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    La Porte du paradis
    Note moyenne
    4,0
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    160 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Nan mais allo quoi ?! C'est pas parce que le film a 30 ans qu.
    il est un chef d'oeuvre ! Four commercial à l'époque tu m'etonnes ! Je suis assez fier d'avoir déjà tenu 2 heures de ce spectacle d'un ennui mortel. Scenario vide de contenu, scènes interminables, film bruyant, bref
    joevebulle
    joevebulle

    2 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2014
    Ce film qui se veut une grande fresque historique est trop ambitieux. On peut distinguer 2 parties distinctes. La première plantant le décor, avec de somptueux paysages et des magnifiques décors est très agréable à voir malgré de nombreuses longueurs. La seconde, plus dynamique, est franchement décevante. Les combats et les sentiments rappellent plus les films d'après guerre que ceux des années 80 et on tombe dans la mièvrerie. Après "yoyage au bout de l'enfer", le scénario tombe à plat. Il ne suffit pas de retracer une époque floue et de distiller quelques faciles sentiments pour faire un bon film. Isabelle Hupert est rayonnante et sa présence sauve un peu le film. Parce que 3H37, c'est long, très long.
    Manuel L.
    Manuel L.

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Beaux panoramas et reconstitution historique très minutieuse des costumes et des décors.Un film qui montre l'Amérique sous un angle peu flatteur: celle des plus riches cherchant à éliminer les plus pauvres avec l'aval de la loi.J'ai trouvé toutefois que l'histoire d'amour à la "Jules et Jim" entre Ella, interprétée par Isabelle Hupert, et les deux américains passés du côté des immigrés, ralentissait trop l'action d'un film déjà très long.Il faut attendre la dernière demi-heure pour assister à l'affrontement sanglant.J'aurai préféré que l'on s'attarde davantage sur le quotidien des deux mondes en présence.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2015
    Il faut être patient et aimer le temps que les choses s'installent. Étonnamment, la première vision peut être déroutante, mais le film reste en vous et vous rappelle à son souvenir. C'est très très bien
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2020
    Voilà donc le film maudit, celui qui précipita United Artists vers la faillite et empêcha Michael Cimino de tourner pendant des années. J'ai beaucoup aimé, tout est hors norme, la mise en scène (sublime), les paysages, la lumière, les acteurs. Et un scénario foisonnant, avec une étrange résonance sur l'accueil des migrants aujourd'hui. 3h39 vues d'une traite, certes il y a quelques longueurs, mais pas une minute d'ennui. Un western, mais surtout une fresque historique épique et grandiose, plus grand flop de l’histoire d'Hollywood, aujourd'hui culte. Magnifique.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 081 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2020
    Film fresque, véritable épopée de l'Histoire Américaine dans l'Ouest Sauvage. Je l'ai visionné pour la présence de la belle et jeune Isabelle Huppert. Le western était alors un genre depuis bien longtemps sur le déclin ; ce film est depuis lors un de ces "films maudits" sous-estimé selon moi.
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 397 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2023
    J'ai enfin vu "La porte du paradis", ce film fortement critiqué lors de sa sortie et qui est accusé d'avoir mis fin à la période géniale du Nouvel Hollywood. C'est une sacrée injustice quand on voit la qualité générale du film, mais on peut aisément comprendre pourquoi les américains l'ont détesté tant il donne une vision peu glorieuse de la conquête de l'Ouest. "La porte du paradis" est une merveille visuelle, une reconstitution historique incroyable. Jamais je n'ai vu décors aussi crédibles tant ça grouille de vie et de détails. Même les intérieurs sont incroyables et changent totalement de ce qu'on a l'habitude de voir. La réalisation de Cimino est superbe, les acteurs excellents, mais que les scènes de danses sont longues, très longues... au point de provoquer l'ennui. Toute l'introduction est superbe visuellement (la première grosse scène de danse) mais est finalement bien inutile puisqu'elle n'introduit rien, des personnages secondaires ne sont pas développés, c'est sans doute le résultat de coupes monstrueuses pour ramener le film au format des 2h30 de la version que j'ai vue. Je verrais bien la version longue pour comparer, et je suis persuadé que ces critiques disparaitraient. Le film est aussi long à démarrer et c'est dans sa deuxième partie qu'il prend toute son ampleur en proposant des scènes de combats d'une rare intensité et visuellement impressionnantes. "La porte du paradis" est donc un très bon film justement reconnu avec le temps et quelle injustice qu'il ait été une catastrophe industrielle au moment de sa sortie.
    Henrico
    Henrico

