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    Les Cavaliers
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 432 abonnés 12 363 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Avec "The Horse Soldiers", John Ford, une nouvelle fois, rèussit un très beau film sur la guerre de Sècession! Enfer et damnation, des yankees s'ècrit Constance Towers! Cette dernière changera vite ses bonnes manières quand le colonel des yankees se nomme John Wayne, impeccable comme toujours en colonel dur mais brave! Ses relations avec l'excellent William Hoden, qui campe un mèdecin gènèreux, sont particulièrement rèjouissantes! Entrecoupèes de sèquences d'action spectaculaires (la grosse bataille dans la ville entre les nordistes et les sudistes) sur une partition enlevèe de Buttolph, le cinèaste dèveloppe l'opposition entre le devoir militaire et le devoir humain! Et parvient à donner le meilleur de lui-même dans une histoire passionnante et très fordienne! Très bonne interprètation, mètier sûr du rèalisateur, avec au passage une V.F impeccable et un bar qui restera malgrè tout ouvert pour le colonel Marlowe / John Wayne...
     Kurosawa
    Kurosawa

    570 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2017
    L'intérêt majeur que procure "Les Cavaliers" est de dépasser ce qui n'aurait pu être qu'une simple rivalité entre deux militaires luttant pour le cœur d'une femme par un propos plus complexe. Celui-ci est servi par une noirceur croissante qui émane d'un discours grave sur l'horreur de la guerre, et qui donne à l'ensemble une dimension crépusculaire. Malgré quelques moments comiques, le film est empreint d'un pessimisme tranché qui est celui de tous les personnages : le major Henry Kendall qui ne fait aucune différence entre nordistes et sudistes mais qui s'attache surtout à sauver des vies; le colonel Marlowe qui veut autant que possible éviter le combat; enfin, Miss Hannah Hunter est contrainte de suivre les soldats dans leur parcours meurtrier et se voit progressivement gagnée par une douleur inconsolable. Mais ce réquisitoire contre la guerre, s'il peut être solennel, est néanmoins le plus souvent emporté par l'action, que ce soit celle des fusillades ou celle des joutes verbales. Quant à la mise en scène percutante de Ford, elle donne une épaisseur à ses personnages et à leurs sentiments, et se hisse au niveau d'un point de vue dépourvu de tout manichéisme.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    576 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2012
    Plus je regarde les films de John Ford plus je les trouve beaux, clairs, simples, enrichissants et tellement riches sentimentalement. Ce pur western n'échappe à cette habitude d'autant qu'un blu-ray existe et qu'il est impeccable. La mise en scène est parfaite avec des plans d'une telle beauté qu'ils coupent la respiration. La pudeur avec laquelle l'histoire d'amour se déroule est un modèle de discrétion et de respect, la violence des sentiments du colonel s'exprime tellement mieux dans la façon de filmer allégoriquement la séparation puis dans la foulée la destruction du pont: caméra à l'extrémité et Marlowe fonçant dessus alors que les poudrières explosent en deux temps derrière lui. Ford à choisi un sujet à thème: la guerre civile, la pire de toutes. Cela l'oblige à rester dans son sujet qu'il atténuera autant que faire se peut avec un maximum d'humour. On pourra quand même y voir ses pensées profondes et son humanisme jamais pris en défaut. Le médecin Kendall y tient aussi une grande place, Ford de dévoile beaucoup à travers lui et ce personnage annonce déjà celle qui sera sa dernière parfaite héroïne : la doctoresse Cartwright qui lui permettra de conclure à 72 ans sa magnifique carrière en se sacrifiant par ces mots ''So long,you bastard!''
