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James Cocody
8 abonnés
347 critiques
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5,0
Publiée le 28 août 2018
Classe et élégance assurées avec la magnifique Audrey Hepburn/Reggie Lampert et le brillant Cary Grant/Brian alias Peter...Alexander...Adam. Un scenario et une mise en scène soignés évoquant plus d'une fois Hitchcock, des dialogues d'une finesse remarquable avec des réparties qui fusent à tout moment et font mouche à tous les coups. Audrey joue admirablement la femme complètement perdue dans une affaire qui la dépasse et Cary nous la fait caustique, énigmatique et déroutant comme il sait si bien le faire, le tout teinté de cette touche d'humour qui n'appartient qu'à lui. Walter Matthau, James Coburn et George Kennedy tiennent les seconds rôles "américains" avec leur maestria coutumière, Jacques Marin/inspecteur Granpierre étant le principal et excellent élément français, lui aussi largement dépassé par les événements. L'intrigue est solide et nous tient en haleine jusqu'au bout, la BO est remarquable de sobriété efficace comme la lumière et la photographie. Quelques scènes délectables côté sourire ou côté suspense, comme cette séquence à l'église avec M. Lampert dans son cercueil (reprise presque comme telle au début du film "Les barbouzes"), la bagarre sur les toits, la douche de Cary ou la scène du trou de souffleur au théâtre à la fin. Vraiment rien que du plaisir de bout en bout. Un petit bémol? J'adore les deux comédiens mais quel dommage, cette différence de 25 ans entre les deux. Même si Cary Grant est toujours en forme et qu'il émane encore de lui ce charme fou qui a tant fait... son charme.
Quelle maestria!!!!! Un film vraiment génial. D'abord Paris dans les années 50 c'est superbe. La légèreté d'Audrey Hepburn et la malice de Grant. Deux superbes acteurs au top niveau. Il est écrit que Grant voulait refaire un film avec elle.... Je comprends.... Ils forment un couple magnifique. Quel romantisme et quel charme....... Tout cela en plus d'une enquête policière formidable et pleine de surprise. Franchement c'est un film stupéfiant de réussite.
Charade joue avec la vérité qu’elle éclate en petits morceaux, à la manière des pièces d’un puzzle. À l’instar du personnage de Regina Lampert, nous restons pendant près de deux heures sur nos gardes, conscients que la scène qui se tient devant nous peut aisément n’être que mystification et tromperie. C’est dire que la grande intelligence de l’œuvre consiste à croiser comédie romantique et polar à énigme : d’un côté, l’intrigue policière trouve dans la romance ce qu’il lui faut de sensibilité pour émouvoir et offrir au cinéma un très beau couple principal, à l’alchimie palpable ; d’un autre côté, l’amour se voit toujours perturbé par une série de fausses pistes ou de révélations qui retardent baiser et promesse de mariage. Stanley Donen emprunte ainsi aux comédies d’Howard Hawks ce goût pour l’irruption impromptue et le constant décalage entre les attentes générées par des amorces dramatiques bien connues du spectateur et le chemin qu’elles finissent par suivre. Il y a d’ailleurs un même peignoir féminin et trop petit pour Cary Grant à la sortie de la douche dans L’Impossible Monsieur Bébé. Le film se construit en miroir du chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock, Vertigo, puisque ce n’est plus l’homme qui court après sa bien-aimée, allant jusqu’à nier l’identité d’une autre femme pour la faire correspondre à ses fantasmes, mais la femme qui assiste à la redéfinition perpétuelle de celui qu’elle aime, tour à tour voyageur, amant, malfrat et agent secret. Quelques scènes reprennent avec élégance les plans iconiques du film de 1958, comme cette poursuite sur le toit qui laisse Cary Grant suspendu dans le vide (James Stewart dans Vertigo) ou encore le générique d’ouverture que rythme de façon lancinante Henry Mancini. Scènes d’action bien troussées, romance délicate sur la Seine et ses rives, comédie fort drôle, Charade se pluralise sans s’éparpiller et assure le spectacle, aidé en cela par la grâce de ses deux interprètes principaux. Charmant !