    134 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2020
    Pour traiter ce volet absolument passionnant de l’histoire de la conquête de l’ouest américain, Michael Cimino, dans ce film se livre à une opération qui relève en fin de compte plus du sabotage qu’autre chose. La responsabilité du désastre lui incombe t’elle ou la partage t’il avec les producteurs du film qui, semble t’il, ont sans scrupule, charcuté le montage? Difficile de savoir. Toujours est-il que le résultat est que la mise en scène est brouillonne ; de nombreuses scènes ont des longueurs complètement injustifiées, ne pouvant que susciter l’ennuie ; et d’autres scènes à l’inverse font l’objet d’ellipses qui ne font qu’entraver la compréhension normale du récit. Quand aux dialogues, ils semblent souvent amenés avec beaucoup de maladresse, comme qui dirait « parachutés ». Le magnifique trio que représentent Kristoferson, Walken et Huppert, ne sauve pas le naufrage.
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2015
    A la fin du 19ème siècle, dans le Wyoming, de riches éleveurs de bétail sont victimes de vols de la part d'immigrés est-européens affamés. Ils engagent alors des tueurs pour abattre les malheureux. "Heaven's Gate" est connu pour être l'un des échecs commerciaux les plus retentissants du cinéma. Entre les très nombreux dépassements de budget, causés par un Michael Cimino réputé exigeant et mégalomane sur le tournage, et une version amputée, suivie d'un massacre critique et public à sa sortie, le film a presque anéanti la carrière du réalisateur, et a fortement contribué à couler la United Artist. Tout cela est bien dommage, car en elle-même, cette version complète de 219 minutes est un chef-d’œuvre. Les paysages naturels sont sublimes et parfaitement maîtrisés, les décors sont majestueux, la mise en scène inspirée, le tout accompagné par une jolie BO de David Mansfield. Cimino n'écrase pas pour autant ses personnages, avec un charismatique trio amoureux, qui donne lieu à plusieurs scènes émouvantes, et de solides seconds rôles. Après cette poésie, le film bascule dans la cruauté. La dernière heure s'avère particulièrement spectaculaire, riche en fusillades intenses, à la violence graphique prononcée. Elle met une énorme claque à l'idée du rêve américain, et montre que ce système se base sur des inégalités sordides. Ainsi, "Heaven's Gate" est western alliant avec adresse beauté et mort, et qui ose s'engager sur un sujet très délicat. A voir.
    Alain D.
    Alain D.

    493 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2023
    "La Porte Du Paradis", promise aux émigrés arrivés en Wyoming à la fin du XIXème siècle, va se révéler spoiler: un véritable enfer.
    Tel est le thème de ce western ultra violent écrit et dirigé par Michael Cimino ; sa direction d'acteurs est excellente et sa mise en scène soignée.
    Même si l'on peut regretter quelques scènes anecdotiques entrainant la longueur du film, le scénario dramatique se révèle poignant. Il nous livre une aventure humaine bouleversante, une expérience sociale cruelle.
    La réussite de ce grand western social tient aussi à la présence au casting de deux acteurs grandioses que sont Christopher Walken dans le rôle de Nat et de Kris Kristofferson dans celui de James ; ils débordent tout deux d'un charisme fou. Outre les présences efficaces de John Hurt ou Jeff Bridges, Isabelle Huppert, très belle, apporte un peu de charme et de douceur dans ce film très dur.
    Roub E.
    Roub E.