    landofshit0
    landofshit0

    267 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2013
    Les cavaliers n'est ni le plus connut ni le meilleur film de John Ford cependant il possède des personnages forts. Les plus marquant d'entre eux sont le médecin (W. Holden) et un colonel (John Wayne) qui dès leur rencontre se lancent dans une joute verbale. C'est un régal de suivre ce duel aux dialogues ironiques et acide que se lancent à chaque occasions les deux hommes. Ford n’oublie pas d'injecter par petites touches des piques sur l’absurdité d'un tel conflit. Le film est rondement mené est ne laisse aucun temps mort.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    231 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2007
    Cinéaste-conteur de l’histoire des Etats-Unis, John Ford use là de ses codes coutumiers pour narrer une petite histoire dans la grande Histoire. «The Horse Soldiers» (USA, 1959) se déroule durant la guerre de Sécession. Ici l’imbrication des faits (particuliers et historiques) porte un rôle dans le déroulement de l’intrigue, d’ampleur réduite certes mais substantiel. John Marlowe (J. Wayne), colonel d’une cavalerie nordiste se dirige vers le Sud pour affronter les sudistes. Flanqué d’un médecin, pour lequel il voue un mépris a priori absurde, le voyage vers l’affrontement final n’est pas tant le simple récit d’une troupe à cheval que le deuil d’un homme d’armée. Derrière l’aspect vigoureux des protagonistes fordiens, dessous la masse de Wayne, bat l’amour du cinéaste pour les courages de ses ancêtres, pour les beautés de ses paysages nationaux. Et si la chose existe dans les films de Ford, elle possède là une étendue narrative cruciale. On apprendra que si Marlowe hait les médecins et leur science, c’est parce que sa défunte épouse est morte par les pronostics indécis de docteurs. La traversée qui le mènera à la lutte contre les sudistes sera parsemée par la cicatrisation de ses maux. Ainsi il trouvera l’amour à nouveau, se raccommodera avec la médecine et vaincra la horde de sudistes. Il est de nature dans le cinéma de Ford de préférer la légende à la vérité et si le film trouve ses fondements dans une histoire vraie, le cinéaste n’en sauvegarde que le souvenir héroïque de leur exploit. Ford est aux Etats-Unis, ce que Homère est à la Grèce, fondateur d’un imaginaire national et international (puisque les récits légendaires de ces deux auteurs à outrepassés les limites de leur contrée). La petite histoire intervient sur la grande en ceci que les humeurs de Marlowe, en adéquation avec le docteur et Miss Hannah influe sur les décisions de guerre. Enfin on décerne dans la relation du colonel et du médecin, une confrontation de l’esprit aguerri à celui de la raison.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 144 abonnés 4 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2021
    En 1959, John Ford tout comme John Wayne est au sommet de sa gloire hollywoodienne. Âgé de 64 ans, il tourne en qualité de réalisateur depuis 1917, comptant déjà plus de 120 films à son actif. Avec John Wayne qu’il a croisé en qualité de figurant à quatre reprises dès le temps du muet, il entame à l’occasion des « Cavaliers » leur dixième pleine entière et collaboration. Malgré l’éclectisme réciproque des deux hommes, leurs noms restent encore aujourd’hui solidement attachés au western. Ensemble, ils en tourneront huit dont au moins cinq chefs d’œuvre unanimement reconnus («Le Massacre de Fort Apache », « La Charge Héroïque », « Rio Grande », « La Prisonnière du Désert », « L’Homme qui tua Liberty Valance »). « Les Cavaliers » souvent considéré comme mineur en raison de sa relative faiblesse esthétique et de son manque de profondeur psychologique occupe une place inconfortable dans la filmographie des deux hommes. Grand spécialiste de la Guerre de Sécession sur laquelle il est incollable, John Ford décide au crépuscule de sa carrière d’enfin traiter le sujet sur toute la longueur d’un film. Pour ce faire, il s’empare de l’histoire authentique du colonel Benjamin Grierson qui durant la campagne de Vicksburg fut chargé de s’enfoncer dans les lignes sudistes sur plus de 1000 kilomètres (de La Grande à Baton Rouge) afin d’y saboter les appuis logistiques (lignes ferroviaires, bases de ravitaillement…) dans le but de favoriser les percées à venir du général Grant. Le sujet lui a été apporté par les scénaristes John Lee Mahin et Martin Rachin qui seront aussi producteurs sur le film. Ce sont en effet six compagnies de production qui investissent dans l’entreprise. Ce qui ne manquera pas de compliquer le bon déroulement du tournage. Tout d’abord Wayne et William Holden obtiennent chacun 750.000 dollars de cachet plus 20% des bénéfices alors que Ford devra se contenter de 180.000 dollars et 10% des bénéfices. Les acteurs ont désormais pris le dessus dans le système hollywoodien ce que Ford qui a grandement contribué à la construction du statut de star de John Wayne, supporte assez mal. Un Wayne qui de son côté est déjà très impliqué dans la préparation d’« Alamo », le film fleuve qu’il compte mettre en scène lui-même. Pour achever d’entamer la motivation du réalisateur, celui-ci assiste impuissant à la mort du cascadeur vieillissant Fred Kennedy lors de l’une des dernières scènes tournées en extérieurs. C’en est fini pour John Ford qui se désintéresse