Avis sur Moi, Peter Sellers

La vie de peter Sellers raconté de façon médiocre,car le coté clown triste a été accentué par son réalisateur,qui a voulut montré la face caché de l'acteur quand les lumières se sont éteintes.Dans le jeu de Geoffrey Rush on peut retrouver entre deux scènes sur joué le génial peter Sellers.Alors effectivement interpréter Sellers n'est pas une chose facile,mais le jeu de Rush aurait gagner en efficacité en étant moins caricatural.Tout ça donne un point de vu simpliste sur un personnage qui ne l'était pas.

Un biopic plutôt réussi car instructif, bien mené et pouvant compter sur un Geoffrey Rush très crédible dans le rôle-titre. Reste que l'œuvre n'échappe pas toujours à la platitude et que certains seconds rôles, Stanley Tucci et Sonia Aquino en tête, ne ressemblent pas suffisamment à leurs modèles pour être convaincants.

Attention ce film n'est pas une comédie.Tout d'abord l'interprétation:formidable.Geoffrey Rush est une fois de plus extra-ordinaire et est la réincarnation de Sellers,c'est à s'y méprendre.La nomination aux Oscars n'est pas loin.Emily Watson,Charlize Theron sont tout aussi formidables,épaulent parfaitement Rush et illuminent le film par leur talent et leur beauté.On retrouve avec plaisir John Lithgow et Stanley Tucci respectivement dans les roles de Blake Edwards et Stanley Kubrick,toujours des interprètes de qualité.La réalisation de Stephen Hopkins est assez jolie et beaucoup de plans et sequences sont très belles comme la scène à l'hopital ou le tournage de Bienvenue Mister Chance.Certaines scènes peuvent paraitre très froides aux spectateurs.Hopkins n'adopte pas de point de vue quant à la personalité de Peter Sellers à l'instar de Milos Forman pour Man on the Moon et l'ambiguité d'Andy Kaufman.Deux personnages qui se ressemblent beaucoup,deux personalités accusées de ne pas en avoir.Qui était Peter sellers?Le film y répond sans y répondre et c'est cela qui est bon mais déroutant et c'est ce qu'on appelle les légendes d'Hollywood...Un film de qualité,à l'interprétation exemplaire et une belle réalisation.

Je pense que le seul intérêt de ce film réside dans Geoffrey Rush excellent malheureusement le film est beaucoup trop long et la mise en scène spéciale.

G.Rush a très bien enfilé le costume du génial Peter Sellers dans ce biopic ni complaisant ni à charge.J'ai passé un bon moment,même si par moment on s'ennuie un peu.

Stephen hopkins m'a surpris agréablement avec ce film relatant la vie de Peter Sellers acteur aussi géniale que difficile à cerner. Geoffrey Rush est eblouissant, sa performance est incroyable tout comme sa ressemblance physique est surprenante. Sommer se permet même quelques exercices de style ( certaines sont trés réussi avec comme exemple la scéne ou les anciens rôles de Sellers viennent la hanter). Enfin cette évocation est sans concession et n'hésite pas à egratiner l'acteur en le rendant assez antipathique.

Comedie quasi documentaire sur la vie chaotique du celebre comedien britanique Peter Sellers. Si l'aspect documentaire retrace bien la personnalite tourmentee de l'acteur, la comedie est elle assez ennuyeuse et souvent surjouee. Belle apparition de la sublime Charlize Theron qui montre beaucoup de talent dans ce film. Au final, a voir, par curiosite mais a oublier assez vite.

Biographie filmée d'un des plus grands comédiens anglais des années 60, le film de Stephen Hopkins veut montrer à la fois la carrière ascendante de l'acteur et en même temps dresser des parallèles avec sa vie privée. Il rend aussi hommage aux maîtres du cinéma que sont Stanley Kubrick et (dans une moindre mesure quand même) Blake Edwards. Le film est toujours intéressant grâce notamment à l'interprétation inspirée de Rush. Par contre, le cinéaste a bien du mal à trouver un style à son film, même si cette tendance à l'éparpillement répond aux dédoublements de la personnalité incessants de Peter Sellers. Comme lui, le film cherche souvent son identité. L'ensemble reste tout de même satisfaisant et le travail de reconstitution est impeccable. Un film que doivent voir tous les amoureux du cinéma, plus pour sa valeur documentaire que pour sa valeur cinématographique.

Le réalisateur se sort très bien et avec originalité de cet exercice difficile, d'autant plus que je ne suis pas vraiment un fan de toute la filmographie de Sellers, surtout quand il était livré à lui même. Le film apporte ainsi un éclairage intéressant et un bon spectacle.

