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    Pique-nique à Hanging Rock
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    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2022
    Une première partie onirique mêlant poésie lyrique symbolique et libertaires aspirations spirituelles au son envoûtant de la flûte dans une mise en scène raffinée elliptique. Cependant la seconde fait la part belle à une enquête impossible ainsi qu'à des sous-intrigues peu passionnantes qui visent à rationaliser un propos - et un ouvrage - dont ce n'était pas le dessein. Gardons en mémoire l'imagerie diaphane des héroïnes, l'onirique atmosphère et la délicate nébulosité ambiante. Curieux.
    MizuLoeb
    MizuLoeb

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2022
    spoiler: Ce que l'on voit... et ce que l'on perçoit... n'est qu'un rêve... un rêve dans un rêve.

    Un film culte ! une histoire dans un autre espace temps et un univers parallèle, dénonçant la condition féminine de l'époque, plus précisément des jeune femmes dans les institutions, la dureté de l'enseignement façon morale victorienne anglaise inspirée du vieux fond puritain de la bourgeoisie, le choc des classes sociales, les noyaux homosexuels spoiler: entre les filles mais aussi entre les adultes
    ; Certains personnages spoiler: comme le neveux et son garçon d'écurie
    évoluent spirituellement dans leur comportement, d''autres chutent, spoiler: la directrice
    dans l'alcoolisme (dépravation sommeillant sous les apparences bourgeoises). Que d'images sublimes comme des tableaux et d'atmosphères mystérieuses, profondes, pas à prendre au premier degré. Une bande originale magnifique avec entre autres comme thème de fond : - Flûte de pan (Nai roumain), Gheorghe ZAMFIR ; - Orgue : Marcel CELLIER. Titre du morceau original : Doina, Sus Pe Culmea Dealului.
    De belle citations de pensés mystiques : spoiler: « C'est étonnant comme nombre d'humains errent sans but. Quoiqu'il soit probable qu'ils remplissent une mission inconnue d'eux-même. », « Tout commence et fini exactement au moment et à l'endroit prédit. »
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 172 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    Les premiers plans suffisent pour nous faire comprendre.
    Certes, à voir de tels cadres fixes et soignés, à contempler cette photographie chaude et lumineuse, et à constater ce décor bien propret de pensionnat pour filles du début de siècle dernier, on est en droit de se dire qu’on va assister là à du cinéma des plus classiques.
    Pourtant le dispositif est trompeur. Volontairement.
    Derrière l’innocence de ces jeunes-filles en fleur radieuses et souriantes ; au-delà de cette joie naïve à découvrir le monde extérieur hors d’un cadre institutionnel des plus restrictifs, on sent déjà que quelque-chose infuse.
    … Que quelque-chose opère.

    Cette musique d’abord, tantôt savante et tantôt exotique – parfois même électronique – s’aventure déjà dans quelques sonorités étranges et envoutantes.
    Les jeux de miroirs, l’usage régulier de ralentis et la luisance de l’image ensuite, accentuent à leur tour cette impression d’excès dans l’extase.
    Les regards en plan serrés et autres mots énigmatiques prononcés questionnent quant à eux les sous-entendus qu’on pourrait voir dans ce monde faussement innocent.
    Il y a dans ce pensionnat des non-dits et des interdits.
    Au-delà de l’image de joie ressort déjà des tensions inassouvies et des bornes excessives.

    Le film n’est commencé que depuis un dix minutes qu’on navigue déjà entre deux eaux.
    Féérie d’un temps révolu ou bien frénésie d’une secte d’exaltés, récit classique ou bien conte fantastique, la mise en scène joue de l’ambiguïté en permanence jusqu’à y sombrer.
    Les aiguilles sur les montres restent dressées et rien ne saurait les faire descendre.
    La nature profonde du sol ancestral appelle au réveil des profonds démons.
    Les forces vives de la terre remontent à travers les souliers et les collants montants.
    Les matrones avaient beau avoir prévenus leurs jeunes vierges que rien n’y a fait.
    Certes elles allaient se rapprocher des pierres dressées, mais elles ne devraient en étudier leur angularité saillante que de loin.
    Mais on avait beau avoir rappelé que les serpents rodaient et les fourmis piquaient que malgré tout, face à la chaleur et la douceur du sucre, on a laissé le mal gagner.
    Et il a suffi d’un peu de négligence pour quatre d’entre elles se laissent emporter…

    Car oui, au fond, si ce « Pique-nique à Hanging Rock » parle d’une chose, c’est bien de ça.
    La pulsion de vie.
    La sève ancestrale vieille de millions d’années qui vient rappeler sur quel socle s’est construite cette civilisation immaculée.
    « Hanging Rock » rappelle l’humanité à ce qu’elle est.
    …A sa nature profonde.
    Un être épris.
    Désirant.
    Possédé par cette nature qu’il s’efforce d’ignorer et de cadrer.

