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    L'Argent de la vieille
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    994 abonnés 4 077 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2020
    En 1972, Luigi Comencini est au zénith de sa carrière. Son éclectisme le situe à mi- chemin entre les réalisateurs de la pure comédie italienne que sont Dino Risi, Pietro Germi ou Mario Monicelli et les réalisateurs engagés tels Roberto Rossellini ou Francesco Rosi. Cette capacité à naviguer entre les différents courants du cinéma italien de son époque le rapproche sans doute davantage d'un Vittorio de Sica ou d'un Ettore Scola. En 1967 il a sorti avec "L'incompris" suivi de "Casanova, un adolescent à Venise (1969) deux films qui sont aujourd'hui considérés comme les sommets de son œuvre. Depuis "A cheval sur le tigre" en 1961, il n'a plus vraiment abordé le genre de la comédie grinçante. Il y revient de manière fracassante et pour le moins originale avec "L'argent de la vieille". Dans l'Italie des "années de plomb" minée par l'activisme sanglant des Brigades Rouges et une économie atone,le scénario écrit par Rodolfo Sonego met exactement le doigt là où ça fait mal en exposant au moyen d'une métaphore cruelle le mécanisme sur lequel repose l'indépassable lutte des classes. Une milliardaire américaine a pris la curieuse habitude au gré de ses pérégrinations à travers le monde de défier aux cartes les habitants des quartiers pauvres des villes où elle stationne en villégiature. Dino De Laurentiis a réussi à obtenir l'accord de Bette Davis habituée à ce type de rôles depuis "Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?"(Robert Aldrich en 1961) et de Joseph Cotten qui tourne régulièrement en Europe depuis que son étoile a pâli à Hollywood. De passage à Rome, l'arrivée en fanfare de la milliardaire provoque l'effervescence dans les faubourgs où résident Peppino (Alberto Sordi) et Antonia (Silvana Mangano) qui depuis une dizaine d'années sont ses partenaires de jeu attitrés. Une nouvelle fois ils se prennent à rêver de remporter le magot. Comble d'ironie, la "vieille" défie les deux époux à la "scopa", leur jeu favori en parvenant toujours à remporter les parties. Pour pimenter l'affaire, celles-ci sont intéressées et les mises de départ importantes d'Antonia et Peppino sont gracieusement offertes par la "vieille" qui se fait un plaisir de récupérer à tous coups son don initial. Ce fol espoir de détrousser la capitaliste cacochyme est désormais partagé par tout le voisinage qui unit au couple par un réflexe de classe suit les opérations de très près, Peppino ayant déjà promis à chacun une part du magot qu'il ne tient pas encore. Cette année, la "vieille" est terriblement souffrante et la partie s'annonce enfin sous les meilleurs auspices. Peppino, archétype du miséreux sans recul sur sa condition croit dur comme fer en ses chances. La partie va prendre en effet une tournure inhabituelle. Comencini et Sonego font alors joyeusement monter un suspense qui n'en n'est pas vraiment un, tellement les dés sont pipés. Le film assène sans équivoque un certain nombre de vérités qui n'épargnent personne mais soulèvent aussi quelques questions notamment sur les motivations de chaque parti. Parvenue aux portes de la mort, la vieille femme ne tient-elle pas à se prouver que sa position dominante est due à une supériorité intellectuelle plutôt qu'à une situation peut-être acquise par héritage ? Antonia et Peppino sont-ils stupides au point de ne pas se satisfaire d'un gain substantiel plutôt qu'imaginer détrousser la vieille femme jusqu'à sa dernière lire ? Comencini propose une réponse sans compromis possible à ces dilemmes venant de la nouvelle génération représentée par la fille aînée qui semble avoir compris que ses parents sont comme deux papillons qui se brûlent les ailes à la lumière. On rit souvent mais presque toujours jaune face à cette peinture sociale lucide mais aussi désenchantée qui fait écho à toute l'histoire de l'humanité. Les acteurs sont bien sûr tous formidables avec à leur tête un Alberto Sordi tout bonnement inénarrable en pauvre bougre incapable de tenir sa langue. L'association de l'acteur avec Comencini était décidément féconde si l'on pense à "La grande pagaille" sorti en 1960 qui est peut-être le chef d'œuvre du réalisateur.
    pietro bucca
    pietro bucca

