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    La Fille sur la balançoire
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    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    Un beau film hollywoodien très soigné dans ses décors et ses costumes, un beau produit qui raconte un drame passionnel avec par moment des pointes de cynismes. De bons acteurs en particuliers Farley Granger en riche héritier m'as-tu-vu et sans gêne donc tout cela fait un bon film à découvrir pourtant niveau réalisation on peut se demander si Richard Fleischer était le plus indiqué pour tourner La Fille sur la balançoire. C'est un très bon réalisateur dont j'apprécie la filmographie mais je le trouve plus à son aise et inspiré dans les polars et les films d'aventures. En tout cas La Fille sur la balançoire reste un beau film à découvrir mais auquel manque le truc pour vous faire chavirer.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2011
    EVELYN FACE A SON DESTIN. Toujours entendu parler de Joan Collins, voilà, elle est là sur la balançoire. Un succés d'époque qui a vieilli mais qu'on regarde quand même avec joie.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2011
    Certes, le sujet du film à été vu plusieurs fois dans le passé, mais grâce au talent de Richard Fleischer on passe un moment de cinéma des plus agréable. La réalisation est, en effet, particulièrement soignée, ce qui fait que ce mélodrame se suit avec intêret. Côté casting, on retrouve Ray Milland et Farley Granger, qui possèdent ici deux personnages qui n'ont d'yeux que pour la belle danseuse interprétée par l'émouvante et talentueuse Joan Collins, et ce triangle amoureux ne sera évidemment pas sans conséquence pour le récit. Mais ce film n'est pas qu'un simple mélodrame, car il s'agit aussi d'une reconstitution historique de l'Amérique du début du XXème siècle et nous avons le droit pour cela à des très beaux costumes et des décors tout aussi réussi. Il est néanmoins dommage que les deux acteurs principaux ne soit pas toujours à la hauteur ( en particulier Ray Milland qui paraît bien fade sur certaines séquences ), car cela l'empêche clairement d'être un grand film dans le genre.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2012
    Je savais bien que cela me disait quelque chose! Au-delà du célèbre fait divers, c'est aussi le film dont Chabrol a fait un remake : le très moyen « La Fille coupée en deux ». Bonne nouvelle : cette version signée Richard Fleischer est bien supérieure, que ce soit par la cruauté qui se dégage à plusieurs reprises que l'aspect flamboyant des couleurs et d'une mise en scène classique mais de qualité, sans oublier la réelle complexité que représente chacun des personnages. On a beau trouver les choix sentimentaux de la très belle Evelyn (Joan Collins, convaincante), ils ne nuisent pas à la fluidité d'un récit intelligent et souvent profond. La dernière demie-heure est à cette image : aussi douloureuse que crédible, une parodie de justice malheureusement bien réelle et parfaitement représentative d'une humanité soit naïve soit sans scrupules, comme en témoigne une fin cynique à souhait. Du très bon cinéma, peu aimable, mais marquant.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    Ce film possède des qualités comme les décors et costumes et parfois même bien dialogué mais l'ensemble est affligeant, l'histoire est pessimiste mais tellement ridicule (les amours sont vieillots même pour l'époque et le procès caricatural et bâclé).
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2017
    Avec THE GIRL IN THE RED VELVET SWING, Richard Fleischer et ses scénaristes, Walter Reisch et Charles Brackett, portent à l’écran un des grands scandales du début du vingtième siècle : le meurtre d’un illustre architecte porté sur les adolescentes pubères par Harry Thaw (Farley Granger), un millionnaire oisif et dérangé qui avait épousé une des victimes du prédateur. Mais comment déjouer la censure qui sévissait aux Etats-Unis à cette époque?
