Très bon film d'une époque passée. SI on le compare aux films policiers français avec Gabin par exemple, il tire son jeu avantageusement. Fernandel est ici charmeur et l'on apprécie le rythme lent qui convient à cette idylle naissante. On a presque deux films en un. L'intrigue policière est peut-être légère et surtout sans violence (ou à peine). Si on le compare aux comédies d'aujourd'hui, on y trouve un charme authentique et une préférence sur les dialogues et le développement de l'intrigue amoureuse. Très sympathique en tout cas.
Bon petit film qui fleure bon les années 60, ou on savait faire des films enjôleurs avec un scénario basique. Ici, Fernandel, n'est pas là pour faire rire, mais distraire et pourtant et pourtant en tant que truand ; ce qui est rare dans sa carrière. A voir pour Fernandel, le plongeon dans Honfleur des années 60 ou la ville n'était pas encore le pôle touristique qu'elle est maintenant et pour une certaine culture cinématographique.
Fernandel en crapule...et en plus il s'en sort magnifiquement, comme d'habitude et comme dans n'importe quel autre rôle, il y est excellent. Il donne même des cours de "voyouterie" aux dévoyés de Paris, dont Marielle, Mario David (comme à l'accoutumée) et quelques autres acteurs abonnés aux rôles de malfaiteurs. Pour le reste lisez donc les critiques trois étoiles, moi j'en donne quatre pour Grangier et pour ce très bon divertissement !
L'idée du film est probablement de faire tenir à Fernandel un contre-emploi et, peut-être aussi, à Danielle Darrieux, dont on comprend vite qu'elle n'est pas cette bourgeoise de province occupée à ses tombolas de charité. Le problème, c'est qu'il y a si peu d'idée et de convictions dans la mise en scène de Gilles Grangier que Fernandel n'est lui-même, pas très convaincant. Il fait peu illusion dans son rôle de gangster, face cachée de sa double vie. A Honfleur, Armand et Michèle se rencontrent. La réalisation est d'une platitude coupable et les dialogues de Henri Jeanson sont loins d'être aussi spirituels qu'il le croit et sont même franchement rudimentaires. Les seconds rôles, pour la plupart les complices d'Armand, sont aussi conventionnels et ternes que les premiers. On s'ennuie ferme, même lorsque la comédie, personnages obligent, prend un tour policier On ne sauvera guère de ce film poussif que la légèreté et le charme de Danielle Darrieux.
C'est un belle petite comédie tournée et sortie en 1968. L'histoire se passe entre Paris et Honfleur. Fernandel joue la comédie, mais quant il s'agit de jouer les hommes sérieux, il a de la peine. Mais il reste néanmoins assez crédible. Par contre c'est un grand spécialiste pour dissimuler son emploi principal. Honfleur en hiver c'est chouette, une petite ville calme, elle reste sur la route du débarquement. Après les truants restent tout de même très caricaturales, mais bon, c'est une comédie et pas un vrai polar. Par contre quant un homme généreux arrive dans une petite ville, il y a toujours du monde pour bien le recevoir et lui expliquer comment il peut dépenser son argent. C'est marrant.
Un film qui m’a beaucoup fait penser au Corniaud ... mais en moins amusant. L’homme à Buick un des derniers rôles de Fernandel est une comédie policière amusante, sans grands éclats qui vaut plus pour son interprète principale et ses seconds rôles (notamment Jean Pierre Marielle dont la présence seule arrive à m’intéresser à un film) que pour le reste qui semble ronronner. C’est de la comédie à la grand papa ou les méchants ne sont pas vraiment méchants, du cinéma populaire bien exécuté mais qui manque un peu d’originalité.
Film tourné en fin de carrière pour Fernandel (suite à celui-ci, il tournera uniquement dans Heureux qui comme Ulysse et le début de Don Camillo et les contestataires qui vit son décès), L’Homme à la Buick est une banale comédie policière typique du "cinéma de papa". L’histoire se laisse suivre en particulier grâce aux comédiens (outre Fernandel, on y trouve plusieurs visages familiers du cinéma français comme Danielle Darrieux, Jean-Pierre Marielle, Mario David, Michael Lonsdale et Claude Piéplu) mais l’ensemble n’est pas spécialement drôle ou passionnant. Le long-métrage de Gilles Grangier est ainsi le type de films que l’on regarde plus pour accompagner un repas familial que pour assister à un grand moment de 7ème Art.
C'est une comédie dont la fin est bien morale. En vedette Fernandel et Danielle Darrieux avec une pléiade de bons acteurs de cette époque 1968. Un film policier mais malgré que ce soit un de ses derniers rôles, Fernandel y instille une présence qui donne un vrai ton humoristique à ce film très plaisant servi par des dialogues qui vont dans ce sens.
L'un des derniers film réalisé en 1967 par Gilles Grangier dont il a également cosigné le scénario. Une comédie policière, très classique dans son déroulement, mais tout de même bien écrite. La mise en scène et la direction d'acteurs soignée nous offre une pléiade de comédiens talentueux. Un Fernandel, pour une fois très sobre dans un rôle inattendu de malfrat gentleman, une belle et efficace Danielle Darrieux, un Jean-Pierre Marielle comme toujours exquis et Claude Piéplu en notaire ... Même si le film a bien vieilli, et malgré son casting très riche , son histoire plutôt basique et son manque de peps n'en font pas un grand polar.
C'est l'un des derniers films de Fernandel. Les seconds rôles sont nombreux et intéressants avec toute une pléiade d'excellents acteurs : Jean Pierre Marielle, Mario David, Claude Piéplu ... et beaucoup d'autres. Bref sans être un chef d’œuvre l'Homme à la Buick est un film familial divertissant et agréable à regarder.