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chrischambers86
11 958 abonnés
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1,5
Publiée le 17 janvier 2015
Quelle distribution! Et pourtant ce tourbillon de rencontres fantaisistes n'est jamais à la hauteur! Sous un masque hydratant, Dianne West mange un cornichon tandis que Stanislas Merhar (fan du "Peeping Tom" de Powell) se lance dans une abracadabrante histoire de quiproquos en tous genres! Bulle Ogier et Roschdy Zem ne font que passer dans le film! Quand à Jane Birkin tout en robe rouge, son personnage un peu cinglè au bord de la pagaille se prend un peu trop pour la grande Vanessa Redgrave avec des analyses interminables (« J'aimerais que, pour une fois, vous arrêtiez de me dire qu'il faut savoir freiner son narcissisme » ). De plus, le rèalisateur est incapable d'insuffler le moindre rythme! Reste la prestation de l'insaisissable Stanislas Merhar et le souvenir d'une superbe actrice des annèes 60-70 (Vanessa Redgrave) à travers les extraits de "Isadora". Un peu dècevant, en dèfinitive! Et le spectacle, si farfelu qui soit, n'est jamais balayè par un vent lubitschien dont « Le Monde » a tant vantè...
j'ai hésiter avant d'y mettre une note franchement sur ce coup là. un nanar interstellaire droit devant vous monsieur les cinéphile. attention donc à la descente qui risque d'être plus rude que prévue.
Attention, spoilers. La jaquette du DVD vendait tout autre chose. On avait l'impression, en lissant la quatrième de couverture... euh la quatrième de jaquette de DVD, que c'était l'histoire d'une fille - Jane Birkin - qui se fait passer pour un psy. Sauf que pas du tout. Cette histoire, ça dure environ... 30 secondes. Dommage, parce que c'est une des seules bonnes idées qu'a le film. En fait, le personnage de Birkin est le seul truc réussi dans le film. J'aime beaucoup la façon dont elle a de se prendre pour Redgrave parce qu'elle la double, elle a même collé ses photos à elle sur le visage de Redgrave sur des images de films etc. Le reste est désolant quand même : sans queue ni tête, pénible, hystérique, sans aucune logique... je me demande qui a bien pu écrire ça ? Bref, Birkin et son personnage sauvent le film du désastre complet.
Il me semble que les Américains appellent ce genre de film "un sleeper" - un film qui va rester longtemps à l'affiche, mais très discrètement. Peut-être cela explique-t-il sa sortie dans une seule salle à Paris, aux Halles. Bon, la salle est peut-être un peu trop petite. Mais "Merci... Dr Rey !" est une vraie perle, assez inclassable sinon par sa parfaite cinéphilie (et symétrie.) Tellement plus raffiné que Kill Bill (que j'ai quand même beaucoup aimé, même adoré) Mais Merci... Dr Rey a l'élégance, la grâce que seul un premier film fait avec peu de moyens peut avoir : une innocence intelligente.