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    Heureux qui comme Ulysse
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 449 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2024
    Son patron charge Antonin de mener aux arènes d'Arles le vieux cheval Ulysse destiné à finir en monture de picador et, peut-être, à mourir étripé par un taureau de corrida. Antonin ne s'y résoud pas, trop attaché à ce compagnon dont il s'est fait comme un fils.
    L'homme et l'animal sont "l'âme du monde" ainsi que l'affirme le réalisateur Henri Colpi dans un fiklm atypique, un poème naïf, écologiste, sur lequel se greffent parfois les accents de la comédie méridionale. Les valeurs que Colpi défend sont le respect de la nature -la Camargue, belle et encore préservée- et le respect de la vie. Des considérations qu'auraient perdues de vue, tandis que Tonin et Ulysse cheminent tranquillement sur la route d'Arles, ces automobilistes énervés ou, plus loin, ces insouciants spectateurs de corrida. Le film n'est pas précisément une charge contre la corrida mais peut-être l'a-t-elle inspiré.
    Le vieux Tonin, interprété dans un mélange de faconde provençale et de mélancolie par Fernandel, est un homme sensible, un des derniers, dirait-on, à ressentir sa responsabilité envers son environnement. Cependant, Colpi ne parvient pas souvent à toucher la corde sensible (pas même avec le renfort de la mélodie de Georges Delerue) et l'"amitié" entre Tonin et Ulysse reste illustrative. Les bons sentiments ne font pas forcément les bons scénarios.
    cinono1
    cinono1

    254 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2023
    Le film peut faire penser à un autre succès de Fernandel, La vache et le prisonnier, mais ici malgré le soleil de la Camargue et l’absence de la seconde guerre mondiale, le ton est plus mélancolique. Il faut dire qu’il s’agira du dernier film de Fernandel et qu’il pose un ton plus empreint de gravité, ou les regrets, le poids des années, le monde qui change sont convoqués. Le film repose presque tout entier sur le talent de son acteur qui offre quelques monologues du meilleur effet, en plus des beaux paysages traversés. Il y a toutefois quelques longueurs, et des scènes qui ont vieilli, la photographie n’est pas toujours de bonne qualité, mais le final est assez poignant
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2023
    Un Fernandel pas si vieux que ça mais semblant quand même assez au bout de sa vie (et en même temps, c'est le cas, ce film sera son dernier, et il mourra, à 67 ans, un an plus tard), voilà ce que l'on ressent, ce que l'on retient, en regardant ce film assez tristounet, racontant l'histoire d'un vieux garçon de ferme camarguais embarquant avec lui un vieux cheval destiné à l'abattoir, mais qu'il va emmener faire un beau voyage pour qu'il retrouve ses congénères sauvages et finisse sa vie plus paisiblement.
    C'est joli, mais plombant, malgré la chanson, très connue, de Brassens et le sourire chevalin de Fernandel.
    Cet ultime film de l'acteur de "Don Camillo" (il aurait dû jouer une sixième fois le rôle, le tournage s'interrompra, il décèdera, et le tournage reprendra avec un autre acteur) n'est peut-être pas son pire, qui sait, mais il n'est certainement pas un de ses meilleurs.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2022
    Un film touchant c'est vrai par le lien entre Fernandel et le cheval.
    Mais c'est aussi un film sur la solitude Une sorte de mise au point avec lui-même. Avec sa vie. Ce qu'il a fait pendant sa jeunesse, ce qu'il regrette. Ce qu'il n'a pas fait. Le cheval est son confident muet. Il écoute et ne juge pas. Très belle fin évidemment et superbe chanson de Brassens que j'ai fait apprendre d'ailleurs à mes élèves cette année 2022.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 415 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2021
    Henri Colpi a fait peu de films. Une Aussi Longue Absence était un beau film une sorte de Un Long Dimanche de Fiançailles mais avec plus d'élégance de pudeur et d'émotion. Heureux qui comme Ulysse dont le titre est emprunté à un poème éponyme de Joachim Du Bellay du XVIe siècle raconte l'histoire d'un vieux cheval qui ne peut plus travailler dans une ferme et dont la prochaine étape est les arènes d'Arles autrement dit la mort. Le valet de ferme (Fernandel) qui doit y conduire l'animal décide de se rebeller contre la décision inhumaine de son patron. Les amoureux de la Provence apprécieront les magnifiques paysages de Saint-Rémy de Provence, les Baux et, la Camargue sans oublier une chanson émouvante de Georges Brassens qui agrémente superbement le film qui devrait plaire à toute la famille...
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2021
    C'est un film qui fera plaisir aux nostalgiques d'une certaine France. L'histoire est plaisante, Fernandel est touchant. Ce n'est pas un grand film, mais on passe un moment sympa.
    bobmorane63
    bobmorane63

