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    Batman
    Note moyenne
    3,9
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    941 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    Batman de Tim Burton est le meilleur de la saga j'adore 5/5 !!!!!! Vivement Batman 3 de Nolan !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2013
    Trés bonne adaptation du super-héros, Batman. Le film est devenu culte je pense mais culte ne veux pas dire parfait, ehhhh oui, il y a 2 ou 3 choses qui m'ont déplus : l'acteur Michael Keaton qui pour moi est trop rigide, il n'est pas fait pour ce rôle, il y a quelque temps morts dans ce film ce qui est extrêmement dommage car c'est un film de super-héros donc, ça doit bouger tout le temps. Une musique culte, une mise en scène, géniale, Jack Nicholson est excellent dans son rôle (il a fait devenir le joker un personnage cultissime) et des décors qui sont pour l'époque, impressionnant. Un très bon film à ne pas rater!!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Je ne ferais aucune allusion ni comparaison avec la trilogie de Nolan que j'admire et qui sont largement meilleurs que celui-ci.

    Tout d'abord, Jack Nicholson est vraiment parfait dans le rôle, mais il est malheureusement l'UNIQUE intérêt du film. Les musiques sont bien cependant.

    Attaquons maintenant le négatif (eh oui, déjà !) : le scénario est vraiment mal écrit. Le personnage principal (Batman, Bruce Wayne) est d'une platitude affligeante. Il n'a aucun charisme, aucune épaisseur et aucune humanité. De plus, l'objectif de ce personnage n'arrive qu'au bout de 1H30 (tuer le joker, c'est pas trop tôt !!!!!), ce qui paralyse l'intrigue car sans objectif du héros
    , l'histoire ne peut pas avancer et on s'ennuie. C'est une simple suite de scène sans progression dramatique durant 1H30 sans réel implication du héros de l'histoire. Ce qui m'amène au Joker, qui occupe pendant ce temps l'histoire avec ses pirouettes (Batman ne sait visiblement pas quoi faire pendant ce temps là, on ne le voit pas). Bref, il n'y a pas d'histoire.

    Au final, ce Batman est TRES loin d'être dans les meilleurs film de super-héros, principalement à cause de son Bruce Wayne absolument pas attachant. Franchement, comment peut-on le considérer comme un chef d'œuvre avec un personnage principal aussi pourrie ??? Film dispensable !

    La trilogie Dark Knight VS Batman : c'est le jour et la nuit !
    bsalvert
    bsalvert

    321 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2011
    Je ne suis vraiment pas fan de Tim Burton, mais il faut avouer qu'un tel film me bluffe totalement et nécessite une vision cinématographique.
    adicte
    adicte

    54 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    Le meilleur Batman. Tout est parfait: les décors, l'ambiance d'époque, la réalisation. Le choix de Michael Keaton était le bon. Il est sobre, malicieux, classe et obscur: tout ce qu'il faut. Sans parler de Nicholson, en Joker inquiétant et hilarant, et de Kim Basinger, parfaite en journaliste glamour. Un classique à ne pas manquer.
    AMCHI
    AMCHI

    5 053 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Tim Burton réalise un magnifique coup en signant les aventures de Batman, une ambiance noir et déjantée avec un grand Nicholson en Joker et la belle Kim Basinger.
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juin 2013
    La seule chose dont on se souvienne de ce film une semaine après l'avoir vu c'est sa bêtise.
    Florian E.
    Florian E.

