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    Uzak
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    50 critiques spectateurs

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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    Scénario minimaliste pour un film peu bavard, austère, contemplatif. Nuri Bilge Ceylan capte le vide existentiel, la perte des idéaux, l'égoïsme et une forme d'incommunicabilité assez triste, sur fond de ciel gris et plombé, de paysages enneigés. Le projet n'est pas inintéressant et le film, par moments, sonne juste, à défaut d'être plaisant. Les images sont soignées. Mais il faut vraiment être motivé. Uzak signifie "lointain" en turc. Et le film nous maintient effectivement à distance, peut-être par manque d'empathie pour les personnages, par manque de dramatisation... Le réalisateur marche dans les pas d'Antonioni ou de Tarkovski. Une posture intello-artistique qui n'éveille ici qu'un morne ennui.
    Mr. Renton
    Mr. Renton

    123 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2017
    Grand Prix et double prix d'interprétation masculine a Cannes 2003 Uzak est une petite merveille, riche, belle et passionnante sur les relations humaines. Le début peut être très déconcertant mais il faut s'accrocher, on aime ou on aime pas il n'y a pas de demi mesure. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j'ai trouvé ce film magnifique dans tout ce qu'il fait. Fascinant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Contemplatisme je veux bien, mais alors qu'au minimum les images soient belles. Ici Bilge filme le couloir très moche, la télé et le salon encore très moche et quelques paysages également moches. L'ambiance est morose car l'homme cherche du travail dans un environnement assez glauque..
    Les personnages sont pas intéressants contrairement à "sommeil d'hiver".
    Bref, préférez largement un autre opus ou bien allez vers Kiarostami
    Anaxagore
    Anaxagore

    114 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2008
    Une perle dans l'écrin du cinéma mondial! «Uzak» (2002) de N.-B. Ceylan nous montre un homme, photographe de profession, tiraillé entre son désir de faire du grand cinéma «à la manière de Tarkovski» et les pesanteurs d'une vie quotidienne trop confortable qui le conduisent à une véritable aboulie. Il ose pourtant le discours édifiant en s'exhibant en exemple face à un cousin venu chercher du travail à Istanbul, mais, sans mot dire, on nous fait ressentir la mauvaise conscience qu'il a de sa propre contradiction. Rarement on aura suggéré avec aussi peu de mots, avec autant de pudeur, d'à-propos et de discrétion, ce qui est le conflit constitutif de toute existence humaine, cet écartèlement entre la terre et le ciel que nous contait déjà Platon dans son mythe du cocher. La séquence où, en ayant bien soin de se dérober au regard de son cousin, Mahmut substitue au visionnage du «Stalker» de Tarkovski celui d'un vulgaire film porno, est emblématique. Tout nous suggère son aspiration à l'élévation et l'amère expérience qu'il fait pourtant de sa médiocrité. Et Ceylan aboutit à ce miracle au prix d'une réalisation en tous points remarquable: images somptueuses au pouvoir de suggestion extraordinaire, sens inné du temps cinématographique, montage d'une fluidité magique, bande-son magnifique (avec un goût musical qui n'est pas pour me déplaire). En résumé, une adéquation parfaite de la forme et du contenu, celle des chefs-d'oeuvres! Et puis, quel acte de foi dans le cinéma! Réaliser un tel film avec un budget dérisoire, une équipe réduite au strict minimum, incluant des membres de sa propre famille, montre une volonté tout à l'opposé de celle du photographe d'«Uzak». Et le fruit d'une telle persévérance? C'est un film touché par la grâce!
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    "Uzak" a beau être turque, l'horizon du film, c'est bien évidemment Tarkovski, y a pas photo. Toute la grammaire du maître transpire les images : long plan fixes contemplatifs, peu de dialogue....Et Ceylan a drôlement bien fait parce que ça marche pas mal. Et l'humour, quoique minimaliste ,est bien venu. Cela donne une sorte de blues solaire très recommandable.....
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2011
    Pour commencer, amateur de blockbuster pétaradant et de pixarisation colorée, tu peux passer ton chemin. Ici, on est plutôt entre fans de Tarkovsky et du Kiarostami des débuts. C'est Ozu qu'on convoquera, et pas Refn.

    A force de voir d'autres styles de film, on oublie presque qu'il existe un cinéma dans lequel un plan fixe et silencieux de 5 minutes peut être génial, car signifiant.