    Loin d’instruire un procès en pédophilie, le film présente Stanford White (Ray Miland) comme un homme écartelé entre sa passion et son devoir vis à vis de sa femme qu’il aime encore. Résistant mal à l’appel de cette jeune beauté (Joan Collins) attirée par la gloire et l’argent, il succombera à l’aide d’une balançoire de velours rouge, visualisant la consommation en filmant le plafond. De cette scène picturalement sublime reste, au premier abord, un sentiment d’inachevé par crainte que le cinéaste nous montre une simple bluette, juste un peu osée par la différence d’âge (31 ans). Mais plus tard, lorsque Stanford place Evelyn dans un pensionnat pour qu’elle finisse sa scolarité, elle lui dit que ne pouvant la prendre pour femme il en fait d’elle sa fille. En ce début de vingt et unième siècle, la morale ayant beaucoup évoluée quant à la pédophilie, le traitement aurait été assurément très différent.
    La mise en image superbe de Milton Krasner renforce l’ambiguïté d’une histoire d’amour contrastée, faisant ainsi illusion entre beauté des apparences et sordide de tous les désirs (avidité, lubricité, envie, meurtre), pour montrer un fond d’une rare violence. De ce point de vue il est permis de regretter le traitement peu travaillé de la relation alternative entre Evelyn et son mari assassin, rendant le témoignage de cette dernière peu crédible. La fin d’un cynisme assumé est dans la logique d’un monde sans scrupules mais bien réel, la belle divorcée n’ayant pas obtenu un cent de son millionnaire de mari, alors qu’elle l’a sauvé du pire.
    A mon sens, quelque peu surestimé et en deçà de l’œuvre majeure du cinéaste, que la postérité lui attribue, l’élégant LA FILLE SUR LA BALANCOIRE reste un très bon film, malgré une interprétation parfois inégale.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2016
    Toute la flamboyance du technicolor dans ce drame écarlate tiré d'une célèbre affaire du début du XXe siècle (que Chabrol reprit dans La fille coupée en deux). Censure oblige, Fleischer ne put que suggérer la passion perverse entre le vieux Ray Milland et la jeune et superbe Joan Collins. Farley Granger y trouve pour sa part l'un de ses meilleurs rôles. Un très bon film, qui aurait pu accéder au rang de chef d'oeuvre si le cinéaste avait eu l'opportunité d'accentuer le malaise de cette histoire malsaine. La dernière scène, qui justifie le titre du film, est en tous cas inoubliable.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    On n'en finit pas de découvrir l'éclectisme de Richard Fleischer qui en 1955 alors qu'il vient de connaître son premier grand succès pour les Studios Disney avec l'adaptation du roman de Jules Verne "20.000 lieues sous les mers", passe à la Fox pour réaliser "La fille sur la balançoire" qui relate assez fidèlement un fait divers tragique survenu en 1906 à New York. spoiler: Un célèbre architecte (Standford White) ayant séduit une jeune femme de seize ans (Evelyn Nesbit), avait été tué par le mari de celle-ci (le milliardaire Harry K. Thaw), jaloux de cette relation ancienne qu'il ne croyait pas finie
    . Le scénario écrit par Walter Reisch ("Hantise", "Niagara") et Charles Brackett (rendu à sa liberté par son compagnon de route, Billy Wilder) tout en restant proche de la réalité historique, édulcore quelque peu la teneur sordide de cette affaire (la jeune femme aurait en réalité été violée par l'architecte qui était loin d'avoir le flegme et la classe que lui confère l'interprétation de Ray Milland) pour échapper à la censure encore très présente alors qu'Hollywood sort à peine de la chasse aux sorcières orchestrée par le sénateur de sinistre mémoire, Joseph McCarthy. Richard Fleischer très intéressé par le fait divers comme il le démontrera tout au long de sa carrière ("Le génie du mal" en 1959, "L'étrangleur de Boston" en 1968, "L'étrangleur de la place Rillington" en 1971)", s'emploie à merveille pour imager les sous-entendus sexuels du scénario. La balançoire rouge évoquée dans le titre est notamment employée à dessein dans une scène de toute beauté pour ne laisser aucun doute au spectateur sur la nature de la relation qui se noue entre l'homme d'âge mûr et la très jeune femme interprétée par Joan Collins qui remplace Marilyn Monroe