    3 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Je n'ai jamais apprécier ce film, mais ne l'ayant pas vu depuis une bonne dizaines d'années. J'ai décidé de le revoir pour me refaire une idée... Et il s’avère que c'est encore pire que les souvenirs que j'en avais. Je vais commencer par les points positifs, les scènes d'actions et les effets spéciaux sont vraiment bien pour l'époque. Visuellement c'est bon aussi. Les décors sont réussis et les costumes sont pas mal. Maintenant les points négatifs : Je me suis terriblement ennuyé, ça manque cruellement de rythme. C'est le seul film Batman qui ne traite pas du tout de Batman. Il se concentre uniquement sur la relation de Bruce et Vicky, et du joker, qui est seulement représenter comme un clown assez ridicule qui se considère comme un artiste. Dans une scène, Bruce lui même déclare ne pas savoir pourquoi il lutte. De plus Julien Lepers... Enfin Michael Keaton, n'est vraiment pas convaincant dans son rôle, on a plus l'impression que c'est un vendeur d'encyclopédie plutôt qu'un homme surentrainé combattant le crime à la nuit tombée. Il y'a aussi de grosses incohérences spoiler: Alfred qui fait rentrer Vicky dans la Batcave, Batman avec son avion qui fait trois fois le tour du centre ville avant d'arriver à l'hôtel de ville
    J'ai l'impression que Burton s'est contenté de faire un film Gothique et déjanté comme à son habitude.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Pour sa première apparition sur grand écran, l'autre super-héros star de l'écurie DC Comics (avec Superman) frappe un grand coup. Jusque-là, Batman suscitait plutôt les sourires moqueurs, tant le souvenir de la série kitsch des années 50 était encore présent dans les esprits. En confiant le projet à Tim Burton, la Warner a réussi un coup de génie puisque le réalisateur a complétement réinventé l'univers du Chevalier Noir avec un parti-pris visuel gothique qui tranche sérieusement avec le ton gentillet de la série TV. Burton a ainsi compris que Batman est une créature noctambule et magnifie donc les scènes de nuit. Il a également su éviter le piège du ridicule en soignant tout particulièrement le look de son héros et le design de ses gadgets. Point de costume gris en tissu ici ou d'hélicoptère risible mais un Batcostume terrible entièrement noir, une Batmobile superbe qui a fait saliver toute une génération d'ados, une Batcave dantesque et un Batwing hallucinant (avec un petit passage devant la lune méméorable) sans parler de l'emblème devenu culte. Sur un plan formel, "Batman" est donc une incontestable réussite, d'autant plus que la BO chevaleresque de Danny Elfmann compte désormais parmi les classiques du 7e art (davantage que les morceaux de Prince, également présent sur la BO). Le scénario n'est pas en reste puisque Burton s'intéresse de très près aux tourments de Bruce Wayne, milliardaire le jour et justicier la nuit, que le meurtre de ses parents a forcé à revêtir le costume de Batman, le condamnant ainsi à un isolement inévitable dans son immense manoir glacial. L'affrontement avec le Joker, véritable Némésis du justicier, ne se limite pas à une succession de face-à-face et pose la question de l'interdépendance entre les 2 personnages (qui se sont d'ailleurs créés l'un l'autre). Dommage que Burton ne soit pas allé au bout de l'idée en tuant le Joker à la fin du film, empêchant ainsi cette problématique d'être reprise dans les suites. Je reprocherais également au scénario de négliger certains personnages clés du comics tels que le commissaire Gordon (Pat Hingle) à la limite de l'incompétence ou Harvey Dent (Billy Dee Williams) sans charisme au profit de la belle Vicky Vale (Kim Basinger, très bien mais largement surexploitée), du pénible reporter Knox (Robert Wuhl) et d'un Alfred (Michael Gough) plus drôle qu'utile au héros. Ces petits défauts, qui feront surtout grincer les dents des puristes, se voient néanmoins compensés par l'interprétation inattendue de l'excellent Michael Keaton (qui n'a pas le physique robuste deBruce Wayne, qu'on attendait pas là et qui réussit malgré tout à convaincre) et surtout de l'époustouflant Jack Nicholson qui campe un Joker délicieux de folie et de drolerie. Il se réserve les meileurs scènes du film ainsi que les meilleurs dialogues ("mais où trouve-t-il tous ses fantastiques jouets", "tu frapperai pas un type qui porte de slunettes quand même"...). Pas étonnant dès lors que "Batman" soit devenu un véritable phénomène de société au point de relancer un comics moribond qui connaitra son apogée entre les mains de Christopher Nolan.
    Ricco92
    Ricco92

