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Shékiinä .
43 abonnés
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3,0
Publiée le 13 octobre 2012
Pas terrible, la mise en scène est longue et plate par moment. Bonne histoire sur l'amour et le jeu (le billard, activité peu montrée au cinéma ; c'est original). George C.Scott, Paul Newman et Jackie Gleason sont charismatiques.
Un excellent film! Tout d'abord par son scénario qui ne vieilli pas et plus encore maintenant que la crise le réactualise! Ensuite pour ses acteurs: George C. Scott en tête suivi de Paul Newman! Pour finir visuellement le film est très aboutit et très réussi!
"L'Arnaqueur"(1961)est le rôle qui aura immortalisé Paul Newman,dans l'image de l'Apollon insolent et talentueux,qui chute durement de son piédestal.Il a aussi contribué à populariser le billard et à recréer l'ambiance des tripots,un peu à l'image de l'ultérieur "Kid de Cincinatti",consacré lui,au poker.Dans un noir et blanc intime et avec des plans panoramiques travaillés,Robert Rossen ne se soucie guère d'exaltation.Il préfère que son ambiance soit réaliste,anxiogène et excitante,où les champions du billards se défient à coups de petites piques et de réussites improbables.C'est aussi un drame sportif qui parle de la relativité de la victoire ou de la défaite,ce qui compte le plus étant l'humilité,la relativité et l'appréciation de soi.Newman l'apprend durement à ses dépends.George C.Scott est un manager manipulateur qu'on finit par plaindre tant il est aride.Piper Laurie est impressionnante en épave qui tente de sauver Felsom et elle-même,à perte.On regrette que le rythme soit si langoureux,avec une absence totale de musique.A ce titre,je préfère sa suite,"la Couleur de l'Argent",certes plus commerciale...
Robert Rossein parvient à filmer le monde du jeu avec un ton si pessimiste que sa vision du monde des paris et des salles de billards semble parfaitement adaptée à son film noir. Au-delà de la photographie très obscure et de la prestation pleine d’intensité du casting, dans lequel George C. Scott m’a davantage impressionné que Paul Newman, la puissance du film me semble provenir de la tension ressentie au cœur des interactions entre les personnages d’où naissent la passion, le suspense et même certaines interrogations philosophiques sur l’honnêteté et le triomphalisme facile.
Paul Newman incarne à merveille Eddie Felson dans ce drame où la folie du jeu tuera une histoire d'amour. Le scénario est bien écrit et la mise en scène de Robert Rossen est d'une précision incroyable. George C. Scott est génial.
Un classique du cinéma. Casting de luxe, ambiance que j'adore salle de billard sombres, tripots et alcool (et l'ensemble est bien rendu grâce à un beau noir et blanc). Une histoire tellement typique des années 60, un grand film.
Robert Rossen met remarquablement en scène les aventures de l'arnaqueur Eddie Felson , ayant choisi un Paul Newman dans un de ses meilleurs films transmettant son véritable charisme a chaque scène. Le réalisateur restitue les salles sombres et mystérieuses salles de billard , lieu d'absolues tabagies. Sa mise en scène est absolument passionnée et passionnante, qui rend un engouement pour le billard au spectateur assez hallucinant. Les seconds rôles tiennent toutes leurs promesses , Scott, Laurie , Gleeson. Le cadrage parfait , le contraste des salles obscures de billard et du jour de la ville rendue par une superbe photographie et le son net rende un film esthétiquement parfait aussi. A travers le billard , Rossen enseigne l'art de se battre pour sa passion , art qui débouchera sur le dramatique. Plus que du cinéma, ce film est un chef d'oeuvre .
Un excellent film sur la psychologie du jeu, ou Paul Newman excelle comme toujours dans son personnage trop fougueux. Un classique qui aura droit à une suite réalisée par Martin Scorsese.
Le grain sec et lumineux, l'image nette et le son parfait, le cadrage inouï, la direction d'acteurs et la musique sans faute... Robert Rossen fait ici plus qu'adapter le roman de Walter Tevis sur grand écran, il propose un voyage visuel des plus éblouissants. Les scènes sont lentes, intenses, travaillées, reposant complètement sur les épaules du fantastique Paul Newman et des impressionnants Jackie Gleason et George C. Scott. Newman, c'est Eddie Felson, le frimeur, la belle gueule toujours souriante, le jeunot qui porte bien son nom, rapide comme l'éclair pour défier les plus grands mais qui tombe de plus belle. Scindé en trois parties, L'arnaqueur propose une belle leçon de vie, celle de la jeunesse insouciante et irrespectueuse mais aussi sur l'art de se remettre en question, de se relever d'un échec, de se battre pour une passion, une passion qui n'est nulle autre que le billard ici bien sûr, et par conséquent à travers ces parties magnifiques, au suspense parfois insoutenables quant à la tension dramatiques qui en ressort.