    A bien tout prendre « Pique-Nique à Hanging Rock » n’est même *que* ça.
    Une vaste allégorie.
    Mais une allégorie qui fonctionne parce qu’elle peut être appréhendée agréablement par chacun de ses degrés.
    Pris au pied de la lettre, le film de Peter Weir cultive avec brio le mariage des genres.
    Mise-en-scène et mise-en-musique participent toutes deux – et assez régulièrement – à ce délicieux mouvement de va-et-vient.
    Jamais le film ne tranche d’ailleurs vraiment : entre pouvoir mystique du rocher et simple soleil qui tape sur la tête, à chaque fois tout reste envisageable.
    Tout reste envisagé…

    Ainsi le temps de l’intrigue peut s’écouler et insister sur ce qu’il y a au fond de plus intéressant à considérer dans ce fameux pique-nique.
    La peur et l’angoisse de ne pas savoir ce qu’il s’est passé bien sûr…
    Mais aussi derrière tout cela l’inévitable excitation.
    L’excitation d’apprendre ce qui a bien plus les emporter.
    L’excitation de découvrir où les a conduit le danger.
    Et surtout l’excitation de savoir ce qui les a possédé… ou dépossédé.

    Ainsi tout le monde veut voir. Tout le monde veut aider…
    …La police et le pensionnat peinant d’ailleurs à maintenir le cadre.
    C’est qu’on parle de jeunes-filles qui ont tout-de-même fini par ôter leurs gants, leurs souliers, leurs collants.
    …Et d’une institutrice qui, partie à secours, aurait même été croisée sans jupon.
    spoiler: A noter d’ailleurs que lorsqu’une rescapée ressurgit par miracle, l’institution ne manque pas de vérifier tout de suite si l’intégrité de l’entrecuisse de cette dernière est restée intacte… …Preuve que nulle n’ignore la nature de l’enjeu, mais que tous ignorent le sujet. Car en procédant ainsi, les esprits normatifs sont clairement passés à côté de l’essentiel. Pas besoin d’une roche dressée pour faire se volatiliser les corsets. Une simple sortie entre amies jusqu’à la caverne aux parois serrées suffit. Telle une Vénus de Botticelli, Miranda a su ouvrir la voie et montrer le chemin. La gouvernante française avait fini par comprendre. La belle blonde n’était pas magnétique que par son innocence. Bien au contraire. Son aura, elle le tirait déjà d’ailleurs. Avant de venir à Hanging Rock, elle savait déjà. Elle avait prédit. C’est qu’avant cela, la jeune-fille avait déjà su explorer « le rêve à l’intérieur du rêve »… On sait d’ailleurs qu’elle avait sûrement initiée sa camarade de chambre, et que cette dernière l’aimait justement pour ça. Seulement, à la différence de Miranda, Sara n’a pas eu la même habilité à se faire discrète. Sara s’était vendue au travers d’un poème trop enflammé. On l’avait d’ailleurs interdite de « pique-nique » sachant ce qu’elle y ferait. Elle n’a pas pu partir parce que, la concernant, on a su. Et elle en est d’ailleurs morte. Les autres par contre ont su partir au bon moment. Elles sont parties dans un autre monde. Un monde de pierres et d’aiguilles dressées.


