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    Pique-nique à Hanging Rock
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    83 critiques spectateurs

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    Christine B
    Christine B

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2019
    Revu sur Arte, ce film est envoûtant , plein de mystère et de magie.
    Prises de vue sur ce rocher mystérieux magnifiques ; Musique elle aussi splendide et envoûtante.
    Seule l'image finale reste énigmatique pour moi .
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2019
    Tourné en 1975, le second long-métrage de Peter Weir est un enchantement absolu. Nous sommes en 1900 en Australie, dans une école privée stricte et austère pour jeunes filles. Le jour de la Saint-Valentin, les écolières organisent leur traditionnelle sortie estivale à Hanging Rock, fascinante formation rocheuse qui fut autrefois un lieu de culte aborigène. Cette année-là, plusieurs filles disparaîtront de manière inexplicable alors qu’elles se baladaient au cœur de ce lieu étrange et énigmatique. Sur cette base de scénario, ce film à l’image somptueuse nous plonge dans une atmosphère irréelle et onirique, abordant en filigrane de nombreuses thématiques annexes : l’histoire de l’Australie, de la relation des autochtones avec les habitants d’origine européenne, le comportement cruel d’une directrice d’école rongée par ses propres frustrations, le puritanisme excessif et étouffant en vigueur dans l’établissement,... Un chef-d’œuvre envoûtant et magnétique, à la musique superbe – dont des morceaux à la flûte de pan interprétés par Gheorghe Zamfir – qui contribua à renouveler le cinéma australien.
    selenie
    selenie

    5 534 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2019
    Weir signe volontairement un film à l'onirisme angoissant, où la beauté des images n'a d'égale que le mystère envoûtant de Hanging Rock. Après le "dénouement" le film se recentre sur le classique film en costume avec des sous-intrigues intra-internat, partie intéressante mais dont l'intérêt est bien moindre que le mystère entourant les disparitions. Il aurait sans doute fallu assumer un peu plus la dimension contemplative et fantasmagorique autour de Hanging Rock plutôt que d'ouvrir la seconde partie à un simple drame historique. Néanmoins, la sublime photographie, l'onirisme et le mystère restent assez fascinants. Peter Weir connait avec ce film son premier vrai succès international.
    Site : Selenie
    cylon86
    cylon86

    2 288 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2018
    Nous sommes le 14 février 1900 et le pensionnat de jeunes filles tenu par Madame Appleyard en Australie organise un pique-nique. Au pied de Hanging Rock, rocher qui fut un lieu de culte aborigène, le temps s'arrête et c'est ainsi que trois élèves et une professeure disparaissent mystérieusement. Les recherches menées ne donnent rien et la police ne trouve aucune explication. Le trouble est alors jeté sur le pensionnat et sur deux jeunes hommes qui ont vu passer les jeunes femmes avant leur disparition. Sans jamais créer la surprise (le film annonce la disparition irrésolue dès le début), Peter Weir construit son film sur une ambiance de mystère, le film donnant l'impression d'être sans cesse en flottement, d'avoir des clés à nous livrer sans jamais nous les montrer, simplement en nous donnant des indices. C'est là la plus grande réussite du film, sachant bercer son spectateur via une atmosphère quasi-mystique (la musique à la flûte de pan y contribue beaucoup) tout en lui laissant quelques indices pour deviner les troubles se cachant derrière ce pensionnat de jeunes filles aux règles strictes. On pourrait aisément s'attarder sur les symboles distillés par le film, sexuels et oniriques mais on vous laissera découvrir par vous-même ce film étrange et singulier, à la mise en scène particulièrement soignée (les plans du pique-nique ressemblent à des tableaux), parvenant à maintenir l'intérêt de bout en bout malgré sa description d'un troublant mystère.
    El G.
    El G.

