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    Palombella Rossa
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    3,2
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    11 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Fable délirante et extrêmement intelligente. Moretti a l'art de jouer entre la légéreté intelligente et la tragédie universelle. La mise en scène du film est originale et mérite bien le qualificatif d'artistique. Beaux plans, avec l'exploitation approfondie du bleu et du jaune notamment. L'utilisation du ralenti est intelligente et originale. Le mouvement est bien géré : beau et pertinent découpage. Le jeu d'acteur est très satisfaisant; Moretti donne à son personne une certaine ampleur, génératrice d'émotions et de fascination. Le scénario est très bien écrit. Mêlant de nombreux thèmes tels que la politique, le sport, l'enfance, la mort, l'amour... Le scénario, malgré sa légéreté faussement apparence, apparait se dote d'une universalité qui en fait toute la grandeur. Palombella Rossa mérite amplement une place dans le palmarès des meilleurs films de tous les temps. Le final, de plus, est magnifique et vient sublimer tout le reste de l'oeuvre. A ne pas manquer, excellent film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    Nanni Moretti je t'aime. Un film passionnant, loufoque, étonnant. L'art de régler ses comptes au sommet. Ah j'adore.
    didbail
    didbail

    21 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2009
    Un film très intéressant, qui a un message et un style adapté pour le déclamer. Mais il faut reconnaître que ce n'est pas une oeuvre facile d'accès. Très bavarde (et pour cause, c'est un des thèmes du film), elle nécessite une constante attention.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Lors d'un match de water-polo, Michele Apicella, alter ego du cinéaste, réfléchit à voix haute sur ce qu'est être communiste en 1989. Le travail d'introspection mené par Apicella ne se fait pas seul, il est nourri par la confrontation avec d'autres personnages (sa fille, deux militants communistes, une journaliste, entre autres) qui ne sont en aucun cas conciliants avec lui mais le bousculent, le poussent à se questionner davantage. En réalité, il n'y a aucune conciliation dans "Palombella Rossa" mais une somme de questions qui tournent en boucle, se répètent (la répétition est d'ailleurs en soi un motif du film : répétition de situations, de répliques, de plans) et au moment où une forme de conclusion survient, elle est instantanément contredite, ou du moins remise en cause. Aucune décision n'est prise, aucun jugement n'est effectué parce que l'esprit d'Apicella-Moretti n'a pas pour but de solutionner la question de l'identité communiste dans une période qui voit le mur de Berlin s'effondrer (et par conséquent l'Allemagne de l'Est puis l'Union Soviétique) mais d'articuler autour de celle-ci une pensée qui soit la plus juste possible. Aussi, le niveau politique du film se situe moins dans la définition de ce qu'est le communisme que dans la défiance d'un langage simpliste – le langage de la politique politicienne bien sûr mais aussi celui des journalistes qui à force de synthétiser des propos finissent par les déformer – et la défense de ce que doit être une pensée juste et cohérente. Si Apicella balbutie, piétine et semble ne pas progresser, c'est parce qu'il ne cesse de réfléchir au propre cheminement de sa pensée et le film, lui, – c'est sa radicalité et sa cohérence – suit Apicella en permanence, calque son rythme sur les hésitations de son personnage. Film hautement mental, "Palombella Rossa" fait donc l'éloge d'une pensée instantanée et juste mais n'oublie pas pour autant l'émotion. Le film met du temps à la faire surgir mais elle vient progressivement, notamment au détour d'un sublime ralenti sur un ballon qui vient se loger dans la lucarne du gardien, d'une scène du "Docteur Jivago", retransmis au bar de la piscine, ou bien quand "I'm on fire" de Bruce Springsteen retentit et apaise momentanément des joueurs sous pression. L'émotion est formelle, musicale et également sportive car c'est enfin l'amour du sport et sa capacité à (ré)unir une foule qui est célébré. La foule qui conspue l'arbitre, qui siffle un joueur de l'équipe adverse quand ce dernier s’apprête à tirer un penalty, qui crie à n'en plus finir pour encourager la sienne, qui éclate de joie et qui descend des gradins pour partager la victoire avec son équipe : ce sont tous ces comportements d'un collectif et les émotions qu'ils véhiculent que Moretti met en avant. La joie d'être ensemble, c'est peut-être après tout le seul moyen de lutter contre la montée de l'ultra-libéralisme qui gagne à ce moment l'Italie et qui gagnera l'Europe dans les années suivantes. Film de son temps et visionnaire, "Palombella Rossa" est l'un des plus complexes, des plus originaux et passionnants de Nanni Moretti.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2017
    Film somme de la première partie de sa carrière, Palombella Rossa (1989) est le film le plus ouvertement psychanalytique et intellectuel de Moretti. La piscine du film est comme un divan de psychanalyste dont elle a d’ailleurs la forme. Voir ma critique complète sur mon blog.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2020
    Palombella rossa est une comédie plutôt sympathique de Nanni Moretti.
    Le pitch : Michele, à la suite d'un accident perd la mémoire et apprend qu'il est joueur de water-polo et mais également qu'il a sa carte du parti communiste italien. Il doit donc réapprendre (ou plutôt retrouver) ses compétences de joueur de water-polo et doit se réapproprier ses convictions communistes, qui avaient plus ou moins disparu avec sa mémoire.
    Nanni Moretti est plutôt convaincant dans le rôle principal de son propre film.
    C'est plutôt sympathique.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 385 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    Quand on connait le talent de Nanni Moretti qui lui permit d'obtenir un lion d'or avec " journal intime ", une palme d'or avec " la chambre du fils" et un chef d'oeuvre " mia madre", on se dit que certains artistes ne trouvent pas tous leur inspiration au début de leur oeuvre.