    Comment s’étonner dès lors que les quatre disparues en viennent à marquer les esprits de celles et ceux qui sont restés dans ce monde de 1900.
    Car à quoi pense finalement le jeune Michael quand il voit Miranda dans le moindre cygne, dans le moindre éclat d’un lac ?
    De quoi parlent Bertie et le jardinier quand ils caressent des plantes qui bougent et qui se rétractent aux passages d’un simple doigt ?
    Que représente la robe rouge d’Irma qui suscite la passion et l’hystérie de ses camarades, lesquelles ne cessent de demander ce que la rescapée dit pourtant avoir oublié ?
    Les noms que raye madame Appleyard ne sont pas de simples noms.
    C’est son monde qu’elle efface.
    C’est sa jeunesse sacrifiée qu’elle contemple…
    …Un sacrifice finalement vain.
    Un monde qui s’écroule. Le sien.
    spoiler: Un effondrement qui la poussera d’ailleurs elle-même à un geste sacrificiel à la toute fin.


    L’histoire est donc envoutante, à n’en pas douter.
    L’allégorie est belle et maitrisée.
    Pour moi cela relève de l’évidence.
    Mais peut-être que, justement, autant d’habilité aurait mérité davantage d’audace sur son final.
    J’avoue pour ma part avoir été possédé un temps par le film – et j’attendais de perdre totalement pied comme la plupart des protagonistes – mais sur sa dernière ligne Peter Weir préfère rester sage et classique. Dommage.
    Et si j’entends d’un côté que l’auteur australien a sûrement été tenu dans ses ambitions par la trame originale du roman qu’il adaptait, je regrette néanmoins de l’autre qu’il n’ait pas su aller au-delà ; qu’il n’ait pas su conclure dans une pleine puissance mystique.

    Car à bien tout considérer, c’est bien cette audace formelle-là qui a su faire en sorte que ce film me marque au fer blanc.
    …Cette audace qui fait d’ailleurs que, bien que datant de 1975, ce film conserve en lui une surprenante fraicheur ; un pouvoir encore pleinement intact.
    Mais rien d’étonnant finalement à cela.
    Sitôt un cinéaste sait-il où puiser cette sève ancestrale qui fait d’un film du cinéma vivant qu’il ne peut que toucher dès lors à une certaine forme d’éternité.
    Ainsi en est-il de ses quatre figures virginales qui – quand bien même aucune d’elle n’a vraiment fait carrière depuis – demeureront immortalisées dans toute leur beauté sur les pellicules comme dans les esprits.
    Et d’ailleurs pour ma part, il y a fort à parier que, tel un Michael brièvement touché par la grâce, je me surprenne à l’avenir à surprendre le doux visage d’une Miranda dans le vol gracile d’un cygne…
    philoutam
    philoutam

    4 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2021
    Envoûtant, magnifique, jeunes filles magnifiques, paysages magnifiques... éloge de la lenteur pour nourrir le mystère... et pourtant, cela n'est pas basée sur une histoire vraie... quel dommage !
    Martine R.
    Martine R.

    4 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 avril 2021
    Revu pour la nième fois ce film sur OCS, toujours avec le même ennui!
    Que c'est long, mon Dieu que c'est long!
    Les costumes et les jeunes filles sont bien jolis mais on en a vite assez des photos façon Davis Hamilton, des jupons de baptiste, des blouses romantiques collet monté et de la flûte de Pan du pourtant talentueux G.Zamfir...
    Une pension très victorienne et corsetée dirigée par une vieille femme ambiguë à la coiffure improbable et un rien alcoolique craque de toutes part. Fin d'un monde psycho-rigide sur fond du "Pays des Rêves" aborigène figuré par ce "Hanging Rock", conglomérat volcanique de pics érectiles et d'enfractuosités suggestives, à la fois mâle et femelle, qui attire irrésistiblement,au cours d'une excursion,quatre jeunes filles en fleur et un professeur racorni qui a été vue se baladant dans les hauteurs herbes seulement vêtue de son pantalon de dentelle.
    Mystérieuses disparitions, recherches infructueuses, homosexualité féminine mal vécue...
    Viol collectif de la part de rôdeurs ou vierges phagocytées par un site magique hostile à la colonisation?
    On finit par s'en moquer et ne retenir que l'extrême ennui généré par se film sans intérêt!
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2021
    Peter Weir a signé là, avant sa reconnaissance mondiale avec des films à succès, un film fantastique bien singulier. Certes pour faire naître, dans sa première moitié, l’étrangeté et l’inquiétude, il utilise (fort habilement) quelques codes du genre, en les adaptant quelquefois (l’heure du mystère n’est plus minuit, mais midi). Si l’univers clos d’un collège de jeunes filles est traditionnellement propice au genre, les grands espaces et les paysages naturels le sont bien moins. Et la nature occupe ici une place centrale, à la fois admirable et inquiétante. Ce qui est le plus singulier, c’est le décalage entre le coté fantastique et les choix esthétiques du réalisateur. Ces derniers sont constitués par des images bucoliques, nimbés de romantisme (la caméra aurait été recouverte d’un voile de mariée pour rendre l’atmosphère (un peu Hamilton quand même) recherchée. La seconde partie du film est moins réussie, versant dans la dispersion. Plusieurs hypothèses peuvent être émise sur cet évènement dont Peter Weir, et avant lui l’auteure du roman, prétend qu’il s’inspire d’un fait réel, mais j’aime beaucoup l’idée de la symbolique d’une fuite, d’un échappement du carcan qu’est l’univers rigide et plein d’interdits du collège chargé « d’éduquer » ces jeunes filles (ce qui repose sur quelques indices comme l’absence de culotte chez l’accompagnatrice ou de corset chez la « revenante » …).
    Martine R.
    Martine R.

