le sont envers les indiens et puis sa ne tombe jamais dans la niaiserie. Très bon !
L'instinct de survie d'un couple d'Indiens ,avec un Lancaster agil et méthodique.Mais le film aurait été meilleur avec de véritales Indiens(au moins un )dans le tandem.
Si l'histoire est mouvementée et prenante la mise en scène manque de punch et j'ai d'ailleurs failli mettre une note plus faible à Bronco Apache (on est loin de la passion que l'on éprouve devant Vera Cruz) mais Burt Lancaster est un de mes acteurs fétiches et il est excellent en indien traqué (un moment fort c'est lorsqu'il se retrouve au début du film isolé dans la ville des Blancs). Belle histoire dommage que la fin soit un peu ratée, elle manque de force.
Un indien pacifique se révolte quand on déplace sa tribu vers une réserve... Réalisé par Robert Aldrich en 1954, ce western pro-indien est à chaque fois un réel plaisir à visionner. L'histoire, qui est inspirée d'une histoire vraie, est assez touchante et ne fait jamais dans la niaiserie. Le réalisateur de "Vera Cruz" s'en sort avec un certain brio, et nous concocte une mise en scène qui possède des moments avec pas mal de suspense, de l'actions et aussi beaucoup d'émotions. En tête d'affiche, on retrouve notamment un Burt Lancaster bien intense à travers son personnage de guerrier apache qu'est " Massai" , mais aussi la magnifique Jean Peters dans le rôle de l'indienne ou encore un certain Charles Bronson bien convaincant dans un second rôle qui aurait vraiment mériter d'être bien plus présent. Un excellent western qui aura permit à Burt Lancaster d'avoir un de ses personnages les plus intéressant au cinéma.
Un film qui plaide la cause des indiens en diabolisant tous les hommes blancs. Pourtant, le rôle principal est tenu par Burt Lancaster, mais après tout, c'est vrai qu'il a la tête d'un "peau-rouge"... Il vaut mieux largement regarder "La flèche brisée", tourné quelques années plutôt.
Massai est un Apache qui refuse la loi des blancs à laquelle les autres indiens se sont adaptés. Tandis que ses semblables construisent des routes ou sont passés du statut de chasseurs à celui de cueilleurs (et buveurs d’eau de feu), il attaque inlassablement l’envahisseur et se montre borné aux yeux des autres et macho avec celle qui veut partager sa vie. Alors même si les yeux bleus de Burt Lancaster (aussi bleus que ceux des enfants dans « Le Village des damnés ») dénotent dans son rôle, ce film est une ode à la réhabilitation des indiens tout en proposant des blancs avec empathie, à l’opposé des clichés de l’époque. Robert Aldrich réalise un de ses premier westerns, avec une patte humaniste, tourné dans un cadre authentique et à une époque où la défense des indiens ne devait pas être politiquement correcte. Il oppose aussi la violence et la haine d’un homme face à la douceur et la détermination d’une femme. On reconnait dans un rôle annexe Charles Bronson qui jouera des rôles d’indien à la perfection (« Les collines de terreur »). « Broncho Apache » est un beau western.
Un beau western plein de bruit et de fureur qui prend le parti des Indiens, à travers la résistance d'un homme au déplacement de son peuple. Burt Lancaster et Jean Peters forment un couple superbe et mettent beaucoup d'intensité dans leur interprétation. On retrouve tout l'engagement d'Aldrich en faveur de la justice et de l'égalité, sans que le récit tourne à la démonstration. La scène où Massai découvre la ville des colons, d'où il est chassé comme un chien, est saisissante, alors que la séquence finale, qui démontre la capacité du guerrier à évoluer vers une vie plus laborieuse mais aussi plus sereine, est splendide.
Avec "Bronco Apache", Robert Aldrich s'emploie à casser le mythe américain basé sur un incroyable mensonge : le massacre des Indiens par l'armée américaine. Rien de nouveau, dira-t-on... Sauf que le film est ici tourné en 1954, à l'époque où le western atteint encore des sommets au box-office américain. Dans le rôle de l'Indien Massaï, Burt Lancaster livre là l'un de ses meilleures interprétations. A ses côtés, la sublime Jean Peters affiche une prestation convaincante. Cependant, la réussite du film tient bien du scénario et de la réalisation à poigne d'Aldrich, qui ne verse jamais dans le sentimentalisme ou la vision naïve du gentil indien contre les méchants cow-boys. Un très bon western.