    154 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2021
    Un film à la fois drole et émouvant réalisé en 1971 par Henri Colpi qui est aussi le dernier long métrage de Fernandel qui nous offre un adieu sensible comme on ne l'a pas vu bien souvent !! "Heureux qui comme Ulysse", c'est d'abord une belle chanson de Georges Brassens, l'Auvergnat, mais aussi le nom du cheval qui fera voyage avec le personnage principal Antonin souffrant de rhumatisme et la bète vieillissante prèt a aller aux Arènes. L'action se passe en partie en Provence puis en Camargue, le charme du Sud de la France étant bien filmé par le cinéaste Henri Colpi (au passage, on aperçoit le moulin d'Alphonse Daudet dont j'ai visité 3 fois quand j'étais petit en vacances). Le film commence comme une comédie puis va ensuite par la suite par quelques moments d'émotions. Fernandel, pour son film testament peut ètre involontaire, nous livre une interprétation touchante et attachante avec le cheval Ulysse et de très bons acteurs dans les seconds roles. A voir.
    Régine B
    Régine B

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Un joli voyage à travers la Camargue raconté avec poésie et nostalgie. Fernandel est émouvant comme rarement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 août 2019
    Super beau film,l'homme et les chevaux, comme quoi on peut s'entendre sans problème, belle bête, magnifique,triste,et en même temps me fait visiter ma région dans les années 70
    Fabios Om
    Fabios Om

    37 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2019
    ce film change des autre films de Fernandel qui sont hilarant et très drôle. celui ci est toujours une comédie mais aussi un film d'émotion , qui permet à Fernandel de tourner à nouveau avec un animal après la vache et le prisonnier cette fois ci c'est un cheval qui est mis à l'honneur du film . Un film qui prône le bien être animal et la considération animations déjà pour l'époque c'est incroyable . Un film drôle et aussi de l'émotion dans certaine scène. ce n'est pas forcément le meilleur Fernandel mais un qui a les plus belle valeur et attentionnée
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    18 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2019
    Toujours rafraichissant les Fernandel... En lançant un de ses films, on attend la simplicité, les bons sentiments et un humour bien particulier ! En réalité, les films de Fernandel ont ce don : ils nous rapprochent de l'essentiel, du sens de la vie !
    Pour ma part, j'ai toujours préféré ses rôles plus sérieux que ses comédies populaires ou que ses Fernandellerie (comme on les appelle). Je poserai le même constat pour son concurrent direct : Bourvil ! « Heureux qui comme Ulysse » sera son dernier film et ponctue sa carrière avec l'un de ses plus beaux rôles ! Il y aura des moments très drôles : la scène avec l'agent de circulation qu'Antonin « assimilera à une borne », la séquence où Antonin se rend compte qu'il a eu de la chance de ne pas avoir fait sa vie avec sa copine d'antan qui lui a été « volée » par un camarade, il dira sur la tombe de la défunte « je l'ai échappé belle » ... Des moments drôles mais surtout des moments touchants pouvant même faire briller les yeux des plus sensibles ! Le message est simple mais beau : « Toutes les créatures vivantes sont faites de la même matière, nous mangeons la même nourriture, nous buvons la même eau, nous avons les mêmes maladies, le même soleil nous fait chaud, le même vent nous fait froid, on fait partie de l'âme du monde » telle est la réplique prononcée par notre marseillais préféré avec l'énergie qui le caractérise !
    Fernandel se sent inspiré par son rôle ! Il se servira de tout son passé d'acteur (de « Meurtre ? » à « Le voyage du père ») pour nous servir un dernier rôle qui confirme sa place au sein des grands de ce monde ! Le film date de 1970 et dispose d'un budget très limité mais les plans avec Ulysse, le cheval, sont très impressionnants ! Notamment lors de la séquence où Ulysse apparaît mourant et que Fernandel lui lance la réplique bouleversante « Tu ne vas pas me laisser tout seul ?». Le thème de Brassens fonctionne très bien et je ne suis pas très fan de l'artiste !
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    7 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2018
    Le dernier film de Fernandel, malheureusement loin d'être le meilleur. Fernandel apparaît dépassé par la modernité amorcée des années 70. De la même manière que dans la Vache et le prisonnier, il parcourt les routes et chemins à pied avec un animal. A savoir, Ulysse, un vieux cheval destiné à une fin tragique. Cependant, il ne s'agit pas de s'évader mais d'éviter à l'animal de connaitre une fin tragique. Il faut toutefois saluer le message véhiculé par ce film à savoir une critique de la tauromachie, "spectacle" violent où les animaux souffrent. Il s'agit également d'un plaidoyer pour l'amour de la nature et de l'animal. La fin est quelque peu touchante avec Antonin qui délivre définitivement Ulysse pour qu'il finisse sa vie en liberté avec d'autres chevaux camarguais. Le tout avec la célèbre chanson de Brassens, un amoureux des animaux (en particulier des chats).
    Alain69
    Alain69