    51 abonnés 1 205 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2017
    Tous les espoirs d'une famille, mais aussi d'un bidonville est suspendu a des parties de cartes ou les enjeux deviendront colossaux. Entre une "vieille" plein aux as, qui part moment perd la boule, est au seuil de la mort, ou sont déclin est annoncé, il y a face a elle des miséreux aux dents longues, qui eux jouent leurs avenir, tutoient le soleil, et puis...... Les acteurs sont excellents de plus. L'humour noir a l'italienne.
    Julien D
    Julien D

    1 088 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2013
    A défaut d'être hilarant, ce petit classique méconnu de la comédie italienne est une belle peinture sociale de l'époque. En plus de réunir quelques-uns des meilleurs acteurs italiens de leur génération autour de Bette Davis, il nous propose effectivement une opposition bien construite et intelligemment satirique entre le peuple des sous-quartiers ouvriers et l'aristocratie à travers des parties de cartes dont le vainqueur est toujours le plus riche... Une belle métaphorique rythmée à grands coups de dialogues brillamment écrits.
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2012
    Une fable sociale féroce par un grand cinéaste italien sur le fossé entre riches et pauvres loin d'être manichéenne où les premiers, par l'intermédiaire du personnage de la vieille, se montrent d'apparence complaisants et sympathiques pour mieux se repaître des malheurs des seconds, et où ses derniers sont montrés comme solidaire quand il s'agit d'assouvir leur cupidité mais qu'ils le sont beaucoup moins quand cette dernière n'est pas satisfaite. Porté par une deuxième heure intense, la première l'étant parfois tout autant mais qui manque un peu de rythme, et par un quatuor Bette Davis-Alberto Sordi-Silvana Mangano-Joseph Cotten en très grande forme, le film laisse intelligemment le spectateur à la fin réfléchir sur une question : dans la Société capitaliste, et donc individualiste, ne vaut-il pas mieux combattre un ennemi seul avec les armes que l'on maîtrise le mieux ??? Décapant.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    85 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    Un joli mélange entre une illustration chauvine de la culture italienne, avec un jeu de cartes qui est au cœur de l'intrigue aussi bien que du patrimoine du pays, une comédie qui rit vraiment de tout - de l'amour comme de la mort ou de l'argent - et un scénario diablement bien pensé. Il y a une mise en opposition frappante entre le monde des chiffres, avec ces millions autour desquels gravitent l'espoir des uns et l'obsession des autres, et le monde des lettres qui fait aussi bien l'analogie avec l'inculture des protagonistes qu'avec l'ingéniosité d'un bon script fourré de gags et de double-sens. Une magnifique comédie si l'on ne craint pas les œuvres non prédestinées à l'étranger où les autochtones beuglent beaucoup, qui n'en demeure pas moins un extrait véridique et concentré de la mentalité artistique italienne.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    66 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Luigi Comencini nous embarque dans cette farce tragi-comique sur ceux qui ont tout et les autres qui n'ont rien, où l'on rit presque autant qu'on s'indigne. Dans la Rome du début des années 70, une vieille spéculatrice richissime passe le printemps dans son château avec vue sur la basilique Saint-Pierre, à quelques mètres d'un bidonville où s'entasse des familles entières ayant à peine de quoi se nourrir et se vêtir. Comme tous les ans, elle va convier dans sa noble demeure deux habitants du bidonville afin d'assouvir sa passion du jeu de cartes. Comme tous les ans, les pauvres vont tout faire pour gagner ne serait-ce qu'une part infinitésimale de la fortune de la vieille, méprisante et hautaine. Comme tous les ans, ils n'y parviendront pas. Cette fable désenchantée sur les inégalités de notre monde parvient à une conclusion fataliste : les riches l'emportent toujours sur les pauvres. Malgré quelques longueurs, cette comédie italienne culte qui oscille entre grotesque et émotion, se regarde avec plaisir. Alberto Sordi – notamment – est absolument superbe.
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    Sorti en 1973, "L'argent de la vieille" est réalisé par Luigi Comencini, qui signe ici probablement son chef-d'oeuvre et un "joyau de la comédie italienne des années 70" (Telerama). A cette dernière remarque, il convient de s'arrêter un instant et remarquer à quel point les étiquettes sont trompeuses et extrêmement subjectives. En effet, il faut mieux passer son chemin si l'on cherche une comédie pour mourir de rire et pour se détendre car "L'argent de la vieille" n'est absolument pas cela, et n'est absolument pas drôle (à mon sens).

