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    Kinjite, sujet tabou
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    Caine78
    Caine78

    6 000 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2012
    Le générique annonce la couleur : une production Golan-Globus, un Charles Bronson en fin de carrière : aucun doute, ça va être du lourd. Nous sommes pourtant encore très loin de l'indescriptible expérience que va être « Kinjite, sujets tabous », sans doute ce que j'ai vu de pire depuis longtemps. Je n'ai jamais eu une grande affection pour Jack Lee Thompson, mais je ne lui souhaitais quand même pas du mal au point de conclure sa carrière sur cette daube innommable ! Par où commencer, tant les perles se succèdent dans ce navet crépusculaire qui devrait effectivement être un sujet tabou pour tout cinéphile qui se respecte. Cela commence très fort, avec un Bronson fatigué et doublé au moment de donner des coups de poings, sortant un discours hallucinant de vulgarité et de bêtise pour faire la morale à un richard s'étant offert les services d'une mineure, avant de lui faire du mal avec les objets qu'ils étaient prêts à utiliser sur la demoiselle (je vous laisse deviner les détails). Mais ce qui est énorme, c'est que le niveau va aller crescendo pendant un bon bout de temps pour nous offrir les situations les plus nulles et les plus grotesques vues depuis des lustres. Il y a d'abord cette représentation hallucinante des japonais, qui ne seraient en gros que des sales pervers ne pensant qu'à tripoter les jeunes filles, tandis que ces dernières prendraient la plupart du temps plaisir à se faire caresser l'entrejambe (et je vous jure que je n'exagère pas). Mais ce n'est pas tout, car il n'y a pas que les japonais dans la vie ! En effet, il ne faudrait pas oublier les nègres (oui, nègres, pas noirs, il serait quand même bon de ne pas oublier que ce sont des sous-hommes, merde!), tous des salauds de proxénètes en puissance sans la moindre morale et exploitant des pauvres adolescentes abandonnées ne pouvant bien entendu pas se défendre. Evidemment, vous imaginez que tout ça ne fait pas plaisir à Charlie ! Du coup, entre deux remarques réactionnaires qui ferait presque passer Mitt Romney pour Hugo Chavez, celui-ci enquête et tente de piéger l'immonde Duke responsable de ce réseau vraiment odieux. Tout le reste (ou presque) est du même niveau, que ce soit l'ahurissante sortie de Bronson sur les asiatiques (« regarde-moi tous ces salauds qui viennent nous envahir, regarde, ils sont partout ! », suivi quand même de menaces plus ou moins violentes concernant quelques pauvres citoyens qui n'ont fait de mal à personne), ou un discours général souvent écœurant négligeant très souvent le pur aspect policier, sans oublier une conclusion repoussant les limites de la méchanceté gratuite et de la justice personnelle, semblant pourtant presque se donner bonne conscience et être fier de conclure de cette façon... Ce ne sont pourtant que quelques diamants parmi d'autres que je vous décris ici, et même si, soyons honnêtes, le dernier tiers est moins pire et Juan Fernandez plutôt convaincant en ordure sans nom, difficile de ne pas être médusé face à un tel carnage cinématographique et une telle vision du « vrai homme », devant laquelle même les « Expendables » passeraient pour les drag queens de « Priscilla, folle du désert ». A voir au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour se convaincre définitivement que Menahem Golan et Yoram Globus étaient vraiment deux des pires salopards jamais vus dans le milieu de la production...