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2018
    Adapté d'un roman de Joan Lindsay,ce film réalisé magistralement par Peter Weir en 1975 distille toujours après quarante ans son charme envoûtant et hypnotisant.On n'est pas prêt d'oublier les silhouettes évanescentes des pensionnaires ainsi que la musique du flûtiste Gheorghe Zamfir qui amplifie l'aura mystérieuse de ce bijou australien qui plus est réhaussé par une photo magnifique.Miranda et ses copines n'ont toujours pas fini d'entretenir le mystère....
    Alasky
    Alasky

    293 abonnés 3 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2017
    Une oeuvre énigmatique et onirique à souhait. Le scénario sort du lot et la musique, sublime, est à elle seule un personnage ! "Pique-nique à Hanging Rock" un film qui ne plaira pas à tous. Mais moi il m'a transportée !
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Un des plus beau film fantastique jamais réalisé.Oscillant entre onirisme, mysticisme, et suspense, Péter Weir realise un chef d'oeuvre ou le spectateur se laisse entraîner dans un autre univers.Il allie beauté des images, réalisation de grande classe ,musique envoûtante et superbe interprétation.Un très grand film.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    365 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Ayant loupé ce film sur Arte il y a quelques années dont le pitch et quelques extraits m’avaient fasciné je le regarde enfin après avoir retrouvé ce fichu titre (encore merci à Irishman), c’est donc avec un certain enthousiasme que je m’y suis plongé avec la plus grande attention, et je ne regrette pas le temps perdu, car il répond à absolument toutes mes attentes, pourtant j’avais une certaine crainte d’avoir fait fausse route vis à vis de l’histoire et ce qui en découlait, je voulais du mystère et du mysticisme, et dieu sait que j’en ai eu, génial !

    1900, les élèves d’une école privée partent en pique-nique au pied d’un immense rocher volcanique réputé comme dangereux si on s’y aventure de trop près, quatre jeunes filles vont outrepasser cet ordre et trois d’entre elles en plus d’une de leurs enseignantes vont disparaitre au sommet du pic. Après diverses recherches durant une semaine une seule sera retrouvée vivante, mais totalement amnésique.

    Ce qui frappe déjà c’est l’ambiance poétique et cette sensibilité esthétique qui se dégage du film, le réalisateur Peter Weir dresse un tableau dès les premières minutes pour nous faire partager cette histoire (tirée d’un fait divers ?), une véritable rêverie, celle de l’adolescence tiraillée entre leur condition étriquée et cette volonté de s’en échapper inexorablement. C’est de par cette montagne mystérieuse que ces filles vont tenter d’atteindre cet objectif, comme aspirées par les hauts sommets, elles s’abandonnent à ce pouvoir magnétique, transfigurées en nymphes se désinhibant sous la directive d’un culte invisible et silencieux, les reptiles les entourent et des tambours étouffés par le vent retentissent, l’envoutement est total. Le degré de surnaturel est palpable et les plans de ces rochets menaçants en contre plongée semblent nous indiquer que quelque chose de terrifiant est en oeuvre, c’est très clairement cette première demi heure qui donne au long métrage sa puissance, le mystère reste entier, et Weir ne cherche à aucun moment à nous éclairer, une montre qui s’arrête, un nuage rouge, des poésies déclamées, tout transpire le mysticisme et le reste du film tentera d’y chercher et trouver des réponses, en vain, et c’est tant mieux.

    Nous suivons ensuite plusieurs personnages comme ces deux garçons qui ont entr’aperçus les jeunes filles sur le chemin de leur expédition avec des yeux énamourés, ils n’arrivent à s’enlever leur image de leurs esprits, ils partent à leur recherche et l’un d’eux retrouve l’unique survivante, Irma, qui ne pourra en rien établir une quelconque explication; la directrice de l’établissement qui semble elle d’avantage tourmentée par des soucis logistiques et économiques, sorte de figure austère et imperturbable, tout ce qui représente l’obstacle à la liberté individuelle et spirituelle de cette jeunesse en mal d’émancipation; Mademoiselle de Poitiers restera le seul et unique relai bienveillant.
    La narration use de subtilité de temps à autre, notamment lors d’une séquence qui m’a beaucoup plu où un horticulteur démontre à un type cherchant à tout prix une logique à ce mystère que parfois il n’y a aucune réponse et qu’il ne faut pas chercher à en trouver, le tout en faisant réagir une plante, ce qui met en relief le fond du film, que la nature garde bien des secrets imperceptibles et surprenants.

