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    La Porte du paradis
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    sword-man
    sword-man

    70 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    "La porte du paradis" est surtout connu pour être un énorme four commercial à sa sortie, et c'est un euphémisme. Four qui a entraîné la ruine de la United Artist et mis fin à la carrière de Cimino jusqu'à so retour sept ans plus tard avec "L'année du dragon". Projet d'une ampleur démeusuré, dépassant son réalisateur, le résultat à l'écran est malade. Malade dans sa construction tantôt contemplatif, tantôt passionnant, ou encore à l'ouest sans mauvais jeu de mot. Malgré le chaos, Cimino ne perd jamais de vue sa dénonciation historique, contant une petite histoire dans la grande, la naissance désenchantée d'une nation dans le sang, la xénopobie et l'intolérance. C'est sans doute cela qui a causé son échec commercial et critique, sorti à une époque ou le public ne voulait plus voir ça mais souhaitait plutôt voir du Spielberg et du "Star Wars".
    Quelque soit la scène se déroulant sous nos yeux, le cadrage est exemplaire,la lumière venant d'une fenêtre ou d'une porte sublime, la reconstitution des costumes et des décors bluffants, des paysages authentiques de toutes beauté avec en prime la poussière de ces grands espaces histoire que visuellement l'immersion soit parfaite.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    565 abonnés 2 733 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2020
    Comme il l’indique au cours d’un entretien avec Michael Henry Wilson, Michael Cimino ne fait pas un cinéma d’idées mais un cinéma de personnages, accorde une place importante, sinon centrale, à ses acteurs. Heaven’s Gate en est la preuve, puisque c’est bien le personnage qui tient ensemble toutes les époques, tous les lieux, toutes les situations mis en scène par le film, un personnage souvent pris entre deux eaux, indécis quant à son engagement dans une relation, incertain, usé par la vie. Le cœur d’Ella bat pour deux hommes, sommet d’un triangle amoureux dont la base virile reste néanmoins plus trouble qu’il n’y paraît – la lettre écrite parmi les flammes et adressée non pas à Ella, qui ne sait probablement pas lire, mais à James Averill – ; la fonction qu’occupe ledit James, à savoir shérif de son village, ne l’empêche pas de ressentir une lassitude qui augmente à mesure que croît son désarroi sentimental, de tomber dans l’alcool, de fuir le conseil municipal ; Nathan D. Champion hésite entre servir l’Association en commettant des meurtres et défendre la cause de celle qu’il aime et pour qui il a tapissé les murs de sa demeure. Aussi Heaven’s Gate prend-il la forme d’un grand bal dans lequel toutes les confessions religieuses, toutes les origines ethniques, tous les sexes valsent ou dansent montés sur des patins au son du violon et des autres instruments. Car ce n’est pas un hasard si le long métrage adopte pour titre le nom de la salle de fêtes où se tiennent débats virulents et divertissements : le film est tout entier à son image, soit un mouvement parfois imperceptible mais constant, long crescendo dramatique au terme duquel les amants gisent sur le sol de leur foyer, le shérif prend le large sans ne jamais cesser de regarder derrière lui cette femme, Ella, à la sensualité douce et voluptueuse. L’Histoire américaine apparaît telle une toile de fond devant laquelle s’assemblent, s’affrontent et tombent des personnages que Cimino filme avec passion et dirige à la perfection. La photographie signée Vilmos Zsigmond change chaque plan en petit tableau que nous pourrions contempler pendant des heures, portée par la belle partition musicale de David Mansfield. Heaven’s Gate est une œuvre-somme, inclassable parce qu’elle embrasse et épuise de nombreux genres, de la romance la plus pure au film de guerre en passant par le western, la comédie – l’ouverture et ses élèves perturbateurs, fin d’un âge d’innocence –, le drame, le brûlot social etc. Un immense film, aussi dense et inépuisable que le talent de ses acteurs.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    154 abonnés 2 409 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2018
    Mouais, ce film m'a assez moyennement emballé.
    Les décors sont magnifiques, c'est bien là la force du film.
    Mais le rythme est vraiment lent et il n'y a pas beaucoup de péripéties. Je me suis pas mal ennuyé (pour être honnête, je pense être tombé sur la version longue du film). Les relations amoureuses ne sont pas palpitantes et ça ne se ressent pas du tout entre Isabelle Huppert et Christopher Walken. Les acteurs sont très bons, mais clairement sous-employés (notamment John Hurt qui ne sert strictement à rien dans le film, on peut dire de même de Jeff Bridges). En revanche, lors de la scène d'introduction, ils font vraiment jeunes (le maquillage est très réussi).
    Les plans sont beaucoup trop longs, il y a de nombreux moments de silence où il ne se passe strictement rien. Même la fusillade est trop longue malgré son intensité. spoiler: La scène finale est inutile au possible (le personnage principal a refait sa vie ailleurs … et alors).