    Je donne un exemple. Le synopsis est assez simple : un photographe en proie à une crise existentielle (sa femme l'a quitté, il s'interroge sur son métier...) doit accueillir chez lui une vague connaissance issue du même village que lui, mais d'un niveau social bien inférieur. Une longue scène nous les montre tous les deux regarder la télévision. Puis le visiteur de lève et va se coucher. Après un moment, le photographe se lève et sort une cassette porno pour la regarder tranquillement. C'est long, il ne se passe pas grand-chose, mais c'est beau et ça dit plein de choses en même temps : la misère sexuelle du photographe, la gêne d'accueillir le visiteur, le stress d'être surpris, etc...



    Nuri Bilge Ceylan s'avère être par ailleurs un réalisateur exceptionnel par ses choix de cadres, absolument géniaux, sa direction d'acteur et sa photographie, d'une beauté époustouflante, qui révèle son métier premier de photographe. Ses talents de coloristes sont aussi immenses (ces rouges !). Le film, que j'ai regardé en deux fois parce qu'il doit s'apprécier avec parcimonie et délicatesse comme un grand cru, est donc une merveille esthétique, qui regorge d'idée de mise en scène (utilisation de la profondeur de champ comme je ne l'ai jamais vu ailleurs). Les relations entre les deux acteurs sont particulièrement subtiles. Il est émouvant de savoir que le plus jeune des deux, parent éloigné de Ceylan, est mort quelques semaines après la fin du film dans un accident de voiture.



    Une scène, dans ce beau film, est une splendeur : Istambul enneigée, un bateau de travers qui semble à la fois immobile et en train de sombrer dans la mer toute blanche. D'autres critique sur Christoblog :
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2008
    Uzak nous oriente vers le lointain pour mieux nous rapprocher de lui. Une oeuvre splendide servie par deux acteurs magnifiques. Ceylan porte un regard profondément juste sur ses deux personnages : deux hommes en quête de quelque chose... Mais de quoi ? L'un cherche et l'autre attend. Le premier balaye du regard le monde qui l'entoure ; le second reste chez lui, rumine et regarde la télévision. Deux manières d'appréhender le monde... Chaque scène respire une sensibilité discrètement dissimulée derrière l'austérité de la mise en scène. En ce sens, la séquence dans laquelle Ceylan rend hommage à Tarkovski est significative : à travers ce long plan fixe dans lequel Mamhut n'attend qu'une chose ( celle de pouvoir visionner tranquillement un film porno ), le cinéaste met à nu la nature humaine. A l'instar des héros de Stalker, Mamhut attend... Et nous avec. Beaucoup de choses se passent dans les silences : chaque geste, chaque regard est travaillé avec rigueur, sans pathos. La mise en scène est superbe, digne des plus grands. Uzak est sombre mais lumineux. Un film sublime.
    Enkko-7
    Enkko-7

    36 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juillet 2009
    Je ne nie ni les qualités visuelles de ce film ni l'ouverture sur une rencontre problématique et intéressante. Malheureusement les qualités de ce long-métrage sont vite occultées par l'ennui. 1h45 de plans larges, de non-dits, de néant même. On a beau aimer le cinéma culturel et émergeant, on bâille toutes es cinq minutes.
    max6m
    max6m