    La bande son de Bruce Smeaton joue un rôle important en orchestrant de douces mélodies mélancoliques, le thème musical est entêtant, reflétant la douceur et la beauté des paysages et des fantômes planants autour, tout semble nous faire ressentir une sorte de quiétude, nous dire qu’il ne faut s’attrister de ces disparitions, que l’absolue frontière est immaculée. La dernière partie du film sombre pourtant dans une cruelle fatalité face au machiavélisme de la directrice, sans doute à bien des égards le personnage central par son influence qui n’aura de cesse que de faire en sorte à ce que rien ne change dans ce rouage rigoriste, à ne pas retenir les leçons et les appels au secours, on pourrait la comparer à l’infirmière en chef Miss Ratched dans "Vol au dessus d’un nid de coucou" ou la mère des soeurs Lisbon dans "Virgin Suicides" (le film de Sofia Coppola a d’ailleurs été grandement influencé par celui de Peter Weir), la fin est inexorablement tragique mais laissant tout de même un sentiment doux et onirique.

    "Pique-nique à Hanging Rock" est bel et bien un grand film, énigmatique, occulte, romantique, poignant et rêveur avec une mise en scène absolument impeccable, un conte australien où le visage angélique de cette jeune fille blonde reste comme un portrait iconique gravé en mémoire, celui d’une jouvence éternelle dans un monde rigide et ostracisé, cette porte rocheuse vers l’au-delà suggérant l’extase garde elle tous ses secrets.
    Julien D
    Julien D

    1 120 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Avec son imagerie bucolique que la photographie rend fantasmatique, l’ambiance onirique de Pique-nique à Hanging Rock a largement de quoi fasciner, tout comme la tendance fantastique sur laquelle repose son histoire en refusant de se donner une justification rationnelle. La disparition des jeunes filles pensionnaires d’une école chrétienne dans ce décor au charme envoutant symbolise parfaitement la confrontation entre la mentalité terriblement conservatrice des colons britanniques et le pouvoir mystique des terres australiennes encore inexplorées. En adaptant la nouvelle de Joan Lindsay, Peter Weir fait le choix d’éluder toute explication à ces évènements, afin de donner davantage de place à l’imagination des spectateurs face à ce fameux mystère qui entoure les terres sacrées aborigènes. Mais au-delà de ce scénario quelque pu abstrait, la véritable volonté du réalisateur était incontestablement de signer un film d’une qualité plastique de toute beauté en mettant l’accent sur l’aspect purement visuel de ses scènes au naturalisme exacerbé. Ainsi donc, le charme et la poésie qui donnent son charme aux premières minutes du film sont vite remplacé par le poids d’une œuvre contemplative, dénuée de rythme et dont l’écriture ne mène à strictement rien de concret.
    fandecaoch
    fandecaoch