progressivement du film. Ces avatars parvenus aux oreilles des critiques, il n’en faut pas plus pour que « les Cavaliers » soit assez promptement rangé dans la catégorie des films mineurs de la foisonnante filmographie de John Ford. S’il est clair que le contexte historique dans lequel se déroule l’action ne favorise pas la magnificence visuelle des westerns de Ford ayant pour cadre Monument Valley, son intrigue s’inscrit parfaitement dans la geste fordienne qui s’intéresse aux tourments de l’homme confronté à l’histoire et glorifie les valeurs du collectif au nom duquel se transcendent les individus. Le Colonel Marlowe, officier sorti du rang, interprété par John Wayne devra faire face à plusieurs dilemmes qui se surajoutent tout au long du film. Sa mission tout d’abord qui consiste à détruire des voies ferrées alors qu’il est lui-même dans le civil, chargé de les construire. Ensuite, son acceptation progressive de la présence du capitaine Nathan C. Brittles (William Holden), médecin militaire qui l’oblige à concilier autant que faire se peut sa mission suicidaire avec la préservation de ses hommes. L’amour enfin qui le surprend en la personne d’une prisonnière sudiste (Constance Towers) qui ne pense qu’à donner des renseignements à ceux de son camp. Avec le manichéisme naïf qui le caractérise et grâce à un John Wayne qui ne fait que se bonifier avec les ans, John Ford parvient à émouvoir en dépit de l’absence de personnages secondaires marquants comme dans ses tout meilleurs films. Un John Ford dont on peut affirmer qu’il filme comme il respire au contraire de cinéastes plus cérébraux tels Frank Capra, Joseph Mankiewicz ou George Cukor. La vie coulant dans les veines de ses films, le spectateur ne sera jamais complétement déçu par un film de Ford, leur vérité et leur fraîcheur finissant par l’emporter sur toutes les imperfections d’un réalisateur qui aura passé sa vie sur les plateaux de tournage. Pour l’aspect esthétique et épique du film sans doute trop sévèrement critiqué, le spectateur ne pourra oublier la charge suicidaire, sabre au clair des cadets de l’Académie militaire de Jefferson avec à leur tête un vieil officier campé par Basil Ruysdael. Une charge que le colonel Marlowe esquivera impressionné par l’héroïsme des confédérés ayant si vaillamment résisté malgré une infériorité numérique flagrante. L’humanisme encore et toujours chez le grand John Ford.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    664 abonnés 2 946 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2018
    Avec Les Cavaliers, John Ford nous plonge dans l’errance militaire avec ses hasards, ses rencontres, ses disputes fraternelles ; l’impression qui s’en dégage aurait à voir avec le piétinement : la descente dans le Sud semble immobile, Bâton Rouge inatteignable puisqu’on ne le gagne jamais. La coupe finale traduit d’ailleurs la focalisation du réalisateur, à savoir l’affrontement de deux caractères, l’un formé sur le terrain, l’autre dans les manuels et à l’école ; ils en viennent aux mains mais se sauvent mutuellement, se serrent la main comme reconnaissance réciproque d’une grandeur que l’autre ne soupçonnait guère. Les Cavaliers c’est le récit d’un apprentissage – trait fondamental du geste fordien – doublé d’une peinture sans concessions de la guerre et de son absurdité. De très belles compositions de plan rappellent les tableaux de Delacroix. Œuvre forte mais qui dispose d’un récit trop foutraque pour véritablement convaincre – on ressent les coupes, les manques, les précipitations –, le film demeure une belle reconstitution historique portée par de très bons acteurs. À découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 septembre 2012
    John Ford s'adjoint deux grands talents du cinéma américain dans un scénario classique où l'armée de l'Union doit combattre les sudistes en s'enfonçant dans leurs lignes. Le colonel Marlowe (John Wayne), cabochard et autoritaire, et le médecin major Kendall (William Holden), humain mais tout aussi récalcitrant, ne cessent de s'opposer dès le départ. Constance Towers incarne une aristocrate sudiste plutôt minaude et hypocrite agaçante à l'excès, mais irrésistible patriote. Le sujet de la guerre est abordé sans ménagement. Quelques scènes apportent une touche particulière comme l'amitié entre le colonel sudiste manchot et le major Kendall, le ton humoristique du colonel ex-politicien, l'amputation de la jambe du soldat (l'éclaireur en civil), le défilé des jeunes cadets sudistes. Ce sont autant de détails qui contribuent au réalisme du scénario. Ce film est une réussite sur tous les plans : acteurs déterminants, solide scénario, réalisation soignée, pas de temps mort.
    dahbou
    dahbou

    196 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2009
    John Ford et John Wayne ont livré un paquet de classique pour une collaboration qui fût plus que productive et Les cavaliers est bien de ceux là sans l'ombre d'un doute.Narrant la mission de sabotage d'une unité Yankee en terre sudiste, Ford s'attaque à la guerre de secession en confiant le rôle d'un colonnel bourru à Wayne qui s'opposera sans cesse à William Holden en médecin humaniste sous les eaux yeux de Constance Towers. Bref un vrai classique du western et du cinéma tout court ponctués de morceaux de bravoure sous la direction d'un maitre, Que demander de plus ?