    Vrai déception de la part du réalisateur de Voyage au bout de l'Enfer.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    138 abonnés 880 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    Chef d'œuvre esthétique, La porte du paradis se classe parmi les grands westerns crépusculaires, malgré son unpopularité à sa sortie. Le rythme est malheureusement sacrément lent, avec notamment des dialogues aux silences à rallonge et au sens souvent irréalistement caché. Et 3h40 de film ! Les motivations des personnages sont également assez flous. Les 45 dernières minutes offrent beaucoup plus d'actions et d'émotions que les 2h30 qui les ont précédés. Mais au final, on retiendra surtout de ce film la superbe retranscription d'une époque plus réaliste que celle des autres westerns, la réalisation excellente de Cimino, la beauté de ses images et sa BO. A un niveau rarement atteint dans l'Histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 mars 2011
    le film qui fit couler metro goldwin malgré cette réputation il reste un chef d'œuvre avec une reconstitution superbement fidèle de l'époque puis une critique des états unis et de leur histoire
    Léo M.
    Léo M.

    17 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2019
    Attention chef d’œuvre!

    Cimmino frappe un nouvelle fois sur son propre pays et la barbarie dont il s'est rendu coupable, avec toujours autant de maestria et autant, sinon plus, de brio.

    Dans Voyage au bout de l'enfer, c'était le Vietnam, jours bien peu glorieux dont les pages de l'Histoire sont entachés de sang.
    Dans La porte du paradis, c’est une période sans doute moins connue mais tout aussi sanglante: dans le Wyoming, des migrants massacrés au nom du gouvernement, par des mercenaire,s se croyant dans leur bon droit et tuant, violant, menaçant à la va comme je te pousse.

    Une amitié déchirée par une femme, un amour impossible et l'émergence de la pensée communiste sont quelques uns des nombreux thèmes sous tendus ici.
    turlupin
    turlupin