ayant refusé le rôle. Le technicolor chamarré de Milton R. Krasner qui vient d'être récompensé d'un Oscar pour "La fontaine des amours" (Jean Negulesco en 1954) contribue à rendre crédible l'ambiance du New York du début du XXème siècle notamment les scènes de cabaret qui s'inspirent du magnifique travail réalisé par John Huston trois ans plus tôt pour "Moulin Rouge". Une qualité sans aucun doute de Richard Fleischer d'aller puiser son inspiration dans ce qui se fait de mieux pour parvenir à passer sans transition et avec brio d'un genre cinématographique à l'autre. Chacun dans leur rôle, les acteurs sont parfaits notamment un Farley Granger qui s'extrait ici avec bonheur des rôles de jeune homme un peu faible qui lui étaient jusqu'alors dévolus. Joan Collins encore débutante prouve que sans lui faire d'ombre, elle peut être une solution de rechange tout à fait crédible pour suppléer Elizabeth Taylor qui est alors l'une des stars les plus demandées d'Hollywood. Quant à Ray Milland, il n'a pas à forcer outre mesure son talent, étant ici dans l'emploi qui lui convient le mieux. En 2008, Claude Chabrol avec "la fille coupée en deux", reprendra à son compte ce fait divers pour le transposer dans l'univers de la bourgeoisie provinciale française qu'il affectionnait tant ausculter dans ses films. "La fille sur la balançoire" qui n'avait pas trouvé son public à sa sortie mérite à coup sûr une seconde chance ne serait-ce que pour confirmer le talent lui aussi trop souvent sous-estimé de son réalisateur.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2016
    Encore un chef d’œuvre indiscutable de Fleischer, ne serait ce que pour l’admirable reconstitution du milieu riche de New-York en 1906. A chaque nouvelle vision, la perfection des détails et la beauté de tout ce qui nous apparait est un pur régal des yeux. Si on ajoute en plus la qualité de ce cinéma et le charme des 23 ans de Joan Collins, parfaite comédienne dans ce rôle, on reste sans voix. Tout au service de son héroïne, sans jamais chercher à briller, il n’en éprouve nul besoin, Fleischer à rendu un vibrant hommage à Evelyn Nesbit, dévastée par ce drame de la jalousie et par la méchanceté de l’entourage de Harry Thaw. Il lui a demandé  50 ans plus tard d’être la conseillère de son film , c’est ce qu'il pouvait lui offrir de mieux. Nous ressentons bien que ‘’la fille sur la balançoire’’ est un reflet bien plus exact d’elle que tout ce qui a été dit et écrit lors de son procès et nous comprenons en même temps que Fleischer ait eut envie de faire trois autres films sur des faits divers notoires tels que ‘’Le génie du mal’’, ‘’L’étrangleur de Boston’’ et ‘’ L’étrangleur de la place Rillington’’. Lorsqu’on a vu ‘’The girl in the red velvet swing’’ on n’oublie pas cette pièce d’un érotisme incroyable qui semble avoir véritablement existé et dont Fleischer a rendu une version hyper romantique. Lorsque Stanford White pousse l'escarpolette d'Evelyn il lui dit ‘’Visez la lune’’, c’est d’autant plus fort que c’est Evelyn qui est venue d’elle même s’y installer. Plus on voit de films de Fleischer plus on a envie de les voir tous, malheureusement il en manque beaucoup en DVD.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 avril 2019
    Joan Collins forme avec Farley Granger un couple d’acteur romantique ombrageux sous une pluie torrentielle, des gifles sans vergogne venant d’un mari irascible, j’en suis pas moins sidéré, l’écho suisse retentit, une excellente œuvre d’un cinéaste que je découvre. Belle mise en scène avec cette séquence mythique, un peu de magie confetti étoilé en attendant le drame qui fit retombé brusquement et durement sur terre, « la fille sur la balançoire » visa la lune, aidée, poussée par son généreux donateur. Une ascension sociale fulgurante brisée par ce terrible fait divers, les yeux rivés sur le compte en banque du riche vert galant, le mystère du sombre firmament d’un homme aisée, le White Spirit se fait un nom, l’architecte de sa vie. Il n’y a pas toute la lumière éclairée dans ce scénario aseptisée, mais je n’en doute pas plus, ce fût Saint-Hollywood des années 50 dépeignant une tragédie américaine du début 20eme siècle. La folie pour expliquer ce coup de sang marital jaloux, tel est le verdict avant le transfert à l’asile, l’histoire n’en dira davantage puisqu’il eu une cause à effet derrière ce témoignage vérité. Une jeune et jolie dame délicate dans ce film, me rappelant ses apparitions dans les séries télévisées feuilletons à l’âge expérimenté, l’actrice est splendide. La réalisation en elle-même est d’une cruauté poétique avec des rimes à rien, ça sonne bien, chante, danse, en une chute finale qui marque, le malheur n’arrive qu’à ces personnages vécus.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2011
