Avis : Lucky You - Page 2

A croire que c’est la simple mode du poker qui a inspiré l’ami Curtis Hanson pour ce "Lucky You" car le tout sonne quand même assez creux. L’intrigue est plutôt fade, la réalisation très classique, et l’intrusion du poker dans cette histoire semble plus relever du gadget que du fondamental. Autant dire donc qu’on s’ennuiera facilement pendant les deux tiers du film, mais qu’on restera néanmoins jusqu’au bout grâce à quelques moments entre Eric Bana et Robert Duvall quand même assez charmeurs, mais aussi et surtout grâce un final très plaisant, qui sait jouer avec délice de la caricature. Un film évitable donc, mais qui peut néanmoins s’avérer plaisant pour les spectateurs peu regardants…

3 étoiles pour le duo formé par les 3 comediens principaux et les scenes de poker, sinon pas de grand interet

Un film assez fidèle au monde du poker professionnel. Il est évidemment destiné aux amateur de cartes, les non-initiés risquant très vite d'être dépassé par l'enchainement des parties.
Je me suis bien pris au film pour ma part. Je l'ai un peu suivi comme ces émissions de poker retraçant les grands tournois à la TV. Fan du genre, je me suis donc plongé dans ce film comme dans une compétition.
Il y a beaucoup de nombreux hasards, d'heureuses river, de bad beats, ce qui peut être un reproche. Mais filmer des mains banales n'aurait eu aucun intérêt et aurait alourdi le film.
On lui reprochera un scénario assez faible, qui aurait gagné à être étoffé, ainsi qu'une trame trop vu et revu: la querelle père/fils qui s'estompe pour laisser place à la joie du retour à antan, sur fond d'histoire d'amour naissante et tumultueuse.
Mais la passion du jeu l'emporte aisément et fait de "Lucky You" un film très agréable et passionnant à suivre à qui on pardonne ces largesses !

Le pseudo scénario ne sert qu'à mettre en scène les WSOP et la fin est complétement ratée.

Bonne réalisation sobre et efficace . Même si on est pas un spécialiste du poker le film est entraînant.

Joueur professionnel, Huck vit à Las Vegas, et cherche à participer au World Series of Poker. Si cela ne suffisait pas, son père, légende du poker, débarque à ce moment pour participer lui-aussi au tournoi... "Lucky You" cherche à surfer sur la vague du poker Texas Hold'em, qui rencontrait un fort engouement dans les années 2000, grâce à l'émergence des tournois sur internet. Le hic, c'est que le film a mis du temps à sortir, la faute à des retours négatifs en projections tests (on parle d'une demi-douzaine de remontages !). Résultat, au lieu de sortir fin 2005, il sort en 2007, et se fait allègrement damer le pion par "Casino Royale", tourné après "Lucky You" mais sorti fin 2006. Et la comparaison fait très mal. On retrouve les mêmes grands pans d'intrigue : un héros qui cherche des sous pour participer à une prestigieuse compétition avec rebondissements à la clé, une histoire d'amour avec une novice du poker, un vieux loup craint et respecté qui sera l'occasion de duels psychologiques sur et en-dehors des tables, etc. Sauf que "Lucky You" est trois crans en-dessous. Parmi les soucis, la sous-intrigue romantique avec Drew Barrymore n'a strictement aucun intérêt. La mise en scène est fonctionnelle mais impersonnelle (est-ce vraiment le même Curtis Hanson qui a pondu "L.A. Confidential" ?). L'écriture de la relation père/fils est laborieuse, ne se réveillant que dans le dernier acte, si bien que le gros du film tourne un peu à vide. Néanmoins le problème majeur est l'écriture et l'interprétation du protagoniste. Il est clairement un accroc au jeu, affublé de graves problèmes financiers (mauvaises fréquentations, dettes, vols pour les combler...). Mais cela semble être traité tout en légèreté, le film ne faisant jamais ressentir le moindre malaise ou la menace, alors qu'il y avait clairement matière à injecter de la tension. De même, Eric Bana semble être complètement en retenue alors que son personnages déguste... Ceci dit, ce n'est pas complètement mauvais. Robert Duvall, avec son personnage de vieux briscard classe mais écrasant, rehausse l'intérêt des interactions entre personnages. Il y a aussi quelques seconds rôles étonnants. Robert Downey Jr (!) qui a une courte scène amusante. Ou Michael Shannon en joueur narquois. Il est dommage que l'un des deux n'ait pas récupéré le rôle principal ! Et puis les séquences de poker sont relativement convaincantes, démontrant qu'à défaut d'en cerner les accrocs, le réalisateur a compris le jeu. En même temps vu le nombres de vrais joueurs pros qui font office de guest stars, il y avait la masse de conseillers techniques ! Sans surprise, le film sera un méga flop au box office, récoltant moins de 10 millions de dollars sur un budget de près de 60 millions...

