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JR Les Iffs
61 abonnés
1 151 critiques
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2,0
Publiée le 29 octobre 2017
C'est l'histoire d'une domination, d'une femme sur une autre, dans le monde de la mode et du cinéma. Point fort : les actrices. Point faible : le scénario.
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12 157 critiques
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1,5
Publiée le 25 juillet 2010
Avec cette fan qui s'installe dans l'univers de sa star, on pense forcèment au chef d'oeuvre de Joseph L. Mankiewicz: "Eve"...Entre Claire, pigiste pour un magazine de mode, cèlibataire effacèe à l'existence tristounette et son actrice favorite, Elizabeth Becker, on aurait voulu voir un peu plus de fulgurance et de profondeur! Karin Viard rend èmouvante son personnage face à Agnès Jaoui, au rythme d’une intrigue un peu dèconstruite qui manque parfois de subtilitè! "Le rôle de sa vie" est loin d'être un mauvais film, comèdie dramatique qui se regarde même sans dèplaisir, mais on n'y trouve pas non plus une pleine satisfaction! C'est à voir surtout pour ses actrices qui font beaucoup pour faire vivre leur personnage...
le rôle de sa vie est une belle petite comédie à la française de François Favrat. Une mise en scène irréprochable, un excellent scénario avec une belle histoire et des personnages biens développés. A l’affiche de ce film on retrouve des acteurs comme Agnès Jaoui, Karin Viard, Jonathan Zaccaï… Bref c’est une belle petite comédie familiale très agréable à visionner, 13 / 20.
Un bon film français avec 2 actrices formidables, même si on sent parfois que le scenario est un peu creux et que l'histoire est déjà écrite avant d'avoir vu le film. Le rapport entre les 2 personnages est vraiment intéressant. Ce qui m'a amusé, c'est que par moment j'avais l'impression que Agnes Jaoui faisait son "Bacri"...
Le type même du film français moyen. Un scénario un peu nombriliste, sans grand élan, une réalisation plutôt plate et convenue, des acteurs corrects, sans plus. Karin Viard est parfaite, comme toujours, mais son personnage est plutôt fade. Agnes Jaoui n'est franchement pas convainquante en vedette glamour et tourmentée. Au final, on entre attiré par l'affiche et le souvenir du 'Gout des Autres'. Et on ressort après s'être vaguement intéressé à l'intrigue, et en même temps vaguement ennuyé. Décidément, le cinéma français s'enferme un peu trop dans des études de moeurs sans grande ambition. Au 'meilleur', celà donne donne 'le Goût des Autres' ou 'ceux qui m'aiment prendront le train' (dans la classe au dessus, quand même!). En moyenne, comme avec 'le rôle de sa vie', celà manque franchement d'intérêt... Tant qu'à faire, je préfère encore les approches un peu formatées, mais au moins efficaces, à l'américaine... A quand des vrais idées et de vrais ambitions...?
Une comédie sensible, oscillant subtilement entre humour et gravité, portée par des dialogues bien écrits et sublimée par le face à face de deux grandes actrices, Agnès Jaoui et Karin Viard.
Quand le monde du cinéma se regarde le nombril. Voir les états d'âme d'une actrice, même si Agnès Jaoui est crédible dans son interprétation, donne une furieuse envie de passer à autre chose. L'univers glauque du monde des acteurs, tel qu'il est dépeint ici, avec son cynisme, ses airs supérieurs, sa suffisance, ses faux-semblants, ses courtisans, fait fuir. Au final, un sujet ennuyeux, servi par des acteurs qui font de leur mieux. Sans grand intérêt.