    965 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Pique-nique à Hanging Rock : Un film assez spéciale a suive car le rythme du film est assez lent et il se passe pas grand-chose entre temps. Car, c’est un groupe de fille d’un collège de l’ancien temps qui va disparaitre lors d’un pique-nique près de rocher. Et donc, il va y avoir une enquête et tout mais on ne va pas en savoir plus que ça : le mystère reste entier et après, on va suive les événements au collège mais la aussi, il se passe rien d’exceptionnelle : tous est dans la poésie et le mystère dans ce film. Et c’est soit qu’on accroche a cette ambiance ou soit on va trouver le temps long et ennuyeux. De plus, les personnages sont un peu niés mais bon. Et c’est dommage, car c’est quand même un film du très connu Peter Weir qui a réaliser par exemple : Le Cercle des poètes disparus, The Truman Show, Master & Commander… Et c’est vrai que sa mise en scène dans le film est superbe avec une très bonne photo. Et pour finir, les musiques sont elles aussi excellentes, parfaitement dans le ton du film. Mais, un des point les plus important dans le film pour captivé et son scénario et je n’ai pas était envouté plus que ça : dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Promenade parfumée de culte, "Le Pique-nique" de Peter Weir fascine à plusieurs niveaux...
    Et pourtant, cette ambiance éthérée, extatique, contemplative aurait de quoi ennuyer par sa lente narration.
    Mais de quoi parle le film ?
    Je pourrais dire que le sujet importe peu... L'objectif du réalisateur et d'adapter une oeuvre mystique et ambiguë. L'érotisme et l'homosexualité hante le film de façon poétique c'est indéniable.
    Que ce soit la puberté, la transformation, la découverte, le lâcher prise, la lutte des classes, la morale, l'abandon ... Les interprétations sont toutes permises car le film ne légitime quasiment jamais son propos. Et pour cause ! Car malgré ce que l'on pourrait croire et malgré le mystère autour d'Hanging Rock tout est dit dans ce film qui mérite hautement le qualificatif d'oeuvre au sens propre du terme.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    680 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2013
    Lors d'un pique-nique, au pied d'une masse rocheuse volcanique, un groupe d'écolières partis explorer les lieux disparaîssent de manière inexplicable... En plus de son sujet bien troublant, "Pique-nique à Hanging Rock" à la chance de bénéficier du talent de mise en scène de Peter Weir, qui arrive avec un grand facilité à rendre cette oeuvre bien captivante . L'atmosphère y est des plus envoûtante, en grande partie grâce aussi à la superbe photographie de Russell Boyd et à une très belle BO. D'ailleurs, difficile de ne pas être sous le charme concernant les partitions où l'on entend les flûtes de pan. On notera aussi la présence d'un casting judicieusement choisi, notamment en ce qui concerne les actrices qui sont toutes très convaincantes.
    Obligeance française
    Obligeance française

    3 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 août 2013
    Malgré son statut de film culte, ce film m'a laissé de marbre. Je ne comprends pas les excellentes critiques. Un film onirique qui flirte trop souvent avec l'ennui. Avec un sourire poli je préfère m'éclipser et me cacher dans la montagne de Hanging Rock pour éviter ce pique-nique indigeste. Passez votre chemin.
    Marc G
    Marc G

    4 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2013
    Encore du très bon Peter Weir, qui est sans aucun doute l'un de me realisateur préféré , il filme la nature comme aucun autre (c'est l'anti michael bay).

    On sent carrément le vent mauvais qui souffle sur Hanging Rock, un vent préhistorique, incensé pour l'homme et qui sort des entrailles de la terre... même les montres tombes en panne à 12h00 ...l' objectivité est déboussolée dans un lieu pareil.
    Peter Weir , semble ressentir l'atmosphere et l'hypnotisme du lieu...on dirait presque que d'obscures dieux païens ont exigé le sacrifice de vierges... quoi que en vérité...le mystère sur ce fait divers reste entier...

    La grace et la cruauté parsème cette oeuvre lyrique...
    Le rôle de Sara joué par une certaine Margaret Nelson m'a partiulièrement marqué...orpheline...elle est prisonnière et perdue...

    L'oeuvre est juste magnifique, on sent que Peter Weir est un poète...quand il filme il caresse de l'oeil... et puis on sent qu'on est bien au milieu des 70s, certains passages sont doucement psychedelique... et il y a ce piano&mellotron qui en font une bande son particulière...

    C'est le premier film vraiement marquant de sa carrière, un film à voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 août 2013
    Déroutant et sensuel, "Pique-nique à Hanging Rock" offre un tableau magique d'une Australie sauvage où le mystère plane. La disparition de trois jeunes filles du pensionnat chamboule l'ordre rigide instauré par une aristocratie coloniale qui court après ses valeurs. Entre science-fiction et critique des mœurs, Peter Weir réalise un film onirique et effrayant. La musique est superbe. Le choix à été fait de ne pas montrer au spectateur ce qui s'est passé dans la montagne. Pourtant, trois ans après la mort de l'auteure Joan Lindsay (car le film est tiré de son œuvre), un chapitre intitulé "The secret of Hanging Rock" a été publié. L'éditeur avait choisi de ne pas l'incorporer à l'histoire alors qu'il devait faire office de chapitre final. La solution du mystère y est dévoilée. Essayez de résister. C'est l'occasion de tester votre capacité à canaliser la curiosité qui démange.
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