Petit film sympa sur l'univers du Poker le film vaut surtout pour son casting et pour les parties qui sont passionnantes aussi bien pour les joueurs que pour les profanes. Le trio Eric Bana, Drew Barimore et Robert Duval fonctionne très bien et l'ensemble ce laisse regarder sans temps mort. Pas le film du siècle mais une bonne comédie dramatique.

Quand on a la chance d’avoir Drew Barrymore dans son casting, on devrait davantage faire des gros plans sur son joli minois que sur des cartes à jouer. En effet, ce film, qui aurait gagné à être davantage comédie romantique que drame, a tendance à trop s’occuper du poker – les parties de poker donnent lieu à des scènes répétitives et ennuyeuses – et pas assez de l’histoire d’amour entre les deux personnages principaux. Certaines scènes auraient gagné à être coupées au montage spoiler: (le parcours de golf en particulier)
et la morale américaine est par moment énervante spoiler: (tricher ou mentir, ce n’est pas bien !)
. Le reste de l’histoire entre un fils et son père est cousue de fil blanc. Côté Casting, Eric Bana fait penser par moment à un Richard Gere jeune. Drew Barrymore joue les utilités et Robert Duvall est comme toujours parfait. Peut-être que le meilleur du film est, après tout, la scène d’introduction chez le prêteur sur gage ou la scène qui conclut le film, une fois le générique de fin achevé (il faut vraiment être courageux, vu le niveau du film, pour avoir tenu jusque là mais je sais me sacrifier et prendre sur moi pour être digne d’écrire des critiques sur ce site !). Entre ces deux scènes, nous avons un film vide en terme de scénario et pourtant très (trop) long. Dire que l’on doit ce film à Curtis Hanson, le réalisateur si doué de « La Main sur le Berceau » (The Hand That Rocks the Cradle, 1992) et surtout de « L.A. Confidential » (1997). Avait-il des impôts à payer pour accepter de réaliser Lucky You ?

Si vous jouez au poker, vous suivrez jusqu'au bout ce petit film. Si vous n'êtes pas dans ce vice, vous verrez un petit drame sympathique mais qui peine à trouver son originalité dans le genre.

Lun des meilleurs film que j'ai pu voir,un bon scenario une brochette d'acteurs/d'actrices fabuleux.
J'ai bien aimé la préstation de Robert Duvall qui est super dans ce role,ainsi que Eric Bana qui dois faire face a son ego dans ce film.
L'univers de Vegas et du poker sont bien représenté.
A voir.

Las Vegas ou Losers Town c'est là ou se déroule ce film. Le sujet : le poker en famille. Eric Bana fils et accessoirement petit prince du poker, en veut terriblement à Papa Robert Duvall, roi du poker à Losers Town. Drew Barrymore arrive et fait chavirer le coeur de notre bel Eric qui, à la fin, n'en veut plus à Papa Robert. Pourquoi? on ne le saura jamais. Film ennuyeux et dépourvu d'histoire.

Aucun intérêt ! Drew Barrymore y est moche et ne fait rien d'autre que la potiche. Rien qu'un scénario classique pour une morale niaise. N'en voulez pas à vos parents ! avec en sus une métaphore entre la vie et le jeu... que de facilités !