    1 abonné 79 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Clairement le réalisateur propose une belle réalisation avec un sujet et plusieurs personnages potentiellement intéressants. Mais Cimino sans doute grisé par le succès du voyage au bout l'enfer multiplie les longs plans pas toujours utiles au lieu de donner une vrai épaisseur aux personnages. Du coup le film est en parti dépourvu du souffle de vie du précédent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Une belle lumière dans des décors splendides, un scénario qui éclaire sur un évènement méconnu de l'histoire américaine, un casting de rêve, des fusillades grandioses, le tout avec un soucis du détail qui réussit l'exploit de rendre ce film colossal à la fois réaliste et lyrique. Un film fleuve dont la durée de 3h30 pourra en rebuter. Toutefois cela en vaut la peine, car le style du réalisateur sans concession et inimitable, nous décrit avec exigence un drame de la construction américaine, en ruinant au passage un peu sa carrière et totalement le studio. Au final le chef d'œuvre maudit de Cimino reste un chef d'œuvre.
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    24 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Le western ultime je ne sais pas, par contre c'est le meilleur que j'ai vu à ce jour. 3h30 de récit que l'on ne voit pas passer, d'une beauté et d'une ambition quasi jamais inégalée. Michael Cimino derrière la caméra c'est quelque chose, c'est parfait en toute circonstance, encore plus dans les scènes de batailles que l'on retrouve dans la dernière partie du film. Les personnages sont merveilleusement écrit, leurs choix, leurs relations sont complexe, le conflit est passionnant, ultra dure aussi. Enfin bref je ne reste qu'en surface mais il y aurait tant à dire.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    75 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2017
    La porte du paradis est un film aussi fabuleux que son échec commercial a été retentissant. Un échec qui a causé la faillite du studio United Artists et signé l'arrêt de mort du Nouvel Hollywood. Derrière cette Porte du paradis, c’est l’enfer qui attendait Michael Cimino devenu paria dans la sphère Hollywoodienne. L'échec constaté au box-office est en partie lié aux faits racontés d’une Amérique pas si éloignée de nous (fin du XIXème siècle). Le film relate une Amérique sombre et violente à travers la lutte que mènent de grands éleveurs face à des immigrants d'Europe centrale dont l'identité de ceux qu'il faut liquider est consignée sur une liste.
    Les qualités de La porte du paradis sont pourtant innombrables : décors naturels ou reconstitués vertigineux, mouvements de caméra complexes et parfaitement réalisés, captation saisissante de la lumière naturelle, figurants par centaines, reconstitutions de fusillades relevant de la chorégraphie, etc.
    Si la version longue d’une durée légèrement supérieure à 3 heures et demie dilue inévitablement le propos et introduit un certain déséquilibre dans le traitement des personnages, elle est sans contexte la version à voir absolument d’un point de vue cinématographique. Un très grand film de cinéma par un des plus brillants cinéastes du Nouvel Hollywood, à jamais incompris.
    fabrice d.
    fabrice d.

    21 abonnés 1 368 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2017
    La porte du paradis, Heaven's gate, est un film de Cimino, réalisateur de film d'action plutôt. Comme à son habitude ce film est très bien réalisé. Sa version longue est longue, plus de 3h30 mais ça va.
    Les 1eres scènes qui se passent à Harvard en 1870 restituent un peu de la splendeur et du charme de ces classes aisées qui pouvaient aller à l'université.
    On y découvre l'amitié entre Averill et Irvine qui va rester un fil conducteur pendant tout le film.
    Ensuite on part dans les terres lointaines du Wyoming 20 ans après. Averill y est shérif et Irvine, éleveur de bétail prospère, de père en fils.
    La tension va petit à petit monter entre les éleveurs, et les habitants, qui cherchent à cultiver leurs terres nouvellement acquises.
    Pris entre les 2 Averill va devoir choisir entre aider les habitants ou se ranger du côté des éleveurs qui ont la loi de la coté.
    Va s'ensuivre une lutte à mort.
    A noter la présence d'Isabelle Huppert et celle de beaux paysages de montagnes, de lacs et de forets.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    216 abonnés 1 594 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    Rarement un film a porté une vision aussi noire de la conquête de l'Ouest et de la construction des États-Unis. Western sur la forme, anti-western sur le fond, La Porte du paradis est un film monstrueux sur la réalité derrière le mythe, sur les idéaux déchus. Cette porte du paradis, sensée donner accès au rêve américain de liberté, de propriété et d'enrichissement, dans un bon melting-pot, est ici la porte d'un enfer pour nombre de migrants, condamnés à une vie de misère dans un cadre de non-droit. Cimino dépeint un Ouest où la sauvagerie s'épanouit entre colons, sur fond de lutte des classes, de racisme et de violence. Il évoque la naissance d'une nation, confuse et peu glorieuse, fondée sur le mensonge, le vol et quelques pratiques fascisantes... Pas étonnant que ce concentré de mauvaise conscience ait tant déplu à sa sortie aux États-Unis.
    Avec le recul, on reste scotché par l'ambition, l'audace, de ce film vaguement mégalo mais absolument cohérent dans sa vision jusqu'au-boutiste, vision historique, politique, sociale que Cimino déploie magistralement dans une double direction, intime et spectaculaire. Il creuse magnifiquement deux sillons, l'expression d'une violence quasi ontologique, chaotique et absurde, et le lyrisme amer (lyrisme de l'échec), là où un Robert Altman, autre réalisateur états-unien attiré par le versant fangeux ou mensonger de l'histoire US (John McCabe, Buffalo Bill) préfère l'ironie. Puissant narrativement, ponctué de scènes chocs (le suicide de la femme après la bataille, le dernier règlement de comptes), ce film est aussi une réussite esthétique : superbe lumière, cadres-tableaux, amples mouvements de caméra, douceur des scènes d'intérieur... À classer dans la catégorie des grandes oeuvres maudites.
    rogerwaters
    rogerwaters

