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Synopsis
Un photographe est persuadé que l'écart entre sa vie et ses idéaux est en train de grandir. Il se retrouve obligé d'accueillir une jeune personne de sa famille, qui a quitté son village pour trouver du travail sur un bateau, dans le but de partir à l'étranger.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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152 abonnés
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2,0
Publiée le 6 octobre 2013
Scénario minimaliste pour un film peu bavard, austère, contemplatif. Nuri Bilge Ceylan capte le vide existentiel, la perte des idéaux, l'égoïsme et une forme d'incommunicabilité assez triste, sur fond de ciel gris et plombé, de paysages enneigés. Le projet n'est pas inintéressant et le film, par moments, sonne juste, à défaut d'être plaisant. Les images sont soignées. Mais il faut vraiment être motivé. Uzak signifie "lointain" en ...
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Mr. Renton
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101 abonnés
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4,5
Publiée le 24 août 2017
Grand Prix et double prix d'interprétation masculine a Cannes 2003 Uzak est une petite merveille, riche, belle et passionnante sur les relations humaines. Le début peut être très déconcertant mais il faut s'accrocher, on aime ou on aime pas il n'y a pas de demi mesure. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j'ai trouvé ce film magnifique dans tout ce qu'il fait. Fascinant.
weihnachtsmann
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432 abonnés
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2,0
Publiée le 13 mai 2017
Contemplatisme je veux bien, mais alors qu'au minimum les images soient belles. Ici Bilge filme le couloir très moche, la télé et le salon encore très moche et quelques paysages également moches. L'ambiance est morose car l'homme cherche du travail dans un environnement assez glauque.. Les personnages sont pas intéressants contrairement à "sommeil d'hiver". Bref, préférez largement un autre opus ou bien allez vers Kiarostami
Anaxagore
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104 abonnés
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5,0
Publiée le 13 octobre 2008
Une perle dans l'écrin du cinéma mondial! «Uzak» (2002) de N.-B. Ceylan nous montre un homme, photographe de profession, tiraillé entre son désir de faire du grand cinéma «à la manière de Tarkovski» et les pesanteurs d'une vie quotidienne trop confortable qui le conduisent à une véritable aboulie. Il ose pourtant le discours édifiant en s'exhibant en exemple face à un cousin venu chercher du travail à Istanbul, mais, sans mot ...
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Uzak est l'un des trois gagnants du Festival de Cannes 2003. Tout comme Elephant, la Palme d'or, et Les Invasions barbares, le film turc a récolté deux récompenses, le Grand Prix et Prix d'interprétation masculine ex aequo pour ses comédiens Muzaffer Özdemir et Mehmet Emin Toprak. Le film, qui a fait le tour des festivals internationaux, a notamment reçu le prix Fipresci à San Sebastian.
L'être humain face à ses idéaux
Dans son film, Nuri Bilge Ceylan parle de la difficulté qu'ont les individus à rester fidèles à leurs convictions, à leurs rêves. "Autant que je le comprenne, Mahmut avait pour idéaux de faire des films et de la photographie d'art", explique-t-il. "Mais en commençant à faire de la photographie de publicité, il gagne de l'argent, sa vie devient confortable et il se montre paresseux. Je pense qu'autour de moi, beaucoup de gens sont
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Un destin fulgurant
En décembre 2002, l'un des deux interprètes principaux du film, Mehmet Emin Toprak, cousin du réalisateur, est décédé suite à un accident de voiture qui s'est produit alors qu'il revenait d'Ankara où il avait reçu un prix d'interprétation pour Uzak. Cette disparition est intervenue le lendemain de l'annonce de la sélection du film à Cannes, où l'acteur sera récompensé.
Grand Prix et double prix d'interprétation masculine a Cannes 2003 Uzak est une petite merveille, riche, belle et passionnante sur les relations humaines. Le début peut être très déconcertant mais il faut s'accrocher, on aime ou on aime pas il n'y a pas de demi mesure. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j'ai trouvé ce film magnifique dans tout ce qu'il fait. Fascinant.
Christoblog
Un très beau film, lent, mais photographié d'une façon sublime :