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James Cocody
11 abonnés
352 critiques
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3,5
Publiée le 10 septembre 2018
Pas mal du tout, et en restant dans les clous du début à la fin malgré le sujet qui pouvait tomber dans le scabreux très vite si l'on n'y prenait pas trop garde. Bon... Miou-Miou, je n'aime pas trop habituellement mais je la trouve tout à fait buvable ici. Quelques passages un peu lourds comme quand elle pleure spoiler: (la cabine téléphonique et les scènes de larmes avec son patron) mais à part ça, elle convient vraiment bien à ce rôle de femme un peu faible tombée sans le vouloir dans le piège de la bigamie. Roger Hanin non plus n'est pas mon 4 heures préféré mais pour son personnage, il doit en faire des tonnes et là, il est à son affaire, aucun doute: on est épuisé à la place de Miou-Miou/Alice! Eddy Mitchell, lui, j'ai toujours regretté qu'il n'ait pas fait plus de cinéma. Je le trouve toujours vraiment excellent comédien, et même très complet. Roger/Philippe et Eddy/Vincent nous offrent en duo quelques scènes délectables, comme celle où ils se découvrent à la table du restaurant ou lorsqu'ils sont contraints de cohabiter quelques jours dans la même maison. Dominique Lavanant/Solange et Charlotte de Turckheim/Cynthia sont désopilantes en amies complices de Miou-Miou/Alice. Leur personnage est vraiment très consistant et leur apport un véritable plus pour le film, Quelles comédiennes et quel punch! Rachid Ferrache/Simon, un gamin qui joue comme un routiné et qui réussit sa partition, comme toujours. Dommage que le final appuie trop fort et manque de finesse pour montrer que tout finit bien et que tout ira bien entre Eddy/Vincent et Rachid/Simon, "l'enfant de l'autre". Au final, une belle histoire bien réalisée, bien racontée et bien jouée.
« Attention, Une femme peut en cacher une autre » est une tendre récréation dans la foisonnante carrière de Georges Lautner qui sort alors de sa collaboration de trois films avec un Jean-Paul Belmondo devenu « Bebel » dès la fin des années 1960, choisissant d’endosser le rôle de l’aventurier histrion du cinéma français et misant essentiellement sur les cascades réalisées par ses soins dans des films formatés pour l’exercice. Sur un scénario du raffiné Jean-Loup Dabadie, Lautner filme l’humeur de son temps qui voulait que la tolérance et la libération des mœurs infusent bon nombre de films des années 1980. Une jeune femme n’arrive pas à choisir entre deux amours qu’elle mène de front avec foyers constitués à l’appui. La jeune femme c’est Miou-Miou, icône de l’époque dont les ans qui passent révèlent des tics de jeu qui ne plaident malheureusement pas en faveur de sa postérité artistique. Les deux mari et compagnon qui s’ignorent sont incarnés par Roger Hanin et Eddy Mitchell dont l’opposition est parfaite. Les réparties toujours bon enfant sont souvent drôles mais aussi naïves comme le reflet d’une époque qui paraît aujourd’hui si lointaine et dont on se demande même à la l’observation de la société actuelle si elle a pu exister un jour. A leurs côtés, on retrouve des acteurs aujourd’hui oubliés mais néanmoins fameux comme Dominique Lavanant, Jean Rougerie, Roland Giraud, Philippe Khorsand, François Perrot ou Patrick Floersheim. Aujourd’hui «Attention, Une femme peut en cacher une autre » serait classé dans la catégorie « feel good movie ». A l’époque on n’avait pas encore eu besoin de créer une catégorie spécifique pour indiquer au spectateur qu’il pouvait "consommer" le film de Georges Lautner pour s’évader le temps d’une séance de la morosité ambiante.
Une très jolie comédie ala française des années 80 . Un scénario écrit par l immense et inoubliable Jean Loup Dabadie. Drôle et à la fois très touchante ce film m avait marqué lorsque je l ai vu pour la première fois enfant .