    124 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Vu dans sa version longue remontée et restaurée, La porte du paradis n’est rien de moins qu’un chef d’œuvre qui fut pourtant à l’origine de la disgrâce de Michael Cimino, cinéaste pourtant très inspiré en cette fin des années 70, début des années 80. Il reprend ici en grande partie son style de Voyage au bout de l’enfer en faisant s’étirer les scènes au-delà du raisonnable, en décrivant chaque petit instant par le menu, et en mettant en scène des personnages taiseux qui apprendront à leur dépend les dures réalités de la vie. Mais ce qui n’a pas été pardonné à Cimino, c’est sa vision historique peu commune (et pourtant en grande partie vraie) de l’histoire des Etats-Unis, un pays entièrement construit sur la violence faite à autrui. Il dénonce ici la construction d’un Etat qui s’est faite dans le sang, et pas seulement celui des indiens, mais aussi celui des migrants, totalement exploités par un système qui défend l’intérêt des grands propriétaires face aux démunis. Cette vision sans concession est portée par un soin maniaque dans la reconstitution d’une époque. Chaque plan est profus, avec des centaines de figurants, des mouvements de caméra grandioses, une logistique folle. On pense à chaque instant au pauvre chéquier des producteurs qui ont fini ruinés (moins de 4 millions de dollars de recettes aux States pour un investissement évalué à 44 millions, somme colossale pour l’époque). Le film est lent, mais parfaitement rythmé. Il prend son temps pour dresser le portrait d’une époque et d’un pays. Il s’agirait en fait d’une version réussie de Naissance d’une nation, sans la dimension raciste du film de Griffith. Vraiment magnifique et à redécouvrir impérativement dans sa version approuvée par Cimino de 3h36.
    stillpop
    stillpop