    De quoi parle donc ce film? Peppino et Antonia sont des pauvres, nantis de cinq enfants. Ils sont, chaque années conviés par une très riche comtesse pour une série de parties de cartes. Cette année là, ils sont bien décidés à "plumer" la vieille de ses millions... Voilà le résumé. Déjà, il faut saluer avec ferveur l'idée de base. Le thème du film qu'est le jeu fut, en définitif, assez peu traité au cinéma. De mémoire, on se souvient de "La Baie des Anges" (Jacques Demy, 1963) ainsi que du "Kid de Cincinnati" (Norman Jewison, 1965) où s'affrontaient Steve McQueen et Edward G. Robinson.

    Vient ensuite le traitement de l'histoire. Et Comencini a réussi un tour de force: dévoiler les personnalités de chacun des quatre personnages principaux à travers le jeu. Quatre personnes dont les caractères ne cessent de se dévoiler tout le long du film. Ainsi, et c'est la plus grande qualité de cette oeuvre, renverser notre préférence pour tel ou tel protagoniste sans que cela fasse artificiel. Dans un premier temps, l'empathie du spectateur tend vers Antonia, joueuse experte, prête-à-tout pour sortir de la pauvreté, tandis que Peppino nous procure un profond sentiment d'exaspération car se révélant le principal levier de toutes les défaites du couple. Il faudra attendre ce qu'on peut nommer le deuxième temps du film pour voir nos préférences basculer. Antonia est peut-être la meilleure joueuse, mais elle se révèle aussi faible, car complètement prise par le démon du jeu, à l'inverse de Peppino, qui, parce que son niveau est moins élevé, refuse de continuer la partie. Curieusement, ce retournement se retrouve aussi chez les fortunés. La Comtesse, experte dans la première partie, dévoilera son entêtement et sa radinerie dans la deuxième partie. George, le chauffeur, totalement transparent dans les premières parties de cartes, semble gagner en épaisseur dans la partie centrale, car voulant arrêter la partie (soucieux de la santé de la Comtesse). Autre opposition qui cette fois-ci est reliée au cadre spatial : le film se passe dans deux endroits, le bidonville où la pauvreté et le manque d'argent ravagent les gens et le château où le trop-plein d'argent détruit l'humanité de la Comtesse. Mais toutes ces oppositions pour quoi au juste ? Pour dénoncer le terrible ennemi dans le film : le jeu.

    Le jeu, véritable antagoniste. On le sait, les italiens peuvent vraiment être féroces (voir « Affreux, Sales et Méchants », Ettore Scola, 1976). Ici, Comencini semble condamner toutes les facettes du jeu. En premier lieu, la manière dont le jeu divise les humains au lieu de les unir : spoiler: Antonia, pleine de haine contre son mari, responsable de leur perte, jouera la dernière partie avec celui qui est prédisposé à devenir son amant
    . Puis est dénoncé l'aspect addictif du jeu d'argent. Comme il est montré dans le film, le jeu engloutit à la fois les perdants (qui veulent se racheter) et les gagnants (qui veulent continuer à gagner). A ce titre, la meilleure scène du film en est un exemple probant : spoiler: dans l'une des dernières parties de cartes, les rôles s'inversent, les pauvres remportent les millions et ne peuvent s'arrêter de jouer (alors qu'ils sont condamnés à perdre face à l'immense fortune de la Comtesse), à l'inverse la Comtesse continue à jouer pour récupérer une somme qui, finalement, est assez dérisoire pour elle
    . Le jeu engloutit même ceux qui ne jouent pas, comme les autres habitants du bidonville, scotchés à la partie, en espérant que la vieille soit dépouillée de son fric (pour pouvoir profiter de l'argent gagné par Antonia et Peppino). Il engloutit enfin le spectateur qui se retrouve complètement pris par ces faces-à-faces, où les mises sont doublées à chaque partie. Enfin, est montré la vacuité du jeu, quand ce dernier n'est tout simplement pas destructeur pour l'Homme. La fin du film ne pourrait être plus claire : spoiler: les pauvres ont failli (et c'est ce « failli » qui rend affreux le jeu) obtenir une véritable fortune. Quant à la riche Comtesse, en plus de mettre sa vie en danger,elle se livrera à un dernier jeu, inutile et malfaisant, qu'elle paiera cher
    ...

