Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
au-dela-des-nuages
35 abonnés
85 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 14 janvier 2007
Quel garçon n'a jamais eu envie de porter les vêtements de sa mère ou de sa sœur ?... quel merveilleux moment celui ou ils dansent ensemble et où chacun devient l'autre... magnifiques Patricks, nous vous aimons.
Ce film décrit un rapport de force entre le fort et le faible, le moniteur de colo sur de lui et grande gueule, P Dewaere et le fils du directeur, le moniteur sensible incarné par P. Bouchitey. Le contraste entre les 2 se reflète aussi qu niveau des enfants et leurs activités: l'un est militaire et c'est les jeux d’extérieur qui prédominent. L'autre est littéraire et c'est le théâtre qui est le cœur des activités. Un étrange rapport va se créer entre les 2, l'un rabaissant l'autre et l'autre se laissant faire par admiration, respect et manque de confiance en soi. Le sensible se cherche, il lit, explore tandis que le fort lui sait déjà ce qu'il pense être juste et sain. Il essaie de transformer ce compagnon par le mépris, les insultes et autres. Ce n'est que finalement après plusieurs années que le sensible semble avoir trouvé la paix intérieur. Il n'a plus peur.
Les jolies colonies de vacances chantait pierre perret , mais içi elles n'ont rien de jolies , la faute à des "monos" quelque peu tordu pour ne pas dire abjects . Miller signe un véritable coup de maître qu'il confirmera par la suite avec des joyaux tel garde à vue ou le terrible mortelle randonnée.
L'histoire se passe dans les années 60 dans un camp de colonies de vacances.Deux moniteurs complètement differents vont s'opposer,chacun avec leurs armes respectives.L'un avec sa brutalité,l'autre avec sa gentillesse.Je vous laisse deviner qui l'emportera...Premier film de Claude Miller en tant que réalisateur.Avec un Patrick Dewaere au sommet de son art et un Patrick Bouchitey étonnant.A voir...ou à revoir.
l'ambiguïté est à la fois la force et la relative faiblesse du film. par moment, elle semble une facilité pour justifier quelques actions mal rattachées à la trame narrative; souvent, elle donne ce sentiment de malaise constant que l'on peut ressentir à la vision de ce film bizarre. Car en vérité, l'apparent manichéisme du duo Dewaere - Bouchitey est sans cesse mis à mal par le charisme de dewaere et le manque de séduction, à contrario, de bouchitey. Comme dit dans le bonus du dvd, le personnage de bouchitey n'a pas d'humour, est exaspérant, ne suscite pas la compassion et c'est finalement notre jugement moral qui s'en trouve gêné. un film étrange, perfide, parfaitement mis en scène par claude miller qui, s'il fera encore mieux après (mortelle randonnée), livre une oeuvre sans équivalent dans le cinéma français.
A M B I G U I T E. Des personnages, d'abord. Une ambiguïté réalisée avec beaucoup de finesse. Patrick Bouchitey est extraordinaire, et son alter-ego, Dewaere, également. L'intrigue se déroule avec fluidité et tension. Un huis-clos réussi, et une fascination pour les vices des personnages s'installe. Mais, l'ambiguité réside également en la nature du film. De nombreux moments frôlent le génie ; pensons notamment à la présence latente de la piscine. Néanmoins, certains aspects sont parfois trop emphatiques, et la scène du bal a ...mal vieilli. Ce qui empêche l'effet initial de prendre toute sa puissance. La meilleure façon de marcher, la meilleure façon de faire un film, c'est sans doute celle de Claude Miller ; à condition de s'éloigner du sentier de temps en temps...
« La Meilleure Façon de Marcher » est un film subtil qui explore la complexité des relations humaines à travers l'ambiguïté et l'intolérance. Dans cette colonie de vacances, les personnages de Patrick Dewaere et Patrick Bouchitey incarnent une tension palpable mêlant répulsion et attirance, chacun luttant contre ses propres démons intérieurs. Ce drame psychologique, enrobé d'une atmosphère estivale et champêtre, met en lumière les jugements hâtifs et les non-dits qui peuvent être destructeurs. La performance de Dewaere, tout en nuances et en intensité, contribue à donner une profondeur rare à son personnage. Ce film, qui navigue entre comédie et tragédie, reste pour moi une œuvre marquante qui révèle avec pudeur les facettes sombres de l'âme humaine. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Revu sur Ciné +. Un film qui m’avait marqué à sa sortie dans les années 70 et qui aujourd’hui m’émeut et m’éblouit. Eh oui, la masculinité toxique cela existait déjà , et un cinéaste en faisait l’objet de son premier long métrage : Claude Miller qui nous a depuis livré tant de chefs d’œuvre, et que l’on regrette, et dont on attend avec impatience l’intégrale en vidéo. Au delà du propos et de la description subtile et non manichéenne de l’ambiguïté de la relation entre un mono de colo macho mais finalement fragile, et un mono sensible et démuni mais finalement solide, Miller nous sert sur un plateau un casting bouleversant ; découverte de Patrick Bouchitey, confirmation de la sensibilité à fleur de peau de Christine Pascal, étoile filante et lumineuse trop tôt disparue, Claude Pieplu impérial et surtout, surtout Patrick Dewaere que je viens de redécouvrir et me laisse sur le c.. Quelle présence, quelle audace, quelle intelligence des situations, quelle liberté C est un bonheur de le coût défendre à corps perdu son personnage pourtant peu aimable. Il est inouï, on pourrait le regarder pendant des heures. Bref un film à voir et à revoir !
Un sujet pareil aurait mérité un scénario un peu plus musclé. Malgré tout, ce film se regarde avec intérêt et sans déplaisir, grâce aux acteurs tous impeccables et aussi parce que l'on retrouve aussi le rapport du maître et de l'esclave, très récurrent dans les relations en société.
L'un des meilleurs films français que je connaisse, qui n'a pas pris une ride depuis 1976. Une trés belle réflexion sur le rejet et l'humilitaion, avec deux personnages formidablement interprétés. On s'identifie aux personnages, et l'on s'attache beaucoup a cette histoire peu ordinaire mais si poignante.
Claude Miller filme une confrontation de deux caractères assez troublante. Acteur fascinant, Patrick Dewaere impose sa présence, son naturel et sa bestialité face au vassal Bouchitey.
Le thème du harcèlement déjà en 75. Belle distribution, belle pléiade d’acteurs au jeu parfois appuyé, mignonne histoire d’amour, retournement final vengeur mais peu crédible. Avec Christine Pascal, Claude Piéplu.
Je ne sais pas trop quoi en penser parce tout autant les dialogues sont bons car tout est dans le non-dit, le sous-entendu autant la psychologie des personnages est étrange car le personnage de Bouchitey est limite parano car le personnage de Dewaere ne le cherche pas tellement. Après ça, le film est bon sur la question de l'identité des gens, on ne sait pas vraiment qui on est, la scène de fin est très forte pour cela.
C'est terrible d'tre l'enfant harcelé, des l'adultes emmerdés par le groupe de mono également. Marc est dur avec Phillipe, ça fait mal surtout la scène du diner et de la blague ou l'on pense qu'il a dévoilé le secret dérobé. Je ne me suis pas empêchée de rire pour autant. Par je n'ai pas compris la fin, c'est Tenet.