Contrairement à ce qu'indique le titre original du film, "The Life and Death of Peter Sellers" n'est pas une biographie linéaire d'un acteur célèbre. Cette comédie-dramatique qui cherche plutôt à comprendre le génie d'acteur de Sellers et les parts d'ombres de sa personalité. Mais ce n'est pas avec une psychologie de comptoir que l'on dresse le portrait d'un homme et si en plus la mise en scène n'est pas à la hauteur de la folie du model, c'est à dire trop académique, on est doublement blousé. Cependant les costumes et décors sont agréables et bien choisi selon la scène. Mais le veritable joyau de l'entreprise est sans aucun doutes Geoffrey Rush, un éternel mais trés bon second rôle. Son imitation de Sellers atteint une telle perfection qu'il nous fait oublier l'acteur et le model pour nous présenter un personnage à part entière, qui malhereusement n'est pas soutenue par un scénario digne de ce nom. Intérréssant pour l'interprétation mais sans saveur pour le reste.

Une interprétation réussie pour la biographie d'un des meilleurs comiques, mais au fond une biographie assez noire qui n'a pas forcément un véritable intérêt pour les amoureux du comique. Acteurs et personnages sont différents, il n'y a pas besoin d'un film pour le savoir. On apprend quelques anecdotes mais le film n'est pas d'un grand d'intérêt et pas vraiment respectueux parfois de l'artiste.

Un biopic intéressant sur le fond qui éclaire sur la vie et la personnalité complexe d'un génie comique torturé, mais souvent assez déroutant sur la forme, qui ne met pas complètement en valeur la qualité de l'interprétation de Geoffrey Rush.

Vie et tribulation d'un acteur somme tout assez médiocre, à croire que rien de mieux ne traversait les plateaux à l'époque. Touche d'humour dans quelques séquence, bien interprété, ne rend vraiment pas hommage au personnage ...

Voilà encore une bio dont on aimerait ignorer la vie privée, la face cachée d’un artiste célèbre. Comme le chante Serge Lama dans « Les poètes » : « Rêve-toi dans leurs vers mire-toi dans leurs disques - Laisse-les te séduire avec leurs mots en croix - L‘important c'est pas eux, c'est ce que toi tu crois - Imagine-les - Tout ce que tu veux - Libres et fous - Mais surtout - Reste à distance d’yeux - Ne t'approche pas d’eux. » Combien d’entre nous sommes déçus de l’homme ou de la femme alors que l’on se pâme pour la figure de l’artiste. L’artiste est par nature un être complexe et selon les circonstances, on se montre bienveillants. Presque on ajouterait : « Leur vie n’est pas facile… » Comparé à un ouvrier ou un simple employé on les plaindrait. La polémique Polanski est aussi un parfait exemple. J’ignore si tous les faits relatés collent à la peau de Peter Sellers, moi je n’ai retenu de l’homme, sa violence dès qu’il est contrarié, et une somme d’argent dérisoire qu’il lègue à ses enfants. Certes, il est mort avant de revoir son testament. Il n’empêche, on peut à peine imaginer ce que les descendants ressentent. Un père qui ne correspond pas à l’image que s’en font les fans. Evidemment, les fans, les admirateurs ne voient que l’acteur. Quel décalage en général et on pourrait citer des exemples. A part ça, on a affaire à un acteur tourmenté et par moments capricieux voire ingrat. Pour parler du film en lui-même, le metteur en scène alterne entre une bio assez conventionnelle et quelques petits moments décalés. Ça ne me dérange pas ce mélange car il me semble être à l’image du personnage. Tantôt banal (l’homme), tantôt déluré (l’acteur). Tantôt pathétique (l’homme) tantôt captivant (l’acteur). Geoffrey Rush est la bonne trouvaille pour interpréter Peter Sellers ; en temps ordinaire je lui ai toujours trouvé de faux airs à l’acteur inoubliable de « Strangelove ». A voir en V.O pour son travail, lequel est réussi tant on reconnaît bien la voix de l’inoubliable inspecteur Clouzeau. Comme je l’ai dit plus haut, si du film je ne retiens que l’homme, de Peter Sellers, je ne retiens que l’acteur. J’ai passé de bons moments avec lui et en repasserai encore. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, dans ma Dévéthèque, je n’ai pas un seul Peter Sellers. Je me contente des multiples diffusions à la télé.

Une réalisation dynamique, originale et décalée. C'est une chose assez rare pour un biopic, genre souvent caractérisé par l'académisme et la linéarité, pour justifier la vision de ce film.
Chapeau à Stephen Hopkins (Predator 2, L'Ombre et la proie) pour ce changement de registre réussi.