    732 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Le film qui a enterré le nouvel Hollywood avec son échec considérable en salle. Et pourtant... Alors oui je peux admettre que son côté grandiose peut paraître par moment pompeux, mais quelle maîtrise, comme l’incroyable scène de danse de la remise des diplômes qui ouvre le film et à laquelle en répondra une toute aussi remarquable plus tard dans le métrage. On peut aussi comprendre son échec à cause de son aspect extrêmement pessimiste, sa manière de montrer la construction des États Unis par le prisme de l’argent et de la violence (non tout le monde n’a pas sa chance). Le casting est admirable, le reconstitution grandiose. J’ai souvent été ébahi par ce film même si en effet je l’ai trouvé par moment pompeux. Un film qui marque la fin d’un époque mais c’est un enterrement de première classe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2016
    A la fin du xixe siècle, dans le Wyoming, des éleveurs américains décident, avec l'aide de l'Etat, de dresser une liste noire et d'exterminer les petits fermiers immigrés. S’inspirant de ce fait divers, Cimino livre une fresque grandiose et baroque à la photographie splendide et à la mise en scène extrêmement soignée, boostée par un gros casting. Le film qui le ruina.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Après son "Voyage au bout de l'enfer" dans lequel abordait les traumatismes de la guerre au Vietnam, Cimino s'isole dans un coin de l'Amérique pour en raconter la naissance ensanglantée. Dans ce drame épique, sans prétention ni mégalomanie, et d'une maturité exemplaire, Cimino se donne corps et âme et livre une œuvre majeure du siècle passée. À la fois pamphlet contre les injustices perpétrées par les "natifs" au nom de la "justice", romance déchirante sur un trio emporté par la violence de l'Histoire et drame important sur la nécessité de l'individu à lutter contre un système impitoyable, le film emporte, touche et soulève multiples interrogations. Tout en remettant en questions les principes même de sa nation, Cimino signe également un exploit esthétique, logistique et dramatique comme on en a rarement vu. "Heaven's gate" est de ces films rares, qui mérite d'être vu et revu au cinéma et qui font croire en son existence. Un très grand film, un chef d’œuvre digne de ce nom.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2014
    Si la porte du paradis se laisse entrevoir, elle semble néanmoins fermée à double tour tant le film présente un monde crépusculaire.. Car ce monde est, en effet, bien plus proche de l'enfer, un enfer au bout duquel les personnages voyageront, pour citer le grand frère de ce film, pendant un peu plus de 3 heures. Vous l'avez compris, on est chez Michael Cimino, et après Deer Hunter, il nous offre une nouvelle fresque ambitieuse, étirée, explorant les failles de l'Amérique et des sentiments humains.

    Cette fois, nous revenons en arrière, fin XIXe siècle, pour l'épisode méconnu de la Johnson County War. Cette page de l'histoire, racontée à travers des personnages assez ordinaires, permet au cinéaste de cristalliser les revers du rêve américain, ainsi que le tragique de la condition humaine. En un mot, c'est un point de vue fort pessimiste sur le monde, condamné à rester dans un cercle infernal. La figure du cercle revient d'ailleurs comme un leitmotif visuel tout au long de l'oeuvre, par exemple lors de la première arrivée à l'image du personnage de Champion, une scène visuellement splendide qui renvoie aux meilleurs westerns. Cela est d'autant plus cruel que le film n'en est pas tout à fait un.
    L'étudiant se moque au début du discours universitaire en disant être d'accord pour conserver la loi de la gravité ; le reste du film semble mettre en parallèle cette loi avec d'autres, la loi de la violence, de la cupidité, du mal inscrit en l'homme ... Et l'on se dit qu'il y avait un autre sens au mot "gravité".

    Pourtant, si le monde court à sa perte, les personnages croient encore à une rédemption, et l'on s'attache énormément à eux, à leur beauté, dans les forces comme dans les faiblesses. La quête semble perdue d'avance, mais ils n'abandonnent pas, et nous amènent avec eux en enfer. Des beaux personnages, et des beaux acteurs aussi, tous habités, et sublimés par la caméra de Cimino. En tout cas, pour les héros. Les méchants sont un peu trop caricaturaux, les méchants propriétaires contre les innocents travailleurs immigrés. Voilà le seul point négatif selon moi.

    Le reste est impeccable, et c'est même une leçon de cinéma, dans la gestion de l'espace, intérieur (l'université majestueuse) comme extérieur (les paysages immenses du Wyoming), la lumière, la musique, ou encore la gestion des mouvements. Peu filment les foules aussi bien que Cimino, regardez ces étudiants festoyant au début, ces travailleurs au milieu, ces combattants à la fin. Et surtout, regardez ces danses sur patins à roulette. On entre dans une autre dimension, une ile de paix dans un océan de violence, un rêve avant le réveil en enfer. Un rêve dans un endroit appellé justement Heaven's Gate. Et si le paradis est perdu, Cimino nous l'offre le temps d'une séquence. La porte reste fermée, mais l'on peut encore voir un bout d'Eden à travers sa serrure.
    capirex
    capirex

    69 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2023
    Magnifique Fresque de Michael Cimino qui connu un échec cuisant lors de sa sortie en salles en 1980 et qui par ailleurs est en partie responsable de la faillite de United Artists , une société de production ! N'empêche ce film a été , et heureusement , réhabilité avec les années ! Il est inspiré de faits réels connus sous le nom de « Guerre du comté de Johnson » (1889-1893) et découpé en 3 parties distinctes de durées très inégales .
    Quoi qu'il en soit , pour moi ce film est un Chef-d'Oeuvre !
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