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Cinéphiles 44
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4,0
Publiée le 5 novembre 2017
Le Grand blond avec une chaussure noire est l’une des comédies cultes du cinéma français des années soixante-dix. Tout d’abord car elle réunit Pierre Richard, Jean Rochefort, Bernard Blier et Mireille Darc. Ensuite car le film a reçu l'Ours d'argent au 23e Festival international du film de Berlin. Mais c’est surtout à l’originalité de son scénario complètement loufoque joué avec un sérieux improbable que le film doit son succès. En effet, Un chef de service secret lance son collègue sur une fausse piste pour s’en débarrasser. C’est alors que le personnage de Pierre Richard est pris pour cible entre micros cachés, paparazzis et autres situations extrêmes. Entre parodie du film d’espionnage et gags à répétition, Le Grand blond avec une chaussure noire est une comédie hilarante qui ne paye pas de mine dans sa réalisation mais qui offre des scènes et répliques mémorables. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
"Le Grand blond..." est une comédie à l'ancienne très plaisante, avec un Pierre Richard au sommet de son art, dans un registre qui le rendra célèbre. Celui du gaffeur touchant, qui se retrouve dans des situations ubuesques malgré lui. Le scénario, inventif, donne lieu à des quiproquos drolissimes.
Qui n'a jamais entendu parler de ce film cultissime ? Pierre Richard, Jean Rochefort, Mireille Darc, 3 poids lourds de l'industrie cinématographique française se partagent l'écran, au son d'une musique connue de tous. Un film uniquement basé sur un énorme quiproquo, qui va d'ailleurs installer des comiques de situation comme les français en ont l'habitude. Ses notes ne sont pas énormes mais il faut l'avoir vu, notamment pour son statut de film culte.
Incroyable ce que ce film a vieilli (mal). La plupart des situations comiques faisant hurler de rire le public à l'époque, laissent au mieux un léger amusement au pire l'indifférence. Seul reste le plaisir de revoir une flopée de bons acteurs (quoique dans ce film, leur jeu est caricatural) et la fraicheur de Pierre Richard.
Caractérisé par sa galerie de trognes d'époque, "Le grand blond..." fait vraiment pâle figure. Au delà de la comédie qui ne prend guère (nos zygomatiques ne sont pas trop mis à contribution), il est bon de relever que : les acteurs ne sont pas à la hauteur, seul Rochefort sort du jeu, n'en déplaise à son allure chevaline (Blier cabotine, Carmet est inexistant, Darc, insignifiante, et Richard, bon à jeter au caniveau !) ! ; le script en lui-même avait l'air bon sur le papier, hélas, il s'avère bien mauvais à l'écran (l'histoire : prendre un faux-espion par Rochefort pour obliger Blier à raccrocher), le "Elle boit pas.." d'Audiard peut en témoigner ; les dialogues de Veber font mouche à certains instants ; Vladimir Cosma signe ici l'une de ses plus mauvaises composition n'en déplaise à "Rabbi Jacob" "La boum 2" (nominée au César pour meilleure musique de film), "Le dîner de cons" ou "Le placard" ; les situations s'enchaînent afin de démystifier au mieux les affres de l'espion Pierre Richard. Pour conclure, "Le grand blond" est regardable mais souffre des années qui passent (il n'est que de 1972 !). Dommage ! ...
Sur un scénario d'Yves Robert et Francis Veber, un classique du cinéma français qui reste toujours aussi efficace malgré le poids des années, comédie d'espionnage totalement loufoque aux dialogues décalés et aux personnages complètement à l'ouest, portée par la partition inoubliable de Vladimir Cosma, par l'énergie de ses interprètes (Jean Rochefort est une fois de plus impérial) et par la chute de reins mythique de Mireille Darc.
Moins drôle que la trilogie avec Depardieu, ce film se déguste tout de même pour la sublime Mireille Darc, la bonhomie de Jean Carmet, certains gags savoureux et la mémorable musique de Vladimir Cosma !
Un casting de choix pour une comédie qui a traversé le temps durant de nombreuses années. Pierre Richard offre une performance hors normes enchainant gaffes sur gaffes . Un film qui a donnée une suite aussi burlesque.
Assez classique dans sa construction et son dénouement, « Le grand blond avec une chaussure noire » est une comédie populaire efficace qui doit surtout son succès à Pierre Richard (François Perrin) qui porte le film sur ses épaules. On sourit de bon cœur devant les aventures de ce grand nigaud innocent pour qui l’on a tout de suite de la sympathie. Le burlesque des différentes situations est très bien interprété par un casting de grande classe qui ne se prend pas au sérieux pour nous divertir. Quant à la mise en scène d’Yves Robert, elle n’a rien de bien transcendant mais elle s’avère rythmé ce qui fait que l’on ne s’ennuie jamais même lors des périodes un peu plus calme de l’intrigue. Je retiendrais aussi de la bande originale de Vladimir Cosma, le thème phare du film qui colle comme un gant à ce spectacle. Du classique avec quand même quelques éléments devenu mythique avec le temps qui en font une comédie qui se regarde toujours avec amusement et comme un Pierre Richard, avec les yeux d’un grand enfant.
Cette comédie au nom si célèbre ne m’aura pas conquis. On sourit par moments, des situations cocasses dans lesquelles se fourre notre sympathique héros, mais ça s’arrête là. Un peu mou, revu, et un Pierre Richard qui fait du Pierre Richard. Au moins, on entend un peu de Tchaikowsky, et tout film utilisant une musique de Tchaikowsky ne peut pas être totalement mauvais !
Rien que le bonnet de Jean Carmet vaut le détour. Tous les acteurs sont extraordinaires. Pierre Richard et Mireille d'Arc nous offrent une scène d'anthologie.inoubliable
Un bon film d'époque malgré de sérieuses rides, tout y est : les situations gaguesques, le François Pignon ou ici François Perrin, le bel appât féminin, les dialogues caustiques, l'intonation, les expressions faciales, la musique entêtante culte. Et puis, comment ne pas être subjugué par le désormais célèbre dos nu de Mireille Darc, quelle splendide femme c'était !
Le Grand Blond avec une chaussure noire est un classique de la comédie française. Pierre Richard, cantonné dans des seconds roles, explose dans le role qui lui collera à la peau tout au long se carrière, celui du Pierrot lunaire, romantique et naif. Il y est superbe et nous offre un festival de mimiques, impose sa personnalité face aux "monstres" qui l'entourent et non des moindres: Jean Rochefort et Bernard Blier qui s'occupent de la partie "sérieuse". C'est d'ailleurs une preuve du talent de Françis Veber qui signe le scénario, qui arrive à ancrer le film dans la réalité avec la guerre interne du contre-espionnage toujours nuancé de comédie hilarante. C'est un peu comme les Tontons Flingueurs où le film marche autant dans la comédie bien entendue mais également dans l'histoire policière. Veber réussit à mélanger le premier et le deuxième degré et c'est ce qui rend le film hilarant. Mireille Darc est sublime et apporte énormément de charme, Jean Carmet est sublimement drole et Paul Le Person (habitué des films de Robert) est impeccable. Un classique qui vieillit très bien et qui divertit toujours autant.
Un classique, une comédie culte et la BO aussi. Avec un bon scénario, Pierre Richard est excellent, très drôle dans le rôle de François Perrin à qui l’on fait croire que c’est un agent secret et que dire du reste du casting qui est impressionnant : Bernard Blier, Jean Rochefort, Mireille Darc, Yves Robert, Paul Le Person, Robert Dalban et Jean Carmet. Du grand cinéma français, à voir et à revoir !!