"Lucky You" est le nouveau film du très bon réalisateur Curtis Hanson, Après un film mineur mais très sympathique "In Her Shoes", le réalisateur revient derrière la caméra avec cette histoire de trahisons mais aussi d'amour avec pour toile de fond le poker, jeu très populaire aux Etats-Unis.
Tout d'abord, il est évident qu'il faut apprécier un tant soit peu le poker pour apprécier le film ou tout du moins pour ne pas s'ennuyer... Cependant, l'ennui n'est pas réservé aux novices en poker. Il est impossible de nier le fait que Curtis Hanson est un réalisateur confirmé. Ses plans sont vraiment magnifiques, sa mise en scène est tout simplement parfaite. Il filme Las Vegas comme personne et la sublime notamment quand,, au détour d'une scène, Eric Bana et Drew Barrymore admire une vue de la ville.
Cependant, le scénario manque tout de même d'originalité. Si la relation père-fils est très bien traitée, on ne peut pas dire la même chose de l'histoire d'amour entre Huck et Billie. Elle est tout simplement très convenue et rien ne surprend. Enfin, la scène finale du tournoi de poker traduit la morale de ce film, commune à la majorité des films hollywoodiens, et cela devient vite lassant. On aurait aimé un peu d'innovation...
En ce qui concerne l'interprétation, elle est plutôt bonne. Eric Bana est très juste et montre enfin tout son talent en alliant 2 facettes de son jeu (drame et comédie). Robert Duvall n'impressionne pas mais ne déçoit pas non plus. Enfin, Drew Barrymore s'embellit de films en films et joue aussi de mieux en mieux. C'est pour cela que l'on regrette de ne pas la voir plus dans le film.
Enfin, la musique, dans le style country et rock, s'adapte complètement au film.
Ainsi, "Lucky You" se révèle être un film sympathique mais très convenu, avec un beau couple d'acteurs Bana-Barrymore.

Avec « Lucky you », Curtis Hanson vient de signer un euphorisant petit chef d’œuvre de mise en scène et de direction d’acteurs sous la forme d’une déclaration d’amour au milieu du poker doublée d’une métaphore du monde du spectacle (des coulisses à la scène en passant par le public). Le tour de force du réalisateur réside dans le fait que l’on s’attache immédiatement au film grâce à sa formidable scène d’introduction et que le scénario devient ensuite un modèle de fluidité, ou chaque séquence est d’une grâce insolente par ses dialogues savoureux et l’énergie et l’intensité que procure la totalité des interprètes. La réussite provient également dans la manière dont Curtis Hanson filme les parties du poker, comme un véritable spectacle ou se côtoient moments de tension, ruptures, relâchements, imprévus et l’envie intacte de se dépasser et prendre des risques pour d’une part son ego personnel et l’envie de faire plaisir au public. Son point de vue sur les coulisses de ce microcosme est particulièrement bien senti, puisqu’on y croise les vrais passionnés, les têtes brûlées, les calculateurs obsédées par l’argent et sacrifiant tout plaisir du jeu, encore une fois, la comparaison avec le milieu du spectacle prend ici tout son sens, et enfin la place du public, vu comme moteur de la soif de faire et se faire plaisir est également très palpable. Grâce à ce parti pris, les thèmes des relations difficiles entre père et fils, ainsi que l’histoire d’amour complexe sont ici abordées avec un regard neuf, d’autant que Eric Bana, Drew Barrymore et Robert Duvall livrent des prestations d’une grande classe. La BO, rock, folk et country finit de conquérir les spectateurs qui aussitôt le film terminé ont une furieuse envie de se lancer dans le poker. Une œuvre riche d’un réalisateur au regard dépaysant. Immanquable.

Autant dire à ceux qui n'aiment pas le poker de fuir ce film. Ceux qui haïssent les bluettes aussi d'ailleurs. Une de ces deux catégories me sied particulièrement. C'est pourquoi ce film ne restera pas dans mes annales. Évidemment, si on était restés tout le temps autour d'une table de poker, on aurait eu du mal à ne pas faire un court-métrage. J'aurais quand même préféré!