    « L'argent de la vieille » est en définitif un véritable chef-d'oeuvre. Peu de comique (de mon point de vue) mais une attaque pure et simple des jeux d'argent qui pervertit, détruit l'Homme et surtout où la victoire est éphémère. J'ose aller plus loin en disant que nous sommes devant un chef-d'oeuvre du film policier, avec suspense, retournement de situation et aussi, véritable gourmandise, une fin surprenante (qu'il est possible de prévoir, avec un peu de vigilance).
    AMCHI
    AMCHI

    4 933 abonnés 5 933 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    C'est grinçant certes mais pour l'humour on repassera ; je regrette une première heure manquant de rythme et ça représente tout de même la moitié du film, L'Argent de la vieille aura du durer 20 minutes de moins pour resserrer l'intrigue qui a du mal a tenir sur près de 2 heures. Sinon à par ça on s'amuse de cette farce et les 4 grands acteurs sont remarquables (en particuliers Silvana Mangano) mais malgré tout L'Argent de la vieille ne m'a pas réellement plu sans toutefois me déplaire pour autant. Sinon dans le même genre j'ai davantage apprécié Affreux, sales et méchants. Encore un truc spoiler: n'imaginez surtout pas que la vieille va bouffer le gâteau d'une souillonne
    .
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    59 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2012
    Une très bonne satire de la société italienne de l'époque, assez méconnue mais qui a le mérite d'être drôle en certains moments. Malheureusement l'action et l'intérêt décline un peu par moment mais le film n'en reste pas moins intéressant, bien filmé, bien mis en scène et surtout avec un bon scénario. Les acteurs se débrouillent dans leur rôle et au final nous avons une bonne petite comédie satirique qui ne casse pas des briques mais qui mériterait malgré tout d'être un peu plus reconnue.
    djacno T.
    djacno T.

    29 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2014
    Superbe interprétation pour une comédie un peu tirée par les cheveux
    Shawn777
    Shawn777

    444 abonnés 3 299 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2023
    Dans une Italie pauvre et morne, une riche américaine vient jouer chaque année à la scopa avec un couple d'ouvriers pauvres depuis huit ans. En réalité, cette "vieille" aime voyager et ne se confronter qu'à des pauvres dans chaque pays qu'elle visite, sûrement pour une y trouver une certaine satisfaction sadique. Car elle s'ennuie et elle prête à chacun un million de dollars à jouer, qu'elle reprend puisque même si ses adversaires gagnent, elle joue à quitte ou double jusqu'à récupérer toute la mise. Mais cette partie est peut-être loin d'être jouée. Comédie sur fond de réalisme, ce film, réalisé par Luigi Comencini et sorti en 1977, a la particularité de tenir son spectateur en haleine de bout en bout. Très surprenant, pour ma part, pour un film qui ne m'attirait pourtant pas plus que ça car je ne voyais en effet pas bien l'intérêt de faire un film de presque deux heures sur diverses parties de cartes. Mais le film est bien plus que ça, nous avons toute une parabole de l'Italie d'après-guère où la plupart des gens sont pauvres. Pour être franc, je ne m'y connais pas plus que ça dans l'Histoire de l'Italie et je n'ai ainsi pas pu saisir tous les enjeux et sous-textes du film mais on y voit en tout cas très clairement un satire tantôt drôle, tantôt méchante de la société italienne de l'époque. Et pourtant, le film n'est pas si caricatural que ça dans le sens où il n'est jamais manichéen, ce ne sont pas les riches contre les pauvres ni les gentils contre les méchants. C'est un film dans lequel tout le monde est finalement un peu méchant ou plutôt un film dans lequel tout le monde essaye de tirer son épingle du jeu au détriment des autres. Par exemple, la vieille se sert de ses "amis" pauvres pour s'en amuser, leur laisser toujours l'espoir (depuis huit ans quand même !) de remporter ne serait-ce qu'un seul million. Les "pauvres" ne sont quant à eux "amis" avec la vieille juste pour pouvoir lui tirer un maximum de pognon et où un petit village entier - très pauvre dans lequel la majorité est illettrée - compte sur le couple pour rapporter un maximum d'argent. On peut ainsi difficilement s'attacher aux personnages mais ils sont pourtant attachants, notamment ce couple dont on souhaite de tout cœur qu'il gagne au moins un peu de sous au fil des nombreuses parties. Le film a d'ailleurs cette particularité de jouer avec nos nerfs, en étant même presque malsain par moments. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement Alberto Sordi et Silvana Mangano qui sont très bons, de même que Bette Davis, affublée en VF d'un accent anglais des plus caricatural, qui est excellente. "L'Argent de la vieille" est donc une très bonne comédie, bien souvent amère, qui captive son spectateur du début à la fin.
    Alain D.
    Alain D.