    Tournè quelques mois seulement après le remarquable "Violent Saturday", Richard Fleischer a essayè avec ce film flamboyant de restituer l'atmosphère de l'èpoque! Une atmosphère fascinante et malsaine qui imprègne la scandaleuse "Fille sur la balançoire" inspirè d'un fait authentique! En 1906, un crime bouleversa l'Amèrique, un homme cèlèbre (Farley Granger qui vient de nous quitter) y ètait impliquè ainsi qu'un homme très riche (Ray Milland est juste parfait) et une femme exceptionnellement belle jouèe par Joan Collins dont la phrase "Si on se couche avec les chiens, on se rèveille avec de la vermine" rèsonne encore dans toutes les mèmoires. Cette affaire sur les archives du procès et sur des prècisions donnèes par Evelyn Nesbit reste unique en son genre! Une oeuvre de maîtrise et d'efficacitè, doublè d'une belle reconstitution dont l'image finale est restèe cèlèbre...
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2011
    Richard Fleischer est sans conteste un des cinéastes les plus sous-estimés qui soit. Ce film me le fait penser à nouveau. Le sujet, inspiré d'une histoire vraie, démontre une certaine ambition tout comme la mise en scène par ailleurs. Le soin apporté à la reconstitution du début du XXième Siècle y est pour quelque chose dans la grande qualité du film mais c'est surtout la photographie qui joue beaucoup sur les couleurs vives qui fait l'essentiel de cette oeuvre paradoxalement très noire. Ray Milland et Joan Collins ont parfois un jeu faible, en particulier dans la scène se déroulant sous l'estrade, mais ils arrivent souvent à être touchants principalement cette dernière qui arrive à montrer toute la fragilité de son personnage. Farley Granger trouve ici son meilleur rôle, avec celui de Franz Mahler dans le "Senso" de Visconti, à travers une personnage antipathique mais pas dénué de complexité où il se montre parfaitement convaincant. Le final, qui n'est pas sans faire penser à celui de "Lola Montès", achève de transformer "La Fille sur la balançoire" en une oeuvre pathétique. C'est rare qu'Hollywood ait donné naissance à un film aussi pessimiste.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2007
    Le film relate, avec nettement plus de bonheur, le même fait divers que La fille coupée en deux de Chabrol. Le film raconte la tentative d'une jolie jeune femme pour intégrer la haute société. Les choses ne se passeront pas comme prévu, et la haine latente dans cette couche sociale trouvera une conclusion tragique, pour tout le monde. C'est avant tout la violence dans laquelle baignent les personnages tout le long du film, née des frustrations et des jalousies, qui surprend. Le réalisme est criant, tout le film étant tourné vers une tentative de compréhension de l'origine du drame, et donc des personnages. S'il ne s'agit pas d'un film majeur, tout y est impeccable.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2011
    Pas inintéressant. Mais le film a beaucoup vieilli, cela se remarque très vite : rythme de sénateur, dialogues et scènes superflus qui n'apportent rien à l'intrigue. La mise en scène est assez plate et ne réserve pas vraiment de surprise. Mais Richard Fleischer a restitué avec brio toute la noirceur qui entoure ce drame inspiré d'une histoire vraie. Deux hommes très riches et célèbres se disputent une jolie fille beaucoup plus modeste. Si la relation avec le premier homme s'interrompt à cause d'une trop grande différence d'âge malgré un amour sincère, la relation avec le deuxième homme aboutit à un mariage plutôt orageux... La fin est particulièrement cruelle et détruit le mythe américain de l'ascension sociale que le personnage de Joan Collins semblait incarner.
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