L'un des permiers long-métrage connu du grand réalisateur français Maurice Pialat, et égalemment l'une de ses plus belles perles. Avec "l'enfance nue", Pialat affichait déjà sont grand talent pour la mise en scène ainsi que son habileté et sa grande maitrise de l'écriture, une réalisation plate, simple, faisant s'enchainer de longs plans sans aucune fioriture afin de progresser de manière sobre et efficace dans l'histoire. Une histoire qui se déroule d'ailleurs dans la même idée, précise et minutieuse, sans étalage et sans surplus, avec des personnages qui n'en font jamais de trop et qui donne l'impression que leurs acteurs ont été dirigés de manière rude et draconienne. Et pourtant, ces derniers semble en gagner d'avantage en profondeur, et paraisse être étudié plus scrupuleusement avec cette méthode, puisque cela leur donne un coté très réaliste, dans le sens de l'histoire elle-même. Un récit d'un réalisme implaccable et assez inquiétant donc, mais aussi parfois très frustrant, puisque ce que l'on attend du jeune François, le personnage princpal, n'égale jamais la hauteur de nos éspèrances, et pourtant l'on est captivé et impressionné par cette petite frappe, interprété de manière solide, sobre et remarquable par le jeune Michel Tarrazon, qui franchit l'infranchissable seulement à la fin de l'oeuvre, nous ayant tenu en haleine tout le long du film, un procédé volontaire je pense, que Pialat semble beaucoup affectionné. Un film très captivant donc, sur un sujet des plus intéressant, avec d'excellents acteurs, pour la plupart malheuresement méconnus.