    73 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2012
    Comment peut-on se déclarer cinéphile du dimanche et n'avoir pas vu tous les Cimino ?
    C'est après 10 ans que j'ai enfin pu approcher ce monument, qui a tant fait trembler Hollywood en son temps, culturellement et financièrement ! Et finir ma panoplie Ciminesque.
    Tout d'abord, 3h45 c'est évidemment long, mais la salle était pleine un samedi après-midi et personne n'est parti, même pendant l'entracte. Et c'est vrai qu'à part quelques lenteurs, et un manque criant de "belle" photo, on reste scotché par les chorégraphies, par le nombre de figurants dans la plupart des scènes, et par la véracité des acteurs.
    Le scénario est en béton, l'éternel combat entre les nantis qui vivent de leurs rentes en étouffant injustement toute possibilité de concurrence, et les nouveaux pauvres d'entre les pauvres, qui se battent plus ou moins légalement pour un bout de pain ou un moment de rêve. On ne peut blâmer personne, on peut juste vomir devant les incohérences du rêve américain, encore dans les limbes de la violence animale lorsque l'Europe était déjà à l'âge de raison.
    Le propos est original, avec ses américains de souche (entendez-par là plus de 20 ans sur place) confrontés aux nouveaux émigrants, russes, polonais, lituaniens, ukrainiens, juifs d'Europe de l'Est ou d'Allemagne, et quelques anglais ou françaises qui boivent pour oublier qu'ils ont fait le mauvais choix de partir dans un pays de sauvages (même une fois les indiens massacrés) où si peu font finalement fortune.
    Toutes les scènes de massacre ou de liesse portent la signature Cimino, même si les erreurs de script sont nombreuses, signe que le tournage a du largement dépasser les capacités de l'être humain.
    Les acteurs, tous plus ou moins proches du réalisateur (à part la parfaite Isabelle Huppert) donnent l'impression d'une grande famille, comme dans "Retour vers l'Enfer". On se sent chez soi, mais on est content de ne pas y être ! Jusqu'à la dernière minute, tout le malheur du monde se fait sentir, et on a sans doute pas de meilleur auteur de film passionnés et grand spectacle qui soit aussi existentialiste.
    Avec les (trop) nombreuses histoires, on a parfois l'impression d'un peu de simplisme, ou de mièvrerie. Mais le propos, le rythme, la tension palpable, même dans les scènes tranquilles, ce danger de l'Ouest américain toujours présent, tout fait penser que l'on voit un vrai chef d'œuvre, sans autre concession que le manque de recul ou de virtuosité du réalisateur.
    Ici, moins de scènes d'anthologies pour acteurs comme dans "L'année du dragon" ou "Deer Hunter", mais les scènes de groupe en sont aussi fortes, et la bataille de la fin, dantesque.
    Bref, si votre postérieur est résistant, courrez voir ce monument (mal) restauré mais intégral (surtout la scène finale pas très réussie), signe d'une industrie qui savait encore prendre des risques, sans penser au retour sur investissement. Dernier signe de ce que l'on appelle désormais pompeusement le 7ème art.
    On n'entend plus parler de Cimino, qui était pourtant le successeur tout trouvé de Sergio Leone, dans son côté entier et contradictoire sur le rêve américain. Il est passé à Paris dernièrement, mais rien de concret en vue, il faut dire que ce qu'il a enduré ne doit pas lui donner envie de bosser. Respect pour son œuvre en tout cas, où le seul faux pas fut le sombre et facile "Canardeur" et où tous les autres furent de grands moments de cinéma entier, loin des réflexions faciles au deuxième degré des Tarentino et autres Soderbergh.
    C'est peut-être pour ça qu'on l'aime, il est fait du bois brut dont on fait les hommes, pas les équilibristes mondains, aussi doués soient-ils.
    Kev-Tarantino
    Kev-Tarantino

    47 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je vais parler juste de la version cinéma car je n'ai malheureusement pas vu la version longue !!!
    Une petite merveille !!!
    Le film culte de Cimino avec "Voyage Au Bout De L'Enfer" !!!
    Un film qui a pourtant fait scandale aux USA (on comprend pourquoi) mais moi, j'ai adoré !!!
    Michael Cimino signe ici sa meilleure mise en scène avec "Voyage Au Bout De L'Enfer" !!!
    Les acteurs Kris Kristofferson, Christopher Walken (un acteur que j'adore), Isabelle Huppert, John Hurt, Brad Dourif (que j'ai eu du mal à reconnaître) et Jeff Bridges sont tous géniaux et leurs jeu est sublime !!!
    Le montage, les décors, les costumes, la photographie, la mise en scène, le jeu d'acteurs, TOUT EST PARFAIT !!!
    Bien sûr comme dans chaque Cimino, le film est assez long !
    Au début, j'ai failli m'endormir car il y a tout de même 14 minutes de prologue !
    Mais, on remarque que c'est nécéssaire pour la suite !!!
    Un film à voir absolument !!!
    CULTE ET MAGNIFIQUE !!!!!!!!!!
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