    Top of the World
    Top of the World

    64 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Si "The Horse Soldiers" n'est pas le plus célèbre film de John Ford, il fait assurément partie des meilleurs ! En contant l'histoire d'un groupe de soldats nordistes qui tente une percée en territoire sudiste en pleine guerre de Sécession, le borgne génial réussit un western d'une richesse étonnante, à la fois récit d'aventures trépidant, film de guerre violent et prenant et portrait savoureux de personnages pour le moins forts en gueule. À ce titre, voir John Wayne et William Holden se toiser pendant deux heures est un vrai régal tant les deux acteurs, d'une complicité exceptionnelle, manifestent un plaisir évident à se renvoyer la balle avec mordant. Un rapport de forces encore stimulé par le personnage de Hannah Hunter (impeccable Constance Towers), intéressante en ce qu'elle va permettre de révéler la fragilité insoupçonnée du protagoniste incarné par "The Duke". Celui-ci est d'ailleurs absolument déchirant quand il en vient à se remémorer, avec une terrible fureur, sa compagne tragiquement décédée. Le film repose donc sur une alternance très réussie entre scènes de comédie et moments cruels mais jamais complaisants. Car Ford, dont la mise en scène toute en ampleur et en fluidité est constamment inspirée, fait preuve d'une subtilité et d'un humanisme remarquables. Du grand cinéma !
    this is my movies
    this is my movies

    684 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2016
    Indéniablement, il ne s'agit pas du meilleur western de J. Ford. La mise en place est certes rapide, les péripéties sont assez divertissantes mais sa mise en scène est parfois un poil poussive et les scènes d'action manque de rythme et de souffle malgré une envergure assez impressionnante. J. Wayne compose un énième personnage de cavalier héroïque, commandant bourru mais aussi terriblement humain et il livre une prestation plus que correcte. Son face à face avec W. Holden réserve quelques bons moments et les dialogues sont bien écrits. Les péripéties s'enlisent un peu vers la fin, les méchants manquent d'envergure et la fin est vraiment trop brutale. Bon western, classique mais pas transcendant sauvé par quelques moments de grâce (dont la fameuse charge des cadets). D'autres critiques sur
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2023
    Un western de John Ford glorifiant l'armée américaine qui se laisse regarder mais reste loin de ses meilleures réalisations.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 103 abonnés 5 052 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2021
    Un western intéressant que j'ai trouvé un peu long à démarrer qui fait la part belle au duo des vainqueurs. L'affrontement est un respect mutuel.
    Ici pas d'envolées ou de grandes chevauchées mais une tension palpable.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    263 abonnés 2 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    Si le film présente un certain intérêt par la narration de cet épisode singulier de la guerre de Sécession, il n'est pas le meilleur exemple du talent de John Ford comme de ses interprètes. Réalisation carrée sans fioritures, une écriture et des dialogues bien calibrés, mais l'impression de voir les acteurs comme engoncés dans un uniforme trop corseté, laissant peu de respiration pour l'émotion et les sentiments. Pas désagréable mais un poil trop académique.
    videoman29
    videoman29

    234 abonnés 1 831 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2021
    Réalisé en 1959 par John Ford (un des grands spécialistes du genre), « Les cavaliers » est un western de facture très classique. Il nous raconte l'incursion d'un bataillon de cavalerie « Yankee » en territoire ennemi, en pleine guerre de Sécession. On se retrouve d'ailleurs très vite plongé au cœur de l'action... même si quelques batailles supplémentaires auraient sans doute donné un peu plus de vigueur à l'ensemble. Certes, l'accent est volontairement mis sur les relations humaines et, de ce côté là, on est servi par les faces à faces orageux entre le Colonel Marlowe (John Wayne, excellent) et son médecin militaire (William Holden, tout aussi parfait). Leurs disputes sont un vrai régal et on s'amuse beaucoup à compter les points entre eux. Quelques baisses de rythme en milieu de parcours ternissent tout de même la qualité du visionnage empêchant « Les cavaliers » d'accéder au Panthéon des films cultes. Il reste tout de même d'excellente facture, les unités de cavalerie passant toujours très bien à l'écran. Convaincant !
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