"Bronco Apache" de Robert Aldrich est porté par un Burt Lancaster en grande forme qui, grimé comme jamais et malgré ses yeux bleus, arrive presque à être convaincant en indien pugnace et rebelle, bien décidé à être le dernier de son peuple à capituler. Il est épaulé par une Jean Peters tout aussi grimée que lui et affichant également une détermination sans faille. Bien loin de la sauvagerie affichée dans "Fureur Apache" que le réalisateur tournera également avec la star 18 ans plus tard, le film se conclut d'une manière inattendue et presque étonnante.
Burt Lancaster, même si son physique ne le rend pas des plus crédibles, apporte son dynamisme, sa colère bouillonnante à ce personnage de guérillero solitaire. Jean Peters donne une certaine profondeur à son rôle de squaw fidèle et patiente, et le jeune Charles Bronson apparaît très brièvement en Apache renégat. Ce film de Robert Aldrich est l'un des premiers films pro Indiens des années 50. Cet excellent western reste assez fidèle à la réalité des dernières luttes indiennes et de leur parcage en réserve. A noter qu'à l'époque, les réalisateurs faisaient souvent appel à des acteurs blancs pour tenir des rôles d'indien. A rapprocher des films au sujet similaire : "Les cheyennes" de John Ford (1964), "La flèche brisée" de Delmer Daves (1950) et éventuellement "Au mépris des lois" de George Sherman (1952).
Un western plutôt original pour l'époque de par le fait qu'il adopte le point de vue des Indiens. Même si c'est un américain qui joue le rôle du "Bronco Apache", la démarche est plutôt louable et le film n'est pas déplaisant. On a droit à tous les ingrédients du genre et on retiendra la séquence finale où Burt Lancaster saute dans tous les sens...
« Bronco Apache » est un drôle de film qui m'a laissé légèrement dubitatif. Les rôles indiens principaux sont joués par des acteurs occidentaux à la peau tartinée au maquillant Burt Lancaster, Jean Peterson Charles Bronson). Un autre siècle, une autre époque. Avec son bandeau dans les cheveux, son caractère bourru et obtus et sa fuite en avant suicidaire, Massai m'a fait penser à une sorte de Rambo amérindien avant l'heure. Mâle dominateur et épouse dévouée entièrement à son service, autre siècle, autre époque, mais qui va réussir à le canaliser. La première partie du film est assez rythmée et plus Massai s'assagit, plus le film perd en intensité. Burt Lancaster est en grande forme. Le final est un grand moment de bravoure avec un twist, dirons-nous, bienvenu émotionnellement parlant. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
En plein âge d’or du western américain, la grandeur de ce film tient dans son ton engagé dénonçant les traitements infligés à la nation indienne : déplacements de population, humiliations diverses, rien n’est épargné pour servir ce message, rarissime à l’époque. Burt Lancaster est magnifique en Massai, guerrier Apache ultime défenseur de son peuple. Le couple qu’il forme avec l’excellente Jean Peters met en plus une touche d’humanité et d’émotion, notamment dans un final aux multiples symboles.
Superbe western, qui prend le point de vue de l'indien Massaï, camarade de Géronimo, qui refuse de se rendre et d'être parqué. Burt Lancaster interprète Massaï, de manière électrique: il bouge, il saute, il court, il frappe, avec une débauche d'énergie impressionnante. Le film va à l’essentiel: pas de plan de coupe avec des paysages. Tout va très vite. Sa reddition forcée, son transport vers la réserve et son évasion, sa rencontre avec l'indien qui vit comme les blancs (belle séquence), son retour, sa nouvelle capture, sa nouvelle évasion et son entrée en rébellion: il part seul, mais une squaw le suit (Jean Peters dans une performance très physique: est elle battue, attachée, trainée par terre par Massaï) et fonde un foyer puis devient agriculteur, puis l'armée le retrouve. Pour se terminer, pas dans le drame comme nous l'imaginions, mais par le transfert vers l'enfant de Massaï qui vient de naitre. Très belle séquence finale, qui parait peu vraisemblable, mais qui contente le spectateur. Le tout en 90 minutes, sans mousse inutile, tout s'enchainant très vite pour la jubilation du spectateur. Sachant que la même année Robert Aldrich réalisait un autre chef-d'oeuvre, Vera Cruz (1954). Quelle année!