    Toutes les scènes se déroulant lors de la deroutante partie de water-Polo ne sont pas réussies et l'on se demande pendant presque toute la projection ou veut en venir le réalisateur ?

    Vagues critiques de la politique italienne, de l'éducation rigide, de l'engagement en politique, on essaye de se repérer à la boussole pendant une grande partie de " palombella rossa" avant de définitivement lâcher prise.

    Particulièrement raté et surtout très ennuyeux dans sa seconde partie, " palombella rossa" fait figure d'un véritable ratage.

    On sauvera de ce naufrage quelques scènes éparses, Nanni Moretti lui-même, la présence au générique de Asia Argento ( fille de Dario Argento) encore adolescente et celle, dans un second rôle, du réalisateur chilien en exil en Europe Raul Ruiz.

    Les soliloques de Moretti sont d'une vacuité presque totale et on se demande à qui s'adresse ce film touffu et malheureusement trop abscons.

    Seuls les aficionados du réalisateur qui veulent connaître sa filmographie complète, s'aventureront dans cette " palombella..." indigne du talent de son metteur en scène.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juin 2009
    Un exemple des méfaits de la drogue... Nanni Moretti délire pendant presque 1h30, en entremêlant water polo, parti communiste italien ou encore "Docteur Jivago". C'est super confus, original certes mais impossible à suivre. La satire sociale et politique est trouble, même pas sûr que Moretti lui-même ait bien les idées claires à ce sujet. En outre, le film est très désagréable, ça gueule toutes les trente secondes, des baffes partent ici et là. Pas pour moi tout ça.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    13 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2019
    Nanni Moretti nous avait habitués à mieux... Ennuyeux à mourir, sans véritable dramaturgie, ni logique, le film est raté.
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    Ce qui est cool avec les films de Nani Moretti, c'est la richesse. C'est très dense. Il se passe plein de choses et l'on sans rends parfois même pas compte. Que ce soit sur le texte qui est très dramatique, ou dans la fabrication d'images. Très sympa, après il s'agit d'un cinéma très appart. On ne connait pas spécialement les raisons ayant mené l'auteur à faire tout cela. Clairement ça semble personnel. Une psychanalyse, dont l'idée ne me branche pas trop; je ne le connais pas je ne peut pas dire si tout cela est valable.
    Autrement, c'est un film cool. Le water polo servant la construction narrative du film. Un usage de la musique très sensible, c'est agréable. Et plus généralement il s'agit d'un film plein de sensibilités. Tout est primordiale.
    On a aussi pleins de familiarité avec ses guimicks. Le type qui en suit un autre pour des raisons donnant du recul à ce que fait et pense le personnage que joue Moretti. Rajoutons à cela une palette de trucs sur le thème du cinéma.
    C'est une petite pépite de cinéma qui donne à la pelles des belles choses.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 février 2016
    On y trouve presqu'un gag à la minute.
    Un grand film méconnu mais saisissant des les premières minutes.
    Les meilleurs films de tous les temps
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