On peut penser beaucoup de choses d'un reboot à Superman. C'est en tant qu'hérétique ne connaissant le superhéros que par la série de quatre films lancée par Donner que je le clame : Superman Returns a la classe. Non seulement le film fait principalement suite aux deux de Donner (or je suis de ce type particulier d'hérétique qui les aime tous les deux, mais rassurez-vous : je renie les deux suivants aussi) mais il croit dur comme fer en la résurrection symbolique des personnages. C'est un peu dur de savoir comment se raccrocher à la chronologie au début, mais je n'ai eu aucun problème à reconstruire Clark Kent, Lois et Lex Luthor sous les traits de tout nouveaux acteurs, et ce n'est pas à sous-estimer.
On est donc devant l'œuvre respectueuse d'un réalisateur qui se sent à l'aise pour rafraîchir Superman au grand écran, avec finalement assez peu de conventions (les rebondissements finaux sont attendus mais c'était difficile de faire autrement), un regard satisfaisant sur le comportement physique des objets (oui, c'est assez précis, mais j'ai trouvé les gros trucs qui tombent et qui s'envolent très agréables à voir), pas trop d'insistance sur le fan service (le plot twist sur le fils de Superman est amené avec une délicatesse rare chez des grands studios où ce genre de surprises doit généralement être mis en gras et souligné deux fois), et une alchimie d'action et d'empathie joliment alternées. Ce dernier point fait qu'il n'y a pas de va-tout misé sur une catégorie de spectateurs, et que le film vise le compromis au risque de laisser tout le monde sur sa faim. Ce n'est pas mon cas : il y a chez Singer toutes sortes de frissons, aucune trahison et bien peu d'ennui. Vous pouvez me brûler maintenant.
Une vision touchante du personnage qui ose dévellopper une facette plus humaine du personnage tout en jouant sur la vision magnifiée que les gens ont de Superman. Le problème vient ensuite de l'antagoniste (un Lex Luthor cabotin revenu des années 80) et de la menace qui sert de fil rouge au film (l'attaque de la montagne géante....). Bref, de mauvaises idées qui plomberont Superman Returns, condamné à être sous-estimé et considéré à jamais (et à tort) comme un mauvais Superman. On oublie pourtant la superbe musique de John Ottman, qui aurait gagné à se passer de John Williams pour laisser un vrai souvenir. C'est d'ailleurs le problème global du film; mis à part la relation adorable entre Lois et Superman, Bryan Singer inove peu et cherche bien trop à payer ses respects à l'oeuvre de Richard Donner qui n'en mérite pas temps, tellement elle est surestimée et a mal vieilli. En ce qui me concerne, Superman Returns est à ce jour le meilleur film live sur Superman....jusqu'à Man of Steel ?
Pour ce film j'ai envie de mettre deux notes 1.5/5 pour la premier partie et 4/5 pour la deuxième. En réalité jusqu’à environ 1h30 de film il ne se passe rien pas d'action pas de réelle intrigue. Ce n'est qu'après un long moment d'ennui (si on n’a pas décroché avant) qu'on a droit à de l'action et des effets spéciaux digne d'un film de super héros. Les acteurs sont plutôt moyens sauf Kevin Spacey qui interprète un bon Lex Luthor. A part cela on se demande où sont passés les 260 Millions qu'a coûté le film. Bref un film moyen, Brian Singer est capable de bien mieux (X-Men).
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3,0
Publiée le 19 novembre 2013
Sorti durant l'ètè 2006 (et vu pour la première fois le jour de sa sortie nationale), ce « Superman » rarement diffusè à la tèlèvision semble presque aujourd'hui avoir disparu de la circulation! Dix-huit ans après le film culte de Richard Donner avec le regrettè Christopher Reeve, l'homme d'acier revient sous les traits d'un inconnu, Brandon Routh, qui venait de faire entrer son nom dans l'histoire, un nom qui retombera bien vite dans l'anonymat car même si ce grand brun ne s'impose pas comme le digne hèritier de Reeve, Routh se montre à la hauteur! En revanche, Bryan Singer a rèuni des vedettes dans les rôles secondaires dont Kevin Spacey (boule à zèro) pour incarner l'odieux Lex Luthor (un personnage qui lui va comme un gant) et la charmante Kate Bosworth dans le rôle de Lois Lane! Sans oublier (et là c'est une vraie surprise) Eva Marie Saint qui interprète la mère de Superman! En rèsulte une relecture visuellement ètonnante du mythe, qui allie avec brio humour, èmotion et action, avec au moins une scène d'anthologie, celle du Boeing que tente de stopper Superman! N'en dèplaise aux inconditionnels du superhèros à la cape rouge, ce "Superman Returns" est loin d'être aussi mauvais car si ce Superman 2006 a changè, c'est que l'histoire l'aura forcè à rèagir diffèremment! En 2013, "Man of Steel" de Zack Snyder enfonce malheureusement un peu plus ce remake divertissant dans les oubliettes! Ce qui est injuste...