    480 abonnés 3 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2020
    Une comédie De Luigi Comencini qui nous conte une belle histoire d'amour et de cupidité. Un film pas du tout drôle dans sa première phase mais qui prend ensuite un bel aspect social. On peut seulement regretter la répétition des scènes pour souligner très laborieusement l'enfer du jeu.
    La réalisation nous offre de très belles images et une distribution grandiose avec Bette Davis assurant le rôle délicat de la millionnaire Américaine. Un couple de pauvres gens jouant une martingale de folie, interprété par un excellent Alberto Sordi dans le rôle de Peppino, le mari d'Antonia jouée par la non moins talentueuse Silvana Mangano.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 janvier 2017
    Une satire sociale qui semble de prime abord viser juste mais qui se vautre dans la caricature simplette. On est jamais surpris et dès le début on sait bien comment tout cela va se terminer. Dommage pour Alberto Sordi véritablement excellent dans son rôle et pour quelques moments qui font sourire. Quant à Silvana Mangano, elle a une tête de cadavre, elle fait peur.

    Long comme un jour sans pain, il faut également se le tartiner ce film poussif, lassant et répétitif, handicapé qui plus est par une mise en scène tartignole comme pas deux. Non, on est vraiment pas surpris : encore un film de Comencini, le cancre du cinéma transalpin.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comme chaque année une vieille bourgeoise excentrique (Bette Davis) arrive à Rome bourrée de fric, elle vient exciter chaque année un couple misérable de chiffonniers Peppino et Antonia (Alberto Sordi, Sylvana Mangano) en l'incitant pratiquement chaque soir à jouer aux cartes. Elle leur avance une somme d'argent conséquente de départ qu'elle récupère à la fin des parties, jusqu'au soir ou...

    Cette comédie grinçante met en opposition un combat plus que millénaire " La lutte des classes " avec comme bien souvent l'eldorado financier américain représenté par la position richissime de " la vieille " que tout le monde veut plumer. Les clichés avec le néo réalisme italien sont nombreux agrémentés d'humour comme le faisait déjà Vittorio de Sica dans " Miracle à Milan ".

    La faune de miséreux qui encourage le couple à tout rafler est intéressée par un éventuel partage des sommes gagnées. C'est une affaire d'état, toutes les parties sont commentées pratiquement en temps réel par tout un quartier renseignée heure par heure par téléphone.

    Ce film est l'apologie du jeu, tout se joue jusqu'à la dernière scène. C'est un rituel annuel entre protagonistes représentant les deux couches extrêmes de la société. Le résultat final est toujours semblable. Le Pauvre reste pauvre, la vieille s'en va, promet de revenir l'année prochaine et tout recommence.

    Ce film ultime dans la carrière de Bette Davis n'est pas si pénalisant que cela pour la classe défavorisée que montre le film, La vieille acariâtre est seule, Antonia et Peppino dispose d'un encadrement coloré qu'il est préférable de conserver pour l'image de la bonne humeur véhiculée. Tant pour tous ces beaux projets avortés.

    L'argent dans un tel contexte est un poison.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    tres bonne comedie , comencini film la misere la cupidité et la stupidité du peuple italien sans concession.. sordi quel acteur!
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