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 novembre 2020
    Un pique-nique très indigeste sur fond d'aiguilles volcaniques et flûte de Pan obsédante.
    Certes, les paysages rocailleux sont sublimement inquiétants et la musique de Georges Zamfir très belle, quoiqu'un peu trop présente.
    Mais, sabre de bois, QUEL ENNUI!!!
    Je me suis forcée à voir trois fois ce film en replay ; heureusement chez moi, ce qui m'a permis de vaquer à quelques tâches domestiques lorsque je "décrochais", gavée de photos de jeunes filles en robes blanches façon David Hamilton, tout ça pour ne pas passer bêtement à côté du chef-d'oeuvre annoncé.
    Critique poussive d'une société victorienne corsetée au sein d'un pensionnat dirigé par une rombière incroyablement coiffée qui ne déteste pas les liqueurs et le bon vin et avoue un certain penchant pour le professeur de mathématiques au physique de vieille fille aigrie par la vie...Les pensionnaires disparues et même leur aride professeur perdent leurs sous-vêtements en route au cours de ce pique-nique mystico-mystérieux, peut-être dépouillées de leurs falbalas par quelque dieu des forêts soucieux de leur initiation à la sexualité? ...
    L'une d'elle revient même vêtue d'un mantelet rouge, rouge comme le sang des femmes ou le fil d'Ariane.
    Moiteur des dortoirs où l'homosexualité ne dit pas son nom, passions inassouvies qui doivent titiller, voire agacer les divinités aborigènes qu'on devine tapies dans les anfractuosités vulvaires de cet étrange "Hanging Rock" .
    Voyage qui se veut initiatique, au milieu de rochers érectiles dressés vers le ciel.
    On s'ennuie ferme!
    Je n'ai pas lu le roman dont le film s'est inspiré, mais il m'a fortement rappelé celui de Rosamond Lehmann, "Dusty Answer" ("Poussière" en français) dans lequel elle décrit très longuement les errances de son héroïne, Judith, écartelée entre son attirance pour les hommes trop beaux pour être vrais et son amour fou pour une jeune fille du pensionnat qu'elle fréquente.
    Mêmes scènes d'un érotisme inavoué dans les chambres et très grande ressemblance de la "petite boulotte" avec le personnage de Mabel, détesté par Judith.
    Les paysages volcaniques, les portraits voilés de mousseline d'adolescentes diaphanes et la musique de Zamfir ne font pas oublier la lourdeur de ce pique-nique qui m'est vraiment resté sur l'estomac!
    Hotinhere
    Hotinhere

    436 abonnés 4 775 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Un drame troublant à l’ambiance planante et mystérieuse voire mystique, mais un peu vain au final. 2,75
    Claude DL
    Claude DL