Ce film, signé en 1963 par Stanley Donen (« Chantons sous la pluie », « Un jour à New York », etc.), mélange la comédie sentimentale et le thriller de manière habile. Au sommet de leur gloire, Cary Grant et Audrey Hepburn interprètent leur rôle de séducteurs avec maîtrise, sans toutefois repousser les limites de leur talent. C’est certainement ce qui rend ce long-métrage, tourné en plein cœur de Paris, un peu « cliché ». Bref, une œuvre douce et charmante malgré son caractère futile.
Voilà une comédie policière originale et savoureuse que nous offre ici Stanley Donen. Le duo formé par Cary Grant et Audrey Hepburn n'a qu'un seul défaut, c'est la différence d'âge d'une trentaine d'années entre eux deux. La très bonne forme de Cary Grant fait qu'on y attache pas grande importance. Ce dernier tombera d'ailleurs sous le charme de la belle Audrey Hepburn et demanda un nouveau film avec elle, une requête qui lui sera refusé. C'est donc le seul film ou l'on va pouvoir voir ce duo de monstres sacrés du 7eme art avec des excellents seconds rôles joués par James Coburn et George Kennedy. Avec de tels acteurs et une histoire qui fait que nous tromper pendant toute la durée du film, des scènes savoureuses et d'autres façon Hitchcock, comment ne pas l'apprécier ?
Dans la lignée des plus grands Hitchcock, Stanley Donen réalise un de ses meilleurs films. Il aurait pu lui donner la forme d’un thriller paranoïaque, mais il a opté pour la voie de la comédie, en grande partie grâce à des dialogues très affutés, qui rythment le film d’autant d’éclats de rire. Ce n’est pas pour autant qu’on ne frissonne pas, et c’est le génie de Donen d’avoir su restituer toute la tension qui sous-tend le récit de manière très prenante, sans jamais se départir de l’entrain communicatif des protagonistes. En outre, le scénario est absolument parfait (et surtout parfaitement limpide...), implacable et logique jusqu’au dernier retournement de situation, et il y en a un certain nombre ! Mais le meilleur réside dans le trio principal : Cary Grant, Audrey Hepburn et… Paris. En effet, les deux premiers composent un couple mythique auquel on a tout de suite envie de s’attacher, et le cadre ne gâche absolument rien de cette envie, Donen, comme nombre de réalisateurs américains, parvenant à nous faire partager sa fascination pour Paris, ou en tous cas, le Paris des années 60. Par son talent de metteur en scène, friand de mise en abyme (ce n’est pas pour rien que la scène finale de ce film où certains personnages changent d’identité comme de chemise se déroule dans un théâtre, une fois les masques tombés), il entraîne son spectateur dans un tourbillon de drôlerie, de frisson et d’émotion qu’on n’est pas près d’oublier.
Le scénario est un peu brouillon ... Dommage. Néanmoins, c'est un film sympathique : il y a une plaisante pointe d'humour et les acteurs sont bons - surtout, surtout Audrey Hepburn ... elle est génialement enfantine et primesautière. Quelle actrice !
Pas facile d'évaluer ces films américains des années 60 qui n'ont finalement pas très bien vieillis formellement : décors surannés, photographie saturée, gimmicks datés, personnages stéréotypés.
Heureusement, Charade est sublimé par plusieurs éléments : le charme fou d'Audrey Hepburn (adorable quand elle drague lourdement Cary Grant), le scénario complètement loufoque de Peter Stone (Cary Grant change cinq fois d'identité) et une sorte de légèreté éthérée, complètement artificielle, mais qui parvient à séduire à force de rebondissements invraisemblables, menés tambour battant dans un Paris de carte postale.
On regarde le film en étant complice de son parti-pris initial : je ne vous demande pas de croire en ce que je vous raconte, mais je vous prie de ne pas résister au plaisir qui viendra du seul jeu des acteurs. Le talent d'amuseur de Stanley Donen, qui fonctionne parfaitement dans le monde iréel de la comédie musicale (Chantons sous la pluie), trouve ici un terrain de jeu aussi fantaisiste, dans lequel il peut s'épanouir avec délice, tel un Hitchcock sous ecstasy.
Une comédie de masques, de dissimulations et de tromperies en tous genres.