    176 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2016
    La fin des années 80 marque un tournant dans l’évolution du personnage de Batman. Les bandes dessinées de Frank Miller (Batman : Année un, The Dark knight returns) , d’Alan Moore (Souriez !) ou le comics Un deuil dans la famille de Jim Starlin, Jim Aparao et Mike De Carlo présentent un personnage et un univers plus sombre.
    Avec sa première adaptation du personnage, Tim Burton va continuer à faire évoluer les codes du personnage. Ainsi, la principale évolution que va apporter Burton concerne le costume du héros. Au cinéma, il serait peu crédible que cet homme sans pouvoir particulier ne porte qu’une espèce de grand collant : cette tenue devient donc une armure lui permettant de se protéger plus facilement des blessures et n’est plus grise et bleue mais noire pour souligner l’aspect sombre du personnage. Toutes les adaptations cinématographiques suivantes (même les films cartoonesques de Joel Schumacher) conserveront d’ailleurs ce principe beaucoup plus crédible. De même, la Batmobile et le Batplane deviennent de véritables armes de guerre et non plus des moyens de déplacement. Cet aspect réaliste et guerrier apparait également dans les attitudes du personnage : alors que dans les comics, il s’interdisait de tuer ; chez Burton, cela ne semble plus lui poser de problème (même si on est loin du goût de la violence que l’on voit dans Batman v Superman : L’Aube de la justice de Zack Snyder). De même, il est un personnage à la fois torturé par le meurtre de ses parents et ne sachant pas obligatoirement gérer ses émotions (il a à plusieurs reprises des "absences" quand il est Bruce Wayne) : sous son apparence d’homme d’affaires milliardaire, en bon personnage de Burton, il n’est pas un être parfaitement adapté.
    Tim Burton apporte donc une vision personnelle du personnage et non une adaptation servile. Cependant, il signe tout de même un véritable blockbuster (qui créa à l’époque la Batmania). Le film enchaine les séquences d’action et les cascades parfaitement réalisées. Malgré l’aspect sombre et gothique (notamment dû aux décors d’Anton Furst), l’humour est très présent notamment par la présence du Joker interprété par un Jack Nicholson laissant libre cour à ses délires tout en possédant un aspect froid et machiavélique. En outre, il possède un aspect glamour avec la présence de Vicki Vale jouée par Kim Basinger qui, à l’époque, était encore auréolé du succès de 9 semaines ½.
    Tous ses aspects positifs sont renforcés par la musique. Celle-ci est co-écrite par Prince et Danny Elfman. Prince s’occupe d’écrire plusieurs chansons (contenue dans un album qu’il composera pour l’occasion) soulignant notamment l’aspect showman du personnage du Joker. Mais c’est la musique symphonique de Danny Elfman, à la fois héroïque et sombre, qui reste la plus marquante : elle devient automatiquement synonyme du personnage à cette époque (la série animée sortie peu après la réutilisa dans son générique) et fit exploser la célébrité de son compositeur.
    Scénario sans temps mort, scènes d’action et effets spéciaux réussis, humour très présent, réalisation efficace, musique marquante, qui associée à un générique de début très puissant, pose l’ambiance dès le début : Batman est un excellent blockbuster même si Burton n’y met pas tout son cœur, chose qu’il fera 3 ans plus tard avec Batman : Le Défi.
    Alexis D.
    Alexis D.