    61 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2009
    Ceylan propose une synthèse inédite de différents «langages» cinématographiques: esthétiquement et formellement, ses films sont proches du cinéma dit «contemplatif» (on connaît l’influence de Tarkovski sur le cinéaste), mais ce langage est ici mis au service d’une approche réaliste, proche de celle proposée par Kiarostami. Ceylan invente ainsi un nouveau réalisme, centré sur l’étude des personnages, sur les rapports familiaux et sociaux, à la manière d’un Antonioni. Sous la légèreté apparente (l’humour est très présent dans Uzak) et la simplicité, le cinéaste soulève, sans l’air d’y toucher, des thématiques très profondes sur les rapports entre les êtres, l’aliénation de la société moderne, avec la perte d’autonomie, le décalage entre nos rêves d’émancipation et le caractère figé, immuable de la société, la facilité à se laisser aller à la satisfaction matérielle qui tue les ambitions, notamment artistiques, mais créé la frustration en condamnant le quotidien à la banalité et nous conditionne à la soumission, etc… Tout cela est traité avec une justesse de ton remarquable, une retenue qui évite la lourdeur didactique, la sentence philosophique. L’émotion créée est alors très discrète mais si juste et évidente qu’elle finit par nous emplir et gagner progressivement en intensité. Quand elle arrive à maturation, on la reçoit totalement épurée, sans artifices. Rien n’est forcé, tout est juste. On notera aussi une très subtile mise en abîme du processus de création, dévoilant des contradictions et des difficultés auxquelles tous ceux qui aspirent à réaliser, un jour, quelque chose qui leur soit propre, ont été confrontés. Soyons clairs, Uzak est un vrai petit chef d’œuvre dont les clés de la réussite ne sautent pas immédiatement aux yeux. Je pense pour ma part que ce film nous montre qu’un cinéaste ne peut pas tromper le spectateur : lorsqu’il s’implique corps et âme dans son œuvre, quelque chose passe, nécessairement. Alors quand, comme ici, il a en plus le talent...
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Un excellent long métrage! Tout d'abord on ne peut que louer le talent protéiforme de Nuri Bilge Ceylan : réalisateur, scénariste, directeur de la photographie et producteur... autant de compétences qu'il maîtrise à la perfection! Pour autant le cinéma de Ceylan est un cinéma de la simplicité et de l'épure, plus proche d'un Kiarostami que d'un Tarkovski, même si son influence reste indéniable. Ceylan nous livre là une histoire somme toute banale mais traitée avec tellement de finesse et de pudeur qu'elle en devient remarquable : Mahmut, fraichement divorcé, vit seul dans son confortable appartement à Istanbul où il s'adonne à sa passion (et son métier), la photographie. Seulement les idéaux de jeunesse ont laissé place à l'amère désillusion d'une vie triviale, engluée dans le quotidien : de futur Tarkovski, les ambitions de Mahmut sont passées à la recherche de la facilité dans l'exercice de la photographie publicitaire, artistiquement peu gratifiante mais financièrement appréciable. Jusqu'au jour où son cousin Ysuf, jeune campagnard tout juste licensié de son dernier job, viens habiter chez lui pour tenter de trouver du travail à Istanbul. Ce nouveau venu va bouleverser le petit train-train de Mahmut, mais plus encore l'amener à réfléchir sur sa propre condition. Voici donc un remarquable récit sur la vie d'aujourd'hui (l'histoire se déroule en Turquie mais elle aurait pu se passer en France), sur l'individualisme, la solitude, la misère affective des gens seuls ou divorcés, mais aussi sur les aspects négatifs de notre société de consommation (apathie, égoïsme, superficialité,...). Un admirable scénario donc, parfois très drôle, et surtout admirablement interprété par Muzaffer Özdemir et Mehmet Emin Toprak (malheureusement décédé dans un accident de voiture), tous deux lauréats d'un prix d'interprétation masculine à Cannes amplement mérité. Une vraie petite merveille à découvrir sans attendre! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    fade_away
    fade_away

    16 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2007
    après une série de blockbusters que j'ai regardé sans conviction, retour aux films d'auteurs... Et bien c'est mieux, y'a pas photo. Bon, uzak a une très bonne musique, de belles images et quelques scènes intéressantes, même si je pense qu'elles ont été piquées à d'autres réalisateurs. Par contre, la trame en elle même n'est pas franchement intéressante, ni en elle-même, ni dans la manière dont elle est traitée...
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2022
    Une chronique existentielle et contemplative sur l’incommunicabilité des êtres et la solitude, au service d’un récit assez ennuyeux et manquant de souffle et d’empathie envers ses personnages.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2014
    Avant d'obtenir la palme d'or pour son "Sommeil d'hiver", Nuri Bilge Ceylan avait déjà été récompensé à plusieurs reprises pour ses oeuvres antèrieures dont cet "Uzak", gagnant du Grand Prix en 2003. Prix mérité pour un long métrage puissant avec un bon travail dans la psychologie des personnages malgré une économie de dialogue. Un drame turque prenant d'un bout à l'autre.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2022
    Nuri Bilge Ceylan ne perd pas de temps et claque dès son tout premier plan une marche dans la neige qui donne le ton de tout ce qui va suivre par la suite. Une caméra posé en plan fixe, un type qui avance, du silence, une étude par la plongée immersive dans la vie de ce dernier et de son pendant / alter ego.