    this is my movies
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    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Énième polar de la Cannon avec un C. Bronson fatigué, dans un rôle de flic borderline et prêt à tout pour assurer une justice expéditive. Et c'est bien dommage que le film ai atterri dans les mains du duo Golan/Globus, car le scénario pose ça et là quelques bonnes questions, quelques bonnes réflexions, mais tout est ensuite évacué d'un revers de la main, d'une réplique sacerdotale. Filmé de manière grabataire par un vétéran de l'action (J.L. Thompson), monté sans punch, le film nous propose qui plus est un Bronson dans de multiples scènes d'action à poings nus, osant quelques coups de pieds ou de poings ravageurs. Le cinéaste essaie de nous faire paraître ça pour hyper impressionnant, mais spoiler alert, il échoue lamentablement dans cette entreprise. Fatigué, sans conviction, Bronson assure avec peine le minimum syndical, tandis que l'intrigue mole et sans tension se traîne vers sa résolution. Pas d'émotion, presque pas de dégoût malgré des scènes horribles et qui auraient pu être insoutenables, juste un divertissement lambda, parfois gênant. Décu par ce film, qui méritait mieux, dans d'autres mains. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    AMCHI
    AMCHI

    5 028 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2007
    Pas très fameux les films de Charles Bronson dans les années 80 voici Kinjite, sujet tabou qui est sans doute le plus mauvais de tous ; le scénario est mal construit, ça se veut malsain mais c'est quand même moraliste. C'est ennuyeux et médiocre (pauvre Bronson mais aussi Thompson le réalisateur).
    Marlon M.
    Marlon M.

    41 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2020
    Très bon film dans dont le rôle colle parfaitement a Bronson dans ce rôle de flic justicier
    A voir quand on n'a pas peur des violences de la vie réelle
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 081 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Kinjite est un film de la fin de carrière de Bronson, traitant d’un sujet rare et grave, mais qui le fait de manière peu convaincante.
    D’abord l’interprétation pose problème. Elle est emmenée par un Bronson vieillissant certes, mais alors pas du tout concerné. Il nous ressort une énième interprétation de justicier semblant complètement blasé, et apathique. Il se traine sans conviction, faisant son petit numéro musclé, mais il n’y a pas de vie, pas de dynamisme, pas d’entrain, ce qui forcément plombe assez vite Kinjite. A ses cotés c’est assez moyen là encore, avec des acteurs qui sont loin d’être tous mauvais, mais alors avec des personnages pathétiques. Il y a un total manque de subtilité, avec un manichéisme à couper au couteau, et des caricatures à la pelle. Ils sont tous tellement engoncés dans des costumes ultra-étroits, qu’en fait ils ne peuvent rien faire en termes de jeu d’acteur. Le méchant doit surjouer le méchant, la victime doit surjouer la victime, la jeune fille blonde doit surjouer l’innocente inconsciente de ses attraits… bref c’est une galerie de lieux communs.
    Le scénario est lui aussi dans la panique. Avec un tel sujet, il y avait de quoi développer quelque chose de super, à la fois original et profond. Pourtant non. Kinjite vire très vite au polar urbain musclé comme sait bien le faire Bronson. Ca bastonne, il y a des explosions, une ou deux scènes de nudité, et plein de gros moments d’une finesse hippopotamesque lorsque Bronson jette un regard sur la société qui l’entoure. Certes c’est rythmé (quoique il y a des coups de mou appuyés par moment), mais quel gloubi-boulga de caricatures là encore, d’idées toutes faites, et au final de superficialité, car c’est là le gros problème.
    Sur la forme, Kinjite n’est pas top. Thompson livre une mise en scène convenable, même s’il est loin de ses meilleurs films. Il se contente de suivre l’action sans trop se fatiguer, en assurant juste le minimum. Visuellement la photographie n’en jette pas du tout, avec beaucoup de séquences nocturnes qui n’ont vraiment pas grand-chose d’intéressant. Les décors pour leur part sont faibles, limités à des lieux sans relief particulier. Niveau scènes d’action je dirai que seule la cascade finale sur une grue vaut vraiment le coup, car pour le reste les bagarres ne valent pas un kopeck. A 67 ans Bronson n’est plus du tout efficace. La bande son est assez mauvaise, sauf un passage dans la piscine, avec une musique année 80 fort plaisante.