    94 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Désireuse de réitérer le succès rencontré par "Superman" lors de la précédente décennie, la Warner Bros décide de mettre en chantier une adaptation de Batman, célèbre concurrent de l’homme au grand S. Le projet échoit à Tim Burton qui vient de remporter de francs succès avec "Pee-Wee" et "Beetlejuice", deux comédies déjantées dotées d’un univers singulier. Ébloui par l’œuvre de Frank Miller qui proposait une relecture du mythe de la chauve-souris en lui accolant une aura plus sombre et plus violente, Tim Burton décide de retourner aux sources de l’œuvre créée par Bob Kane en 1939. Batman n’est plus le super-héros gentillet popularisé par la série télévisuelle : le héros, schizophrénique sur les bords et manichéen à l’extrême, se cherche et tente de légitimer chacune de ses actions. Du protecteur de la veuve et de l’orphelin, il s’est métamorphosé en un être intègre et honnête dont la seule soif de vengeance suffit à le rendre détestable en même temps que plus humain. Car, ce qui caractérise le héros burtonien, c’est justement l’humanité de celui-ci (le choix de Michael Keaton loin du golden boy bodybuildé attendu). Volontairement effacé, gangréné par un côté obscur qui sommeille en lui, Bruce Wayne, comme Batman, est un individu lambda capable du meilleur comme du pire. Ainsi, n’hésite-t-on pas à nous le montrer comme une créature vengeresse sans pitié (il spoiler: exécute à tour de bras dans le feu de l’action les ennemis au lieu de les secourir
    ) prête à tout pour spoiler: assassiner celui qui a jadis tué ses parents : le Joker
    . Outre cette liberté prise par rapport au matériau originel, la particularité de "Batman" est de mettre en ostentation la personnalité du Joker au détriment de celle du rôle-titre. Davantage fasciné par les méchants, Burton concentre l’essentiel de son œuvre sur la personnalité cruelle et maladroite (paradoxe étonnant) de ce Joker délirant magistralement interprété par un Jack Nicholson en roue libre. Le Joker, plus célèbre opposant de l’homme chauve-souris, ne respecte rien ni personne et n’éprouve de compassion pour personne ( spoiler: l’assassinat de Bob, son assistant
    ). Le méchant donne un coup de pied dans le politiquement correct en faisant ressortir les aspirations vénales du peuple et la facilité de leur maniabilité (la pluie d’argent sur la foule), en spoiler: détruisant toute forme d’art (le saccage du musée) et en tuant tout ce qui entrave son passage (sa maîtresse)
    . Face à la transparence du héros masqué, le vilain crève l’écran et séduit par ses excentricités meurtrières autant que par son look violet. L'histoire est la suivante : un spoiler: mystérieux justicier, déguisé en chauve-souris, Batman, sème la terreur parmi les malfrats qui ont fait de Gotham City la ville du crime et de la violence. Parmi eux, un certain Carl Grissom, un parrain de la pègre locale et homme d’affaires peu scrupuleux, s’attaque à d’innocents passants pour les dépouiller. Par ailleurs, Jack Napier, bras-droit de Grissom, entretient une liaison avec la petite amie de ce dernier. Pour se venger de cet adultère peu flatteur, Grissom tend un piège à son homme de main en le propulsant dans les mains de la police. Napier tombe alors dans une cuve d’acide qui le défigure. Peu après, un nouveau criminel démoniaque, le Joker, sème la terreur sur la ville
    ... Ainsi, ce film de Tim Burton est la première adaptation de "Batman" à avoir connu un franc succès auprès du public. Avec ce film de 1989 réalisé par le maître du gothique et de la mort comique, Tim Burton, qui s’était déjà illustré avec "Bettlejuice" précédemment, si pour certaines raisons le film a fait scandale auprès de quelques fans, de l’autre côté le succès était au rendez-vous avec la rentabilisation mondiale de plus de 410 millions de dollars et un Oscar pour les décors en 1990. C’est à 90% du Tim Burton et du grand Batman tout craché comme on l’aime et la manière de raconter l’histoire aussi m’a plu : à Gotham City, spoiler: la violence gronde, les fonctionnaires sont corrompus et les citoyens ont peur. Peu de solutions s'offrent à eux, un nouveau procureur Harvey Dent semble vouloir s'attaquer aux puissants de manière légale mais c'est une ombre nocturne qui fait parler, une chauve-souris géante qui s'attaquerait aux bandits