Un hommage aux anciens films plus qu'une oeuvre à part entière
Superman returns n'a malheureusement pas plu au public, peut-être du fait de son manque d'identité propre: on prend un acteur qui ressemble à Christopher Reeves, on garde la musique (très bpnne par ailleurs), on remet une couche de Lex Luthor (un peu loufoque qui plus est)... Un tel point de départ offre cependant quelques bons côtés. Bryan Singer, connu pour ses X-men, insuffle à l'oeuvre une certaine poésie comme on en trouvait dans le Superman sorti 30 ans auparavant. Grâce à ce rapprochement, on évite également une longue présentation du héros et de ses origines, que beaucoup connaissent déjà par coeur. Le résultat est bon mais face aux blockbusters de superhéros sortis à la même période, il manque d'action et souffre auprès de certains d'une image de fable un peu ringarde.
Quel super retour en fanfare, avec trompettes incessantes et effets spéciaux super dégoulinants utilisés rarement à bon escient dans un décor dantesque de carton-pâte: Superman revient lourdement avec de la kryptonite plein les bottes, et aurait dû franchement rester sommeiller sur sa super planète car son come-back va prendre un sérieux coup dans l'aile de la cape. Réalisation trop soignée pour être honnête, longueur super étouffante, le déconcertant B.Singer met en scène un scénario abracadabrantesque (dont il est co-auteur) gnan-gnantisé par des dialogues super ridicules, dignes à prendre le spectateur pour un super imbécile. La palme du ridicule, ex-aequo à multiples titres, à ce super film est sans doute dans l'interprétation collégiale exagérément singée, menée par un K.Spacey super pas à sa place mais qui semble parfaitement s'accommoder à la tromperie générale (les autres étant méconnus, ils ne perdent au final pas grand-chose, à part l'idée de faire carrière). Romantisme au musc d'eau de rose, héroïsme à la testostérone concentrée, nostalgie redondante qui nous rappelle trop souvent que Superman, c'était bien mieux avant: tout est super réuni pour une overdose et un retour superman-qué.
Je n'apprécie déjà pas les films de superhéros à la base, mais là c'est le pompon. Ridicule à souhaits, le scénario est d'une platitude extrême, à coups de gros clichés bien débiles. L'acteur principal est un navet à lui tout seul, et même les scènes censées être bonnes sont hallucinantes de ridicule et d'invraisemblances (même s'il a des super pouvoirs hyper géniaux, il y a quelques lois de la physique qu'il ne devrait pas pouvoir modifier). Bref, même Kevin Spacey ne tire pas du tout son épingle du jeu puisqu'il n'a jamais été aussi mauvais. Bref : un scénario basique, prévisible et ridicule, et des acteurs qui ne font pas le poids. Je ne vois pas comment on peut mettre la note maximale à un tel ramassis de stupidité cinématographique.
Plus le temps passe et plus les Superman se diversifie... des fois en biens, et souvent en mal ! Ce dernier, de Bryan Singer fut assez faible au niveau des dialogues, car quand bien même le cinéma ne me satisfait point, le théâtre sera toujours là ! Et oui, c'est dur à avaler, mais en tant qu'innovation depuis la création du tout premier super-héros, on se doit tout de même de faire un effort ! Une pression bénéfique ne faisait que jaillir par toux les coins, on ne pouvait entendre qu'une oeuvre chanter son film lui-même... On y a tous cru ! Après un tel spectacle, l'espoir murmurait dans une ruelle non loin à des kilomètres de nous, sans s'en rendre compte. Je ne dis pas que ce film est à ce point un navet, oh que non. Cette re-matérialisation du héros a montré un aspect singulier du fait que l'on place Lex Luthor au même niveau que Superman, cette fois-ci. Un véritable échange entre ces deux rivaux, mais le côté du comics prend le dessus quand rien ne va plus... Ce scénario manquait énormément de rythme, c'est un peu long à mon goût. Je ne dis pas qu'il faudrait précipiter les choses, non. Les scènes ont une durée convenables pour ce qu'elles sont. Mais l'efficacité n'y est pas. Il manque un côté mystérieux, un côté beaucoup plus héroïque et moins égoïsme sur le sort de l'entourage du héros. Avoir essayé de sortir du cycle initial sans bons éléments à exploiter fut une erreur maintenant comprise. Il ne nous reste qu'à attendre le bon pour enfin se démarquer de la franchise du Superman d'autrefois !
Non, désolé. On peut tjr tenter de rendre complexe un mec qui porte un collant ridicule et qui a une coupe de golden boy. Non, j'y croirais jamais, désolé.
Ce 5ème épisode de la série voit l'apparition d'un autre héros: Super Cocu. À part lui et les effets spéciaux qui sont bons, tout a déjà été fait, vu et revu dans les épisodes précédents.
"L'intrigue de ce film est plutôt simple, mais permet un très bon développement de Superman et de son univers (notamment grâce au fils de Loïs Lane qui se révèle très important et au plan de Lex Luthor qui le mettra beaucoup plus en difficulté que d'habitude). On pourra regretter quelques facilités scénaristiques malgré quelques très bons rebondissements.
De manière générale, le film est très bien rythmé. Il n'y a que très peu de temps morts, mais qui sont tous nécessaire à l'intrigue et au développement des personnages. Les scènes d'action sont vraiment excellentes (notamment le sauvetage de l'avion en début de film), et la scène finale arrive à réaliser le tour de force d'être réellement grandiose sans pour autant faire dans la surenchère d'action."