On n'imaginait pas forcément Lautner dans le registre de la comédie de moeurs, de la comédie tendre. Au demeurant, le réalisateur des "Monocle" et autres "Tontons flingueurs" s'en sort plutôt bien (merci Jean-Loup Dabadie au scénario?), montrant une sensibilité et un tact inattendus dans cette fantaisie sentimentale menacée d'invraisemblance. Alice (Miou-Miou) mène de front une double vie conjugale et maternelle, ne se résignant pas à choisir entre Philippe, l'exubérant pied-noir parisien, et Vincent, professeur à Deauville. Lautner a la bonne idée de ne pas s'apesantir, de peur sans doute de n'être pas crédible, sur l'emploi du temps d'Alice, qu'on imagine aussi dément qu'improbable. Il échappe ainsi au vaudeville (on en trouvera néanmoins quelques effets, mais de façon tout à fait amusante) et ne s'intéresse qu'à la situation donnée une fois pour toutes. Le cas de figure, de brouillon au départ, nouc convainc progressivement parce que les personnages sont attachants et drôles, à l'image des deux hommes d'Alice (Roger Hanin et Eddy Mitchell) ou de ses deux copines dans l'attente de l'homme de leur vie. Le film est un mélange sympathique de personnages quelque peu caricaturaux (je pense aux accents appuyés de Roger Hanin) et de mots justes, une comédie où la légèreté et certaines lacunes dans l'interprétation n'occultent pas complètement la sincérité des personnages. Enfin, lle film de Lautner a le mérite et l'originalité de réunir un insolite trio d'acteurs.
Cette comédie de G. Lautner, n'est pas si mal que ça et elle le doit non seulement aux acteurs mais aussi bien sur au scénario très solide de Dabadie. On y retrouve Miou-Miou égale à elle-même, j'ai envie de dire, jouant une double vie entre Trouville avec Mitchell, détendu et très étonnant dans ce rôle un peu à contre-courant, et Paris avec Hanin, en personnage ultra-exubérant. Ici pas de cascades à la Julienne, mais bien une comédie dramatique, de mœurs. A voir pour son ensemble, et notamment tous les seconds rôles.
Attention : chef d'oeuvre, malgré ces airs de petite comédie gentillette, ce film est une vraie réussite. C'est un film qui fait du bien. Le scénario de Jean Loup Dabadie est cousu aux petits oignons. Les acteurs sont absolument géniaux : miou miou, Roger Hanin et Eddy Michel. Je dirai même plus : ce film fait partie de mes films préférés dans toute l'histoire du cinéma. Miou Miou est si excellente, si brillante, si émouvante qu'elle nous fait passer du rire aux larmes.
J'avais le souvenir d'une comédie vue durant mon enfance, mais je me rends compte en regardant à nouveau ce film qu'il est bien plus dramatique qu'il n'y paraît.
Pas vraiment adepte de Miou-Miou, je la trouve très juste dans ce film, avec la retenue nécessaire. Pas du tout fan de Roger Hanin, son rôle et surtout son interprétation guignolesque m'ont conforté dans l'absence totale de sympathie à son égard. Même Michel Boujenah aurait été plus mesuré à sa place, c'est peu dire.
Pour ce qui est du Schmoll, il tient plutôt bien son rôle de râleur hypocondriaque.
L'histoire de cette femme et de sa double vie aurait pu tomber dans le scabreux mais non, c'est plutôt un film pudique. Bien sûr, l'improbabilité de la situation est grande et mieux vaut ne pas trop y penser au visionnage et se laisser porter.
A voir, pour le cinéma des années 80 et la France d'alors; à éviter pour ceux qui aiment encore moins que moi Roger Hanin.
Un film mièvre et paresseux, qui pose des questions intéressantes et esquive les réponses. Le jeu énervé de Miou-Miou rend son personnage assez détestable - s'il en était besoin. On va jusqu'à la fin pour le jeu des autres acteurs, en particulier le succulent (ici) Roger Hanin.
Film qui aurait mérité 20 minutes de moins, cela nous aurait permis d'arriver à cette dernière demi heure qui nous laisse de très beaux moments de cinema.
Eddy est tout de même genial, soulignons le à nouveau.
Vraiment de superbes prises de vues de cette Normandie aussi froide que belle.
Le film laisse un bon sentiments grâce à la fin mais j'ai failli ne jamais la voir et m'arrêter en chemin.
Néanmoins ,. à voir absolument pour les amoureux du cinéma de Lautner.