    . Tim Burton s'empare et s'approprie le mythe de l'homme chauve-souris et nous entraîne dans un fantastique et nocturne Gotham City pour nous faire suivre son combat pour la justice et contre le Joker. En termes de mise en scène, de décors et d’univers, on retrouve tout ce qui caractérise à la fois l’univers de Burton mais également celui de Batman tel qu'on aime le voir aujourd’hui : la noirceur des rues et des bas-quartiers de Gotham, le costume de Batman qui est très classique mais réussi et qui colle au mieux à l’homme chauve-souris, les dimensions de grandeur d’échelle lors des plans à l’intérieur du manoir de Bruce Wayne, les plans et cadres penchés sur le côté qui arrivent à installer l’ambiance sombre et inquiétante que doit inspirer le justicier mais aussi la menace et la criminalité qui fait tout le charme de cette vile constamment en proie au mal et qui a besoin de Batman pour qu’un semblant de justice soit présent. En fait Burton va très loin pour symboliser ce justicier, à spoiler: commencer par l’introduction où il filme, pendant toute sa durée et avec le thème musical principal du justicier en fond, le logo de Batman sur les côtés avant de le filmer de face
    . En tout cas, Burton s’est bien imposé à travers sa réalisation et ses décors, notamment avec spoiler: l’usine chimique qui devient symbolique car lieu de naissance du Joker ou l’immensité du manoir de Wayne et sa fameuse Bat Cave qui sont tellement gothiques et sombres qu’ils en deviennent fascinants, de même pour la technologie à la portée du justicier masqué, que ça soit la Batmobile, ou le Bat-grappin
    . Mais bien sûr, "Batman" ne serait peut être pas "Batman" sans une bonne musique et un thème pour accompagner chacune de ses apparitions. Heureusement ça tombe bien, Danny Elfman s’en est chargé et son travail, ainsi que celui de Prince pour les chansons, est devenu culte auprès des fans grâce à l’aspect sombre et de grandeur que l’on retrouve dans l’instrumentation. Le "main theme" en lui-même est toujours aussi génial, on le retrouve même dans la série qui a vu le jour par la suite et pour ma part j’ai du mal à ne pas repenser à cette musique quand on parle du justicier. Donc le travail de Danny Elfman sur ce film reste un modèle d’orchestration pour un film de super-héros. Voyons ce que vaut le casting maintenant en commençant bien sur par l’interprète de Batman : Michael Keaton qu’on aimait et qu’on aime toujours confondre avec Julien Lepers pour la grosse blague. C'est peut-être le point le plus noir du film car Keaton interprète un Bruce Wayne froid et méprisable, et pour ma part à aucun moment du film je me suis attaché à Batman/Bruce Wayne tellement ce personnage est antipathique. Parlons-en d’ailleurs avec le personnage totalement inventé dans ce film, Vicki Vale, campée par Kim Basinger. Elle fait office de témoin et de représentation du spectateur dans ce film pour aider le public lambda à s’intéresser à Batman, ce qu’il représente, ses ennemis, son code moral et tout ce qui le compose. Et franchement, elle le fait parfaitement bien. Kim Basinger, en plus d’être somptueuse à voir, s’en sort très bien et elle n’oublie pas d’être un personnage, ici une journaliste qui se prend de passion pour Bruce Wayne et son histoire. Mais si il y a bien un point dont j’ai envie de parler dans tout ce film, c’est le cador en puissance des acteurs, celui qui en a terrifié plus d’un dans "Shining", celui qui a marqué tout un public, Jack Nicholson en Joker ! Et je le clame, ce Joker est l'un des meilleurs de tous. Et de toute façon, ça ne changera rien au fait qu’ici le Joker est juste parfait en terme d’écriture, ici il a une introduction et contrairement aux films de Nolan, Burton lui a donné un passé et une histoire pour montrer que sa folie ne venait pas de nulle part, il le symbolise même avec le jeu de carte de Jack Napier et la carte du Joker à un moment, et Jack Nicholson est ultra fendard en tant que prince du crime. Il a même plusieurs répliques devenues cultes et mémorables. Il est drôle, il est terrifiant quand il le faut, il représente une vraie menace pour Gotham City, son rire est superbe de même que son maquillage que j’adore personnellement, et ses motivations sont crédibles. Tout le reste du casting est assez incroyable également, avec une brochette d'acteurs réussie (Jack Palance, Michael Gough, Pat Hingle et Billy Dee Williams). Sinon les décors sombres et gothiques sont splendides et font honneur à l’expressionnisme allemand, de même que les splendides costumes, maquillages et effets spéciaux, de même que les effets visuels. Bref, ce film a parfaitement mérité ses nominations aux Oscars des meilleurs décors, maquillages, costumes et effets visuels, et est vraiment un très bon film "Batman". Situé dans un décor monochrome envahi par la pénombre que la lumière lunaire peine à éclairer, le propos de "Batman" de 1989, sans être fondamentalement intéressant, est magnifié par la peinture sombre de son héros autant que par la polychromie enivrante et la folie dévastatrice de son ennemi juré, offrant une lutte jubilatoire entre les sempiternels représentants du Bien et du Mal en évitant l’écueil d’offrir une dichotomie théorique flagorneuse. Le final, relativement bâclé, entache quelque peu cette première résurrection cinématographique de l’un des héros les plus prisés. L’erreur sera réparée par le truchement du second volet burtonien, chef d’œuvre indétrônable. Dommage que le héros Batman soit ici lui-même aussi antipathique
    Stéphane D
    Stéphane D