Une anglo-saxone vivant en France envisage de quitter son mari, sauf que celui-ci vient justement d'être retrouvé mort ! Le problème est que ses anciens associés vont réclamer à la veuve un gros magot dont elle ignorait l'existence... Sur le papier, "Charade" aurait pu être une farce incohérente, tant le film mélange les genres : thriller sombre, romance légère, comédie policière ! Heureusement, c'est une équipe de prestige qui tient le long-métrage, avec Stanley Donen à la réalisation, Henry Mancini à la BO, et des seconds rôles campés par James Coburn, George Kennedy, ou encore Walter Matthau. Sans compter le couple principal Cary Grant et Audrey Hepburn, tandem charmant, classe, et complice, qui constitue l'un des gros intérêts du film. Tout deux passent allègrement du polar tortueux à la comédie légère avec une grande aisance (Hepburn joue la carte de la veuve paumée qui garde sa tenue, Grant celle du dandy nonchalant versant parfois dans le burlesque). A côté, le scénario regorge de rebondissements et d'embrouilles, tandis que la mise en scène met en valeur les décors parisiens, parvenant à évoquer à la fois des classiques de la comédie musicale, et des classiques de Hitchcock. "Charade" est donc un très bon film, qui n'a rien perdu de son efficacité.
A voir ce film plus de 60 ans après sa réalisation, on a presque du mal à comprendre que les cinéphiles le considèrent comme un chef d'œuvre. Alors certes, il réunit la pétillante Audrey Hepburn et l'archétype de l'époque du mâle séducteur, mais comme le jeu de la première paraît daté et celui du second engoncé dans ses costumes-cravates et pyjamas en soie boutonnés jusqu'au cou ! L' histoire d'amour entre ce vieux-beau, menteur comme un arracheur de dents et la magnifique jeune veuve pas si naïve que ça ressemble trop à un arrangement de producteur hollywoodien trop heureux de trouver un scénario hitchcockien pour réunir les comédiens les plus bancables du moment. Il nous restera la nostalgie du Paris des années 60 où l'on notera entre les vieilles arondes et 403 flambant neuves, des forts des Halles porteurs d'énormes carcasses de bœuf ou un marché aux timbres plein d'activité, tout un monde disparu...
Il y a un petit air dans ce film qui ressemble au cinéma d'Alfred Hitchcock car "Charade" a une manière de tromper le spectateur et c'est réussit de la part du cinéaste Stanley Donen ! Quand on voit le début jusqu'à la fin, sans spoiler, on est perdu et c'est partie prenant car ce long métrage possède un scénario à rebondissements, bien structuré, très malin, pour en faire une bonne oeuvre à suspense. Stanley Donen plante les décors en France et plus précisément à Paris, ville romantique à l'époque, avec ses métros et la Seine très bien mis à l'écran. "Charade" possède aussi un casting de haute volée avec la principale femme du film joué par la somptueuse et curieuse Audrey Hepburn entouré par des énigmatiques personnages masculins incarnés brillement par Cary Grant, Walter Matthau, James Coburn, George Kennedy. Stanley Donen m'épate aussi, je le connaissais jusqu'à présent pour des comédies toutes courts ou musicales dans l'époque de l'age d'or d'Hollywood et le film à suspense lui va bien.
Stanley Donen à la réalisation, Audrey Hepburn et Cary Grant en têtes d'affiches, "Charade" a de quoi attirer le chaland.
Rajoutez à cela une histoire intéressante mélangeant whodunnit et film d'espionnage et vous obtenez un divertissement de qualité.
Un divertissement de qualité mais qui peut parfois se montrer assez daté, en particulier dans la façon qu'a le personnage de Cary Grant de s'adresser à celui d'Audrey Hepburn : comme une enfant à qui on peut donner des ordres ou que l'on peut réprimander sans broncher.
Passé ce défaut, on peut facilement rentrer dans l'histoire et chercher à savoir qui est le coupable et où est le danger. C'est bien fait.
Point non négligeable, le film est bourré de références aux films du genre, comme "Sueurs Froides" de Hitchcock, ce qui nous promet certaines scènes d'action ou certaines répliques savoureuses parce que l'on cherche à quelle oeuvre fait référence telle scène.
Si l'on peut trouver quelques longueurs, "Charade" fait le job et divertit durant l'essentiel de sa durée.