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Un visiteur
4,5
Publiée le 12 décembre 2013
Une comète, rarissime à trouver ! Un film culte, à prendre au premier degré, de l'Audiard haut en couleurs! Des acteurs fabuleux et une Michèle Mercier pleine de talent, aussi agréable à regarder qu'à écouter.....! Une perle rare dans la lignée des tontons flingueurs, à voir absolument......! Génialissime..
Petit film d'Audiard. C'est une comédie un peu loufoque, ce qui est bien, mais aussi un peu longuette et répétitive, et qui en fait ne vaut que pour ses comédiens, quelques bons mots placés ici et là, et les décors des années 60. Michèle Mercier, bien que belle, n'est pas forcément à sa place, de même que Claude Rich, reste le plaisir de voir : Pousse, Dufilho, Carrel, Darras, etc.
Une comédie originale mais finalement décevante, Audiard connu comme dialoguiste de talent œuvre ici en tant que réalisateur pour son second film et si Une Veuve en or est une comédie originale (surtout pour son côté loufoque) par contre ce n'est pas pour autant une réussite. L'humour a du mal à fonctionner malgré de bonnes idées et des acteurs servant très bien ce film pourtant on reste un peu en retrait devant ce film qui a du mal à nous entraîner dans sa folie qui ne semble pas assez éclater. De plus le rythme d'Une Veuve en or n'est pas bien entretenue notamment dans les 20 dernières minutes qui sont trop longues. Une curiosité à voir (en son temps cette comédie dépassa le million d'entrées) avant tout pour ses acteurs, la musique est sympa aussi.
Cette comédie, mise en scène et Co-scénarisée par Michel Audiard, est le deuxième film du père des Tontons Flingueur. Il nous livre un scénario loufoque, des situations improbables et des dialogues truculents. La dérision atteint un paroxysme avec cette histoire ou les "Droits de Succession" se disputent âprement et les "Fauteurs de Troubles" tombent à qui mieux mieux. Claude Rich est plutôt bon dans le rôle principal où, comme dans les "Tontons", il s'appelle Antoine et sévit dans l'art avant-gardiste. Il est superbement entouré par une pléiade d'acteurs prestigieux comme André Pousse, Jean Carmet, Jacques Dufilho, Roger Carrel...
Un film de Michel Audiard ? N'en jetez plus ! Quand on s'est déjà frotté à d'autres films du bonhomme, on sait à quoi s'attendre. Et surtout, on ne peut plus s'étonner de quoi que ce soit. "Une veuve en or" ou comment une jeune femme mariée, va tenter de faire tuer son sculpteur de mari afin de toucher un héritage de 100 millions de dollars. Voilà, c'est sur ce postulat ô combien immoral que va s'articuler le film. Bon, autant le dire, il faut à peu près une petite dizaine de minutes avant que ça ne se lance réellement. Mais, une fois que c'est lancé, punaise, quel pied. Si l'on accepte de se prendre au jeu et que l'on accepte que, plus ça avance, plus ça va devenir débile, on décroche la timbale. Le film atteint des sommets de n'importe quoi qui arrivent à faire passer "Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques", "Comment réussir quand on est con et pleurnichard" et "Elle cause plus...elle flingue" pour du Godard. Alors, sachant cela, on devrait tourner autour d'une note à 4 ou 4 et demi. Et bien non, parce qu'il y a un truc qui ne va pas du tout : les vingt dernières minutes. Elles sont catastrophiques. À tel point que, s'il y avait eu cinq minutes de plus, ça aurait tout fichu par terre. On passe pas loin de la correctionnelle. Ce qui fait de cette "Veuve en or" un film plus frustrant que décevant. C'est bien dommage, surtout que le casting, emmené par une Michèle Mercier rayonnante de beauté, de talent et de malice est au diapason, même si Claude Rich flirte parfois avec le hors-jeu.
Un joli casting et quelques bons mots d'Audiard pour un film somme toute assez mineur. Le scénario est très léger, un peu comme le jeu de Michèle Mercier.
Reprenant les codes de « Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages », tourné un an plus tôt, Audiard, pour sa deuxième réalisation solo, nous gratifie d’une histoire qui ne regorge pas de gangsters mais tirerait plutôt du côté du vaudeville, façon « Le noir te va si bien ». pièce écrite par Saul O’Hara en 1959 mais seulement jouée en 1972 pour la première fois en France.
Malheureusement, la sauce ne prend pas. Le scénario, on le sait, n’est pas le fort d’Audiard, beaucoup plus célébré pour ses dialogues. Passons donc sur la maigreur de l’histoire et les gags ultra-prévisibles et pas drôles. Ce qui semble être le plus raté dans ce film, c’est la direction d’acteur·trices. Poussant le plan cartoonesque jusqu’à son paroxysme, le réalisateur fait jouer ses interprètes de manière absolument ridicule, ce qui finit par devenir horripilant, tant on a honte pour eux, et rend l’ensemble parfaitement irregardable.
Plus encore, les dialogues sont d’une platitude malaisante tant c’est mauvais. A force de se répéter et de s’auto-plagier, de la comédie burlesque, Audiard est tombé dans la caricature grotesque de lui-même. Il n’y a strictement rien à sauver dans ce film.