    3 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2018
    Film d'une simplicité confondante qui n'en est pas moins un film immense, profondément humain, profondément bouleversant, sans le moindre effet de manche, sans le moindre effet tire-larme, sans le moindre pathos. "On vivait bien content, mon cheval, ma Provence et moi".
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 089 abonnés 4 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2017
    Dernier film de Fernandel, Heureux qui comme Ulysse est un très joli conte, simple et brillant à la fois, qui ne joue pas uniquement la carte de l’émotion, mais aussi celle de la qualité formelle.
    Le métrage, côté acteur, est clairement emporté par Fernandel. Entouré de seconds rôles provençaux bien typés et drôles, il reste le point central du casting, et impose un jeu remarquable. Je ne suis pas spécialement fan de Fernandel, mais il faut avouer qu’ici qu’est-ce qu’il dose bien la drôlerie et l’émotion. Il est brillant, et son personnage, original, est une réussite d’écriture. Il forme un duo complice avec ce cheval qui devient un personnage à part entière, pour tout dire, le personnage éponyme, puisqu’Ulysse, c’est lui !
    Un très bon Fernandel au service d’une histoire qui, par bien des aspects, pourrait rappeler La Vache et le prisonnier. Aventures cocasses, road-movie, et puis un duo avec un animal, et ici avec un cheval à la place de la vache. Pour autant ce n’est pas le même contexte ni la même approche. L’intrigue est simple, avec Fernandel qui ne se résout pas à conduire son cheval à la mort, et va aller en Camargue du coup. Même s’il y a quelques longueurs, peut-être, parfois, un petit tassement niveau enjeux avec quelques vivotages (la discussion assez longue avec le gendarme), l’histoire est belle, simple, menée dans un temps raisonnable (moins d’1 heure 30), et avec beaucoup de poésie. L’émotion est aussi bien là, mais jamais facile, fabriquée, et pour le coup c’est vrai aussi que le jeu solide de Fernandel remplit pleinement son rôle jusqu’à la fin.
    Heureux qui comme Ulysse c’est aussi un brillant travail formel. De très beaux décors naturels, des paysages superbes, une photographie lumineuse qui rend ce sud de France magnifique, et une mise en scène simple, contemplative, signé d’un Colpi que je ne connaissais pas comme metteur en scène mais qui semble vraiment avoir beaucoup de talent. Ce film est frais, lumineux, sans effet de style tapageur et en même temps pas non plus statique. Et puis, là-dessus une superbe bande son, non seulement avec la chanson de Brassens, mais pas que ! La musique est toujours utilisée à propos et elle est très agréable.
    En toute honnêteté cet Heureux qui comme Ulysse est une très belle découverte, un de ces films qui font du bien, à la fois car ils ont un fond plein d’intérêt et de force, que l’on n’oublie pas, et parce que sur la forme c’est fait avec beaucoup de soin et d’application. 4.5 pour les quelques longueurs, les quelques scènes un peu inutiles, sachant que le film aurait finalement, vu ce que l’on voit à l’écran, put durer plus légitimement dans les 1 heure 15, avec donc un petit quart d’heure de moins.
    Eselce
    Eselce

    1 204 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Fernandel fait découvrir le pays à Ulysse et aux spectateurs par la même occasion. Une aventure plus qu'un film avec l'accent du midi et la voix qui porte de Fernandel, le tout sous des airs de Georges Brassens. Un moment de liberté très agréable et triste.
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