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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 décembre 2017
Deux hommes, deux femmes, mais on n'en saura jamais rien, que ce qui les lie, que l'apparence. Nous avons tous deux vies, clame Tabucchi-Pessoa, et c'est cela la soif de chaque voyage, que l'on fait seul, dans l'allégorie d'une Inde fantasmatique. Initiatique, semeur de clefs jusqu'à une dernière porte, dans les brumes de l'envoûtement.
Je trouve également qu'il s'agit d'un film superbe, il y a des longueurs, oui, c'est juste, mais elles sont aussi volontaires (à mon avis) que nécessaires. J'ai bien volontier suivit J.L. Anglade lors de son voyage iniciatique et je vous encourage à en faire de même mais pour cela, ouvrez votre esprit et, pourquoi pas, relisez auparavant "la nuit de décembre" de Musset. Bon film ! ;o)
C'est le film qui m'a donné envie de découvrir l'Inde ! L'histoire est incompréhensible, mais Alain Corneau nous restitue des scènes envoûtantes et d'une rare authenticité (Kamathipura, l'hôpital, la gare, la voyante). Le tout ponctué du merveilleux quintette de Schubert. Fascinant.
Ce film est beau ! Des images magnifiques, une bande son en adéquation complète avec l'histoire, un beau jeu d'acteur, un regard vrai sur l'Inde. L'histoire de ce film me penser à une nouvelle de J Luis Borges ... Pour ceux qui n'ont pas aimé ce film, la clé est là : Le héros M Rossignol, cherche son ami : M Nightingale (rossignol en anglais ;) Le héros se cherche lui-même ... Dans la nouvelle de Borges, c'est pareil et le héros arrive chez son ami, où il n'y a qu'un miroir. A revoir avec cette optique, vous le verrez sous un jour nouveau, peut être.
Film envoutant, tout en atmosphère et en réflexion. Dépaysement assuré et accompagnement musical sublime ( Schubert ). Jeu sombre mais efficace de Jean-Hugues Anglade. Initiatique.
Ne me considérant pas assez callé pour m'arroger le droit d'écrire une critique sur un tel film, je me contenterai de faire une simple remarque : il serait appréciable que les gens qui émettent leur avis dessus aient au minimum compris ce qu'ils ce qu'ils ont vu. Pour leur gouverne, donc, il s'agit d'une métaphore (admirablement) filée d'une réflexion sur l'identité : le héros y cherche un personnage qui semble fuire sans cesse et dont ni lui, ni le spectateur ne connait le vrai visage, c'est-àdire, lui-même. Pour ceux qui n'auraient pas vu le film, rassurez-vous : ceci vous permettra de repérer dès la première vision les mille et une petites suggestions qui se manifestent tout au long de ce film superbe, et ne gâchera pas du tout votre première approche. N'hésitez pas une seconde !