    Trop juste sur la forme, vraiment pas terrible du tout sur le fond, emmené par un Bronson peu engagé, Kinjite est au final une série B très secondaire. Ayant de bonnes intentions, le résultat n’est malheureusement pas convaincant. Je donne 1 pour l’audace du sujet qui doit être salué, et quelques éléments à sauver de ci de là, mais enfin c’est faible.
    Incertitudes
    Incertitudes

    170 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2020
    Décidément, plus la carrière de Charles Bronson touchait à sa fin plus elle devenait ridicule, pathétique, paresseuse. J'en veux pour preuve ce Kinjite, sujet tabou de 1989 qui est également le dernier film de son réalisateur Jack Lee Thompson. Là aussi, l'auteur des Canons de Navarone et Les Nerfs à vif aurait pu trouver mieux. Déjà, que Bronson reprenne une nouvelle fois son costume de justicier dérange un peu alors qu'il affiche soixante-huit ans au compteur. En plus de ça, il est mariée à une jolie blonde qui pourrait être sa fille et il est père d'une ado alors qu'il pourrait être son grand-père ! Toujours est-il que les rares bagarres donc les coups de poing qu'il donne sont à mourir de rire et que ses réflexions inadmissibles à l'égard des asiatiques me font penser à ces propos que tiennent les personnes âgés sur les étrangers, les homosexuels, les jeunes. Dans leur salon ou leur maison de retraite, il n'y a qu'eux pour s'écouter parler. Mais là, on parle d'une personnalité publique comme Charles Bronson. Ennuyeux à en mourir, raciste, vulgaire, caricatural (en 1989, on laissait encore aux Etats-Unis des flics dépassés torturer leurs suspects ?), ce Kinjite, sujet tabou n'a aucune raison d'exister. La carrière de Charles Bronson aurait dû s'arrêter dix ans plus tôt.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 octobre 2010
    Charles Bronson retrouve ici Jack Lee Thompson, spècialiste des films d'action musclès! Dans ce polar violent, le cinèaste brosse la peinture des milieux de la prostitution, de la pornographie, du sadomasochisme... Abandonnant son rôle habituel de justicier peu respectueux des règlements, l'acteur agit cette fois en toute lègalitè! Inspecteur taciturne, il tente de mettre fin à un trafic de mineures dans une ville ravagèe par la criminalitè! Une enquête d'autant plus dèlicate que pour les parents de la victime, des japonais, le viol et la prostitution sont des sujets tabous, "kinjite", en langue nippone! C'est efficace avec un Bronson qui est devenu un symbole depuis "Un justicier dans la ville" mais c'est terriblement mal jouè surtout dans les seconds rôles et quelques sèquences sont ridicules...
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Charles Bronson est ici dans sa veine atrabilaire raciste, ne respectant pas les procédures, pour traquer un pourvoyeur de jeunes filles mineures à des riches (ce que montre le film). Sur cette thématique-là, le film est pour le moins explicite. Son non-respect des procédures le conduit à harceler le proxénète de ces filles mineures. Ou à tuer par inadvertance un acolyte du proxénète (la scène amusante du balcon avec les chaussures qui restent dans les mains). Cela donne des scènes soit jubilatoires, soit consternantes. À noter celle de la montre avalée.
    Le scénario est plutôt complexe, avec plusieurs histoires en parallèle. Notamment avec une famille japonaise que l'on suit à son arrivée à Los Angeles, car le père est y muté avec sa famille, dont sa fille adolescente. D'une certaine manière le personnage de Charles Bronson est greffé sur cette histoire plutôt travaillée, pour ensuite lier tout ce monde à l'arc dramatique de la prostitution de mineures.
    À noter une excellente musique jazz-rock typique de ces années-là : Greg De Belles à la composition.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 mai 2009
    Une plongée dans le milieu du proxenétisme. Dans la série du justicier, on ne considérait pas spécialement comme raciste le personnage de Bronson. Cette fois-ci, il incarne un flic qui a du mal à cacher sa haine contre les asiatiques sous prétexte que sa fille a subi des attouchements par un japonnais dans le métro. Ce polar reste très efficace.
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