On a l’habitude de voir Karin Viard dans des rôles vifs voir hargneux. N’oublions pas sa prestation dans « Le Rôle de sa Vie » de François Favrat. Pigiste dans un journal de mode elle va peu à peu devenir l’assistante personnelle d’une actrice, jouée par Agnès Jaoui. Viard incarne alors une femme réservée et pleine de pudeur avec ses petites lunettes et sa coiffe négligée. En face d’elle, Jaoui joue l’assurance et l’ambition, malgré des doutes enfouis en elle. Les deux personnages sont contraires, pourtant les comédiennes parviennent à éviter tous les clichés. Le cinéaste décrit alors un monde d’apparence et va, de par son mélodrame, prouver que s’accepter n’est pas une simple charge. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un très bon duel d'actrices je suis fan d'agnès jaoui depuis ses débuts et là encore elle est remarquable dans ce rôle d'actrice où tout tourne autour d'elle. Bravo également à karine viard qui a un rôle tout en profondeur j'ai bien aimé ce film
Les comédies dramatiques avec Karin Viard donnent toujours à réfléchir et sont intéressantes, mais là elle partage l'affiche avec Agnès Jaoui, que je ne connaissais que très peu, et que j'ai trouvé excellente ! Les dialogues sont très justes. J'aurais bien mis 5 étoiles, mais la fin m'a un peu déçue, j'aurais espéré un échange plus poussé.
Très beau et bon premier film.Les deux actrices principales sont superbes et complementaires.Une (fausse) osmose est palpable tout le long.Jaoui et Viard rendetn ce film particulièrement humain,beaucoup d'emotions et un très joli moment.
Fine étude psychologique sur le rapport entre les gens qui "irradient" (beauté, métier d'artiste, statut social...) et l'immense majorité des "anonymes". Actrices épatantes. Un bon film.
Le réalisateur François Favrat à le mérite de trouver les sujets controverses. Il met le pied dans le plat, et j'aime plutôt bien l'écriture de ses premiers films. "Le rôle de sa vie" à pour point commun avec "La sainte victoire", la suprématie du pouvoir, tout ce que l'on s'autorise parce qu'on est dit supérieur. C'est ambigu, et très bien interprété à chaque fois. Le cinéaste à une vraie pâte. Une espèce de froideur dans le récit qui donne du vrai et des scènes particulièrement intenses. Et même si les sujets ne semblent pas inédits, ils sont traités de façon nouvelle.
Même si l’histoire se déroule dans le monde du cinéma (François Favart est aussi scénariste), le film est bien différent de « La nuit américaine » (1973) de François Truffaut (même si les premières images y font référence implicitement) ou « Les ensorcelés » (1952) de Vincente Minnelli. Il explore les rapports entre une actrice connue, sans problèmes d’argent (bel appartement ayant vue sur la Tour Eiffel), Elisabeth Becker (Agnès JAOUI, 40 ans), égocentrique (pléonasme) et Claire Rocher, vivant modestement (en colocation, rue Bichat dans le 10e arrondissement), à la personnalité terne, n’hésitant pas à rendre service même à ses dépens et pigiste dans un journal féminin (Karin VIARD, 38 ans). spoiler: Cette dernière, grande admiratrice de l’actrice, devient son factotum et parfois, s’immisce, involontairement, dans sa vie privée [Arnaud, ex-amant jaloux (Laurent LAFITTE), Mathias, amant jardinier, frustration de ne pas être mère à 38 ans]. L’interprétation est juste, les dialogues excellents (« spoiler: Une étoile peut cacher un trou noir »). Leur relation est plus complexe que celle du « maître à esclave » car les 2 femmes ne sont pas vraiment dépendantes l’une de l’autre : spoiler: Elisabeth Becker a déjà « usé » d’autres femmes à tout faire et Claire Rocher n’hésite pas à démissionner quand elle s’aperçoit, d’une part, qu’elle est une béni oui-oui et d’autre part, qu’Elisabeth n’est pas vraiment une amie. Sans être aliénée et d’une grande lucidité sur elle-même, spoiler: ce départ lui permet d’être plus libre et d’avoir le temps d’écrire son 1er recueil de nouvelles [qui sera publié et dont un extrait lu dans une librairie est tiré du livre « De petits enfers variés » (1989) de Christine Jordis, livre sur les romancières anglaises contemporaines] . C’est aussi un film (cruel mais d’une grande justesse) sur la solitude (des 2 femmes mais aussi du jardinier).