    92 abonnés 2 036 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Peu de temps après Superman, c'est au tour de Batman d'avoir son long-métrage. L'ambiance est logiquement plus sombre, avec un équilibre de burlesque qui ne sera plus retrouvé sur les 3 suites grâce à l'interprétation magistrale de Jack Nicholson. Le choix de Michael Keaton, très discuté lors de son annonce s'avère...discutable malgré tout. La création de ce film a été un vrai défi au niveau budget, compromis entre la vision de Tim Burton et le cadrage des producteurs mais tout cela fonctionne très bien et vieillit plutôt bien. Reste un costume bien mieux finalisé par la suite (horrible gros plan sur la ceinture en plastique jaune), tandis que la Batmobile au contraire reste absolument fabuleuse (et réalisée en un temps record).
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 octobre 2013
    N'ayant pas grandi avec ce film Batman, je ne l'ai découvert que récemment, avec beaucoup d'attente, et conclusion : énorme déception.
    Le film considéré par beaucoup comme la meilleure adaptation de Batman est plus que passable. Mais je vais commencer par les bon points du film : premièrement, un casting impeccable et des acteurs très bon, Keaton nous servant un Bruce Wayne attachant et Nicholson mémorable dans son Joker délirant et son mafieux sans vergogne. Secondement, l'ambiance du film, gothique et largement inspirée d'expressionnisme allemand colle très bien à l'Univers de l'homme chauve-souris, avec des décors somptueux et une esthétique travaillée.
    Mais tout cela n'est qu'un joli emballage et les failles du film ne peuvent être contenu. Principal vice du film, il ne s'intéresse nullement à Batman : un film nommé Batman basé sur le comics Batman donne moins d'une heure de temps à l'écran sur 2h à Batman ..... QUOI ? Le problème est que Tim Burton, comme à son habitude, s'intéresse au fou, au monstre, à l'artiste, ici, Jack Nicholson. Le film se serait appelé le Joker, cela aurait été plus cohérent. spoiler: L'idée de faire du Joker le meutrier des parents et non un voleur n'ai fait que pour donner plus d'impact au personnage du Joker, et lui donner plus d'importance.
    On suit également la journaliste Vicki Vale, à qui on s’identifie : en effet, c'est avec elle que l'on découvre l'Univers et c'est principalement elle qui fait avancer l'histoire. Le problème est que Burton ne fait rien avec ce film : aucune analyse, aucun message et aucun travail sur le personnage Batman, Nolan s'est concentré entièrement à cela, tout en donnant des films nerveux et plein d'action, et même Joël Schumacher s'intéressait au personnage de Bruce Wayne. Mais ici, rien, et ce constat est global : le film n'a aucun message, rien, c'est une adaptation bête et méchante sans recul.
    Deuxième point qui est une conséquence du film : l'Univers gothique. Depuis ce film, tout Batman est jugé comme mauvais s'il n'est pas gothique. Principale faiblesse de Schumacher : avoir tenté un univers différent que personne n'a accepté. Plus globalement, les fans de ce film jugent les autres mauvais car différents, les fans n'acceptent aucuns changements et crachent sans retenu et sans reflexions et sans recul. On note également quelques erreurs de réalisation facilement évitables comme des effets spéciaux mal finalisés, une fin qui ne colle pas du tout avec sa suite, un Harvey Dent BLACK (WTF ?) et des faiblesses de scénarios ( spoiler: le Batwing abattu mis en pièce par un pistolet-gadget
    ).
    J'admet que l'on puisse aimer ce film par nostalgie ou attachement à l'Univers de Burton, mais que ce film est mailleur que The Dark Knight, et qu'il est le meilleur de tous les films Batman, allez donc vous faire soigner.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    58 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2019
    Après le succès de Beetlejuice, Tim Burton obtient la réalisation d’un long métrage sur l’homme chauve-souris par Warner Bros, l’occasion d’utiliser sa fibre artistique afin de créer lui-même son interprétation de Batman, sa face cachée l’ayant toujours fasciné. C’est ainsi que naquit le premier film sérieux sur le personnage de Bob Kane, là où le long métrage et la série télévisée de 1966 faisaient passer le chevalier noir pour un véritable comique. Les comics des années 80 ayant enfin replacé Batman comme détective digne de ce nom, notamment avec des œuvres comme The Killing Joke et Year One, l’homme chauve-souris troque son costume bleu pour une imposante combinaison noire afin de mieux se fondre dans la nuit. Le scénario dépeint une Gotham City très sombre, ravagée par le crime et les gangsters, deux d’entre eux étant rapidement neutralisés par Batman sur les toits, ce dernier demandant même à ce qu’ils fassent la publicité de ses actes à leurs semblables, marquant d’emblée sa volonté d’être craint de tous. Doté d’un rythme renforçant l’intrigue d’une manière particulièrement efficace, le film a beaucoup marqué son époque et reste cultissime pour son esthétique sombre et malsaine, à tel point qu’il fut un temps classé parmi les films horrifiques. Il aura en outre créé le thème musical historique de Batman, dont seul Danny Elfman pouvait avoir le secret, popularisé le logo de la chauve-souris entouré d’un ovale jaune, ainsi que sa précieuse Batmobile.