    79 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2020
    Film d'atmosphère, qui déplaira à beaucoup avec son gout d'inachevé sur la fin. Pour ma part, j'ai apprécié la prise de vue, la saisie de la lumière qui sont l'oeuvre d'un grand, ainsi que la bande son avec flute de pan et musique de Beethoven. En fait, la disparition des jeunes filles passe presque au deuxième plan, l'affaire n'étant pas élucidée, et le rythme de l'ensemble est lent. Mais ce côté spécial n'est pas pour déplaire, avec entre autres cette critique de ces institutions privées du début du 20ème siècle. Un ovni à voir (mais pas une deuxième fois).
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    945 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2020
    Tout de suite on pense à Jane Campion dans la façon de filmer les jeunes filles. L'accent mis sur les robes blanches. La pureté qui laisse entrevoir un thème majeur. Puis on a l'impression de se diriger vers Lynch dans ce surnaturel étrange, envoûtant et mystérieux. Jusqu'à cette fin tres Malickienne, d'une beauté irréelle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 août 2019
    Un drôle de film, volontairement lacunaire par son récit et ses mystères laissés en suspens. C’est esthétiquement qu’il est le plus marquant, avec cette atmosphère de gothique lumineux et éthéré qui a inspiré le Virgin Suicides de Sofia Coppola. On peut aussi y voir l’ancêtre de Twin Peaks et, plus largement, de tous les récits de disparition contemporains. Là où il est le plus intriguant, c’est dans sa peinture d’une micro-société féminine qui oscille constamment entre l’utopie et le cauchemar. Pour le reste, j’ai eu du mal à m’accrocher à un film qui m’a fait l’effet d’un flux continu, sans conflits ni enjeux. C’est ce qui fait selon moi son identité particulière et sa limite.
    berdj aghassian
    berdj aghassian

    52 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mai 2019
    j'ai compris, Peter Weir a sous-traité ce film à David Lynch. Lent et ennuyeux au départ et sans queue ni tête à l'arrivée...
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 198 abonnés 12 166 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2023
    "Picnic at Hanging Rock" (1975) doit à Peter Weir de n'être pas seulement un drame! Près de quarante cinq ans après, cette oeuvre culte prouve qu'elle n'a pas pris une ride! C'est un film magnifique et insolite qu'il faut connaître et avoir vu! La mystèrieuse disparition d'adolescentes australiennes n'en finit pas de fasciner! Kidnapping ? Fuite ? Chute accidentelle ? Intervention surnaturelle ? On ne sait quoi penser de cette ètrange disparition derrière ses grands rocs noirs! Weir a trouvè l'atmosphère envoûtante qui ètait nècessaire pour mener à bien une admirable expèrience cinèmatograhique! La mise en scène comporte des scènes oniriques qu'on attendait du cinèaste australien, tandis qu'une distribution qui apparait comme essentiellement fèminine nous èblouit la rètine! Mention toute particulière à la jeune et insaisissable Louise Lambert qui donne corps au personnage de Miranda, comme tombè du ciel tel un ange de Botticelli! Superbe B.O de Smeaton en parfaite osmose avec l'histoire, et une flûte de pan qui obsède toujours autant! Chef d'oeuvre! Le premier de Weir...
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Quelle déception que ce "Pique-Nique à Hanging Rock", dont le mystère reste certes entier mais au prix d'une deuxième partie sans aucun intérêt. Les quarante premières minutes sont pourtant captivantes, Peter Weir filmant ces jeunes filles comme des déesses en harmonie avec une nature élevée au rang de mythe. À coups de contre-plongées, de ralentis et de surimpressions sur des corps irrésistiblement attirés par une montagne dont la roche noire suggère un pouvoir maléfique et qui s'oppose au blanc des vêtements, le film s'apparente à un acte de sorcellerie dont la finalité – la disparition des jeunes filles – se passe d'explications. Pourtant, Peter Weir va délaisser une mise en scène envoûtante pour se resserrer autour d'une enquête banale et de quelques personnages secondaires sans saveur, des choix d'écriture qui déçoivent tant ils sont dépourvus d'enjeux. L'ennui s’accroît alors progressivement devant un scénario désespérant de platitude, loin des promesses d'une mise en scène mystérieuse d'une nature qui aura rarement été aussi ambivalente, à la fois sublime et dangereuse : c'est cette abstraction que l'on retiendra de "Pique-Nique à Hanging Rock".
    SociN
    SociN

    10 abonnés 535 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Ce film est un mix entre le dessin animé Princesse Sarah (pour son coté gnan-gnan du pensionnat de jeunes filles à l'époque victorienne) et un mauvais épisode d'X-files pour son coté paranormal. Le scénario, riquiqui et ouvert, ne prenant pas parti et n'exploitant aucun des problèmes soulevés rend le film inintéressant. On attend vainement une conclusion qui ne vient jamais.
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