    La capture du silence donc, est dans ce film une expression de l'enfermement quotidien. Le mouvement du personnage vers la caméra utilisé à profusion dans Uzak est symptomatique, on nous laisse entrevoir sans empathie ni pitié exacerbé une tranche de perdition absolument dingue ! Il faut attendre quasi 10 minutes pour enfin les entendre parler ! La suite, non ...

    Ceylan observe la solitude de ses deux hommes et nous la raconte avec ses gouts prononcées de mise en scène très réfléchit et cadencé. Il coupe, tord, transite de a à z selon ses convictions et construit son décalage entre ses " cousins " qui n'ont au fond rien d'autres de communs que la tristesse qui les assaillent. Il rassemble de son exercice de style une manière bien à lui de sortir des sentiers battus et transforme un film à première vue sans autre relief en une maestria en la matière. Les formes d'errances sont capturés dans l'envie d'échappatoire de l'un et dans l'attentisme de l'autre, les deux finissent une fois les convenances balayé par la proximité à devoir dévoiler les rancœurs communes que le temps n'a pas tuer. Touts les manques ressurgissent à cet instant.

    Un réalisateur qui sent les besoins et raconte avec la force du détail, et avec lui, ses interprètes qui suivent le pli avec une abnégation géniale. La scène ou l'un est dans sa bibliothèque et l'autre sur le balcon et toute la manigance pour les éloigner à fin de les rapprocher pour mieux encore appuyer sur l'opposition les caractérisant est approprié pour souligner cela. Uzak sort de son cadre, il n'hésites pas à mettre l'accent sur les quiproquos pour le but de sa réflexion tragi-comique avant de revenir au bercail de ses obsessions. On prend clairement la température de ce qui semble banal, on en conclue sur une partition ou la chaleur se veut latente, ne perce pas, pourtant on n'en voit que sa beauté la plus déconcertante ...

    On se doit d'être au aguet avec un tel long métrage. De l'accompagner avec adresse tant il suscite l'intérêt mais aussi le rejet tellement son incapacité à sortir de toutes torpeur peut rebuter ... Le reflet de la carence affective tourne au gouffre abyssale à force de découvrir ce sentiment de perte qui touchent ses personnages. Le pêlemêle de situation à rebours ne déguise pas ce mal-être, au contraire, Ceylan le détricote et nous narre tout de lui. On abrège les souffrances de la souris comme ultime pied de nez au recommencement du début. On commence le film avec un, on le termine avec l'autre. D'un plan fixe, un regard panoramique, une arrivée pour un départ mais qui au fond se ressemble trait pour trait !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Mahmut, artiste contrarié reconverti en photographe publicitaire, mène une vie solitaire de bourgeois bohème dans un appartement confortable d’Istanbul. À contre-cœur, il accepte d’accueillir pendant quelques jours son cousin Yusuf, venu de la campagne à la recherche d’un travail manuel dans la capitale. Sur ce scénario d’apparence assez simple, Nuri Bilge Ceylan signe un film absolument sublime, passionnant et envoûtant de la première à la dernière minute. Sur la forme d’abord, le cinéaste turc nous offre une mise en scène éblouissante, constituée de plans magnifiques et baignée d’une photo superbe. Sur le fond ensuite, Ceylan invente un style à lui, que d’aucuns qualifient de burlesque contemplatif. Sans jamais se départir d’un humour grinçant, il raconte à travers ces deux personnages deux mondes qui ne se comprennent plus : la petite bourgeoisie des villes, intellectuelle et libérale, et un milieu populaire et rural, moins éduqué, se faisant le témoin malicieux des comportements humains pas forcément glorieux qui découlent de leur cohabitation forcée. Ainsi, le personnage de Mahmut, que l’on imagine aisément comme un alter ego du réalisateur, ne supporte pas la présence de son cousin, multipliant les signes d’impatience et le manque de considération à l’égard de celui qui ne sait pas se faire discret. Nuri Bilge Ceylan excelle à nous faire ressentir la culpabilité du photographe, déconnecté d’un milieu d’origine qu’il ne parvient plus qu’à considérer avec condescendance. En multipliant les détails incroyables de justesse, Uzak prend la forme d’un récit qui mêle puissamment les enjeux intimes et collectifs de la Turquie contemporaine. Un très grand film.
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