    « Gotham City… cette ville me donne toujours envie de sourire ! »

    Pour le rôle de Bruce Wayne, Burton reprend Michael Keaton après l’excellence de son interprétation sur Beetlejuice, la taciturnité du personnage contrastant considérablement avec l’excentricité du précédent. Le film comporte notamment Kim Basinger (Jamais plus jamais, Cool World, LA Confidential) dans le rôle de la journaliste Vicki Vale, Michael Gough (Le cauchemar de Dracula, Le fantôme de l’opéra, Jules César) dans le rôle d’Alfred, Billy Dee Williams (Lando Calrissian dans L’Empire contre-attaque et Le retour du Jedi) pour le procureur Harvey Dent, ainsi que Pat Hingle (Le retour de l’inspecteur Harry) dans le rôle du commissaire James Gordon. Mais c’est pourtant Jack Nicholson (Vol au-dessus d’un nid de coucou, Shining, Mars attacks !) qui est cité en premier dans le casting pour mieux voler la vedette au justicier masqué avec son interprétation magistrale du gangster Jack Napier. La première partie du film est à ce sens très réussie grâce à son ambiance noire et malsaine mettant en concurrence plusieurs mafieux dont un infiltré dans la police. Nicholson joue particulièrement bien celui qui s’apprête à tomber dans une cuve d’acide avec son chapeau noir, ses regards ténébreux et ses cartes à jouer dont un magnifique plan dévoilant un Joker avec l’impact d’une balle. L’intrigue est intensivement ficelée en cherchant à ne dévoiler la véritable identité du méchant que bien plus tard pour mieux profiter de son personnage de base.

    « On va faire des coups fumants, et une java du tonnerre ! »

    Et c’est là le grand point fort du film, Nicholson exprimant parfaitement l’essence de la personnalité du Joker avec sa folie destructrice, qui le fait tirer sur un de ses hommes par simple vexation ou encore marteler violemment la gâchette car la mort vient bien trop vite avec une seule balle. Ses blagues pas drôles dont il est le seul à rire le rendent d’autant plus dangereux avec une poignée de main provoquant une décharge électrique (« t’es mort et c’est chouette ! »), une publicité pour les produits de beauté qui déforment les visages en leur donnant un sourire forcé, ainsi que des ballons en forme de clown remplis de gaz hilarant. Sa dangerosité mortelle laisse également place à un style très distingué, tel le lancer de plume en pleine gorge (« la plume est plus forte que l’épée ! ») en plein rassemblement. Le passage le plus exquis reste celui où il revient vers son ancien patron, filmé en train d’avancer doucement depuis le fond de l’écran avec le visage dans l’ombre laissant petit à petit apparaître sa face blanchie, alors que la tension laisse place au thème comique « Waltz to the death », complètement décalé avec le dramatique de la situation pour mieux aller de pair avec le sourire dérangé du Joker. Le comique de ses interventions est également valorisé par les compositions de Prince, ayant produit la motion picture soundtrack du film, avec la piste « Partyman » quand il défigure les peintures dans le restaurant ou encore « Trust » lorsqu’il attire la foule en jetant des billets en pleine rue.

    La figure de Batman est également creusée à l’occasion, à commencer par son alter ego Bruce Wayne. Michael Keaton réussit brillamment à dépeindre le côté asocial (quand il suit discrètement Vicki et son collègue dans le manoir) et tourmenté du personnage (quand il confie sa double vie à Vicki), avec une touche tantôt tragique (la rose qu’il place dans la rue où sont morts ses parents), tantôt comique (le tête-à-tête pendant lequel ils sont assis bout à bout le long d’une table de plusieurs mètres, les obligeant à se lever pour se passer le sel). Batman passe quant à lui en premier lieu pour un ennemi, étant encore inconnu des policiers qui tentent parfois de lui tirer dessus, mais prouve au fil du film qu’il est bien là pour protéger la population et le confirme même en offrant le bag-signal à la ville pour marquer la séquence finale. Burton ayant osé modifier le scénario d’origine en faisant de Jack Napier l’assassin des parents de Bruce, ce dernier conserve une relation particulière avec lui et doit sans cesse se retenir de tuer pour respecter son éthique, le Joker accentuant son tourment avec son illustre réplique « N’as-tu jamais dansé avec le diable au clair de lune ? ».

    « Je t'ai fait, mais toi tu m'as fait le premier. »

    S’il y parvient tant bien que mal dans un premier temps, on remarque spoiler: qu’il se débarrasse de pas mal de gangsters
    après cette douloureuse nouvelle. Il annonce même au Joker spoiler: qu’il va le tuer
    lors d’une séquence d’anthologie suivant l’ascension de la cathédrale, dans un affrontement à l’ancienne où Vicki et lui-même doivent se cramponner pour résister à ses piétinements. La folie du personnage atteint son apogée avec de nombreuses blagues parsemées de son rire retentissant (« tu frapperais pas un type avec des lunettes quand même !! » lorsque Batman le cogne, « qu’est-ce qui te fait rire toi !!? » en regardant la gargouille qui exprime tout sauf la joie, « je lui ai donné la main !! » quand il piège Vicki en lui faisant croire qu’il veut l’aider à remonter en utilisant une fausse main), sans compter son dentier qui tombe et le poing qu’il s’éclate en voulant frapper Batman. La mise en scène est d’une redoutable efficacité et on aurait presque pitié du pauvre Joker, jusque-là toujours très sûr de lui, qui laisse pourtant transparaître un sacré désespoir sur son visage spoiler: alors qu’il glisse petit à petit le long des barreaux de l’échelle
    ; mais ce qui ne l’empêche pas de garder le sourire spoiler: une fois écrasé par terre
    , avec un petit rire automatique qui se déclenche.

    Cultissime parmi les adaptations de Batman, l’œuvre de Tim Burton a su donner un nouveau souffle à la franchise grâce à l’interprétation sombre du justicier et au jeu d’une justesse rare de Jack Nicholson. Plusieurs adaptations verront le jour en jeux vidéo, notamment un jeu NES qui ne fera que s’inspirer du film, mais aussi une très sympathique version Game Boy et une version Mega Drive plus fidèle et aux graphismes affinés. Parallèlement au tournage du prochain film, c’est surtout la célèbre série animée de 1992 qui popularisera fortement Batman auprès des plus jeunes, avec un thème musical composé par Danny Elfman lui-même et de nombreux méchants de qualité dont un Joker tout juste exceptionnel doublé par l’exceptionnel Pierre Hatet, connu pour la VF mythique de Christopher Lloyd. Un film d’anthologie !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Il est intéressant de voir à quel point le Batman de Tim Burton possède des qualités diamétralement opposées de celles des plus récentes versions (celles de Christopher Nolan) : la première, évidente, est de ne pas se prendre au sérieux. Loufoque, fantasque, à l'image d'un Joker incarné par un Jack Nicholson dans le rôle le plus déjanté de sa carrière, le film mêle action et excentricités sans temps mort, porté par la célèbre boucle musicale de Danny Elfman. Dans l'esprit, il s'agit d'un quasi dessin-animé, aux couleurs criardes, un véritable magasin de farces-et-attrapes. Seul Michael Keaton fait un peu tache dans le rôle phare, écrasé par le charisme de son adversaire qui à mon sens reste - de loin - le meilleur interprète du Joker. A la fois démodée et indémodable, la rencontre entre l'univers de Tim Burton et de Batman fait des étincelles.
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