Avis : I'm Not There - Page 8

Il devient navrant et insupportable de la part de certains réalisateurs de faire des biopic aussi raté, alors s'il vous plait cessez le carnage.
Justement le carnage, c'est ce film sur Bob Dylan qui pourtant avait une bonne idée de scénario, c'est à dire de montrer les six facettes de Dylan.
En voulant contourner le déroulement normal d'autres oeuvres traitant de la biographie de chanteurs, Todd Haynes transforme son film en un véritable mic mac incompréhensible pour ceux qui ne connaissent pas de façon précise la vie du chanteur.
De plus, à aucun moment on ne nous dit la période concerné de la vie de Dylan ou quoi que ce soit, le néophyte est donc totalement perdu dans cet univers incompréhensible surchargé musicalement.
De plus, les changements incessants d'époque ou de couleur sont insupportable et nous perdent encore plus.
Enfin, je pense que Haynes éssaye probablement malgré lui de canoniser Dylan et d'ne faire un véritable mythe. Mais la vénération à ce point là à quelque chose de malsain, surtout quand on nous dit qu'il y a un peu de Dylan dans nous tous. Nous sommes alors tous des génie ? A vrai dire, ce film n'arrive pas à la cheville de Ray ou encore Control (Joy Division), le meilleur film biographique que j'ai pu voir.
Seul bon point du film, Cate Blanchett qui est absolument formidable et talentueuse dans ce rôle.

Idées, scénario, mise en scène, jeux d'acteurs, dialogues, décors, costumes, B.O., montage, et le terme de réalisateur prend tout son sens.
Je ne connaissais pas Bob Dylan plus que ça, ce film m'a donné la sensation de l'avoir rencontré, dans toute sa complexité, insaisissable et touchant, et je me suis renseignée depuis : ça colle.
J'admire le travail, la finesse, la fidélité, l'inventivité et le talent de Todd Haynes et de tous ceux qui ont travaillé à ce chef d'oeuvre.
Wouaow.

Prenez Bob Dylan. Mettez beaucoup de caca dessus. Vous obtenez I'm not there.

Todd Haynes nous livre un biopic certes original (7 acteurs pour le meme Dylan)mais terriblement confus.J'avoue etre totalement inculte sur la vie de Dylan ce qui me dessert probablement pour comprendre toutes les subtilités d'un film ou il est parfois agréable de se perdre meme si le temps parait parfois un peu long.Les moments avec Cate Blanchett sont par contre tous formidables et les apparitions de Gere meme incompréhensible reposantes.Un film qui me donne une impression mitigée.

Horriblement prétencieux cet "oeuvre" signée Todd Haynes...il pense être un nouveau Godard ou Jodorowski américain mais c'est raté de très très loin ! On s'embête énormément pendant 2h15 de ce tout et n'importe quoi...oui bien entendu j'aurais préféré voir un film bio sur Bob "Zimmermann" Dylan avec Joaquin "Johnny Cash" Phoenix...mais vu cette liberté artistique poussé aux extrêmes d'un égo sans limite, pour (re)voir et comprendre Dylan il aurait suffi de sortir en salles l'excellent doc de Scorcese "No Direction Home".

Fans de Bob Dylan, approchez ! Bercé au son du chanteur, ce film original marque par l'idée de base qui est celle de faire incarner Dylan par de multiples acteurs reflettant les différentes facette de l'artiste. De nombreuses références sont faites. Et puis l'harmonica reste quand même sublime à entendre... Malheureusement seul les fans de Dylan ou de la musique de l'époque pourront s'y retrouver.

Todd Haynes a une façon bien à lui de revisiter l’histoire musicale et ses tendances on s’en était déjà rendu compte à travers Velvet Goldmine qui évoquait le Glam-rock c’est d’autant plus flagrant cette fois ci où il s’attaque au mythe Bob Dylan. Au lieu d’un biopic certifiée conforme comme il en pullule à longueur d’années il préfère le récit désynchronisé et quasi abstrait. Principal trait qui ressort, le choix de faire jouer Dylan par six acteurs (dont une actrice) différents, non pas parce qu’ils lui ressemblent mais parce qu’ils sont censés symbolisés chacun un des aspects de la personnalité de l’artiste : Poète ; Rebelle ; Comédien,… or ce qui aurait pu et dû conférer une valeur ajoutée au film devient si envahissant qu’il en noie complètement le propos. Le concept avait d’ailleurs était vendu comme pratique pour les non-fans de Dylan qui n’aurait pas à endurer un récit trop pointu sur la vie du maitre mais il apparait rapidement qu’il était quand même préférable de bien avoir potassé le sujet avant pour reconnaitre à quels événements faisaient référence les différents épisodes du film. Au final un film qui ne devrait satisfaire ni les initiés ni les néophytes tant il manque de raccords entre les différents Dylan pour rendre le tout lisible. Une belle tentative infructueuse, dommage.

Aimant beaucoup la musique de Bob Dylan et le connaissant très mal en tant qu'artiste, j'ai porté un vif intérêt aux critiques, généralement bonnes, au casting de haute volée et à l'affiche, très réussie, ce film m'avait l'air d'être un OVNI cinématographique. Assez impatiente et curieuse, j'ai couru voir le film, et... une fois les premiers plans projetés, j'ai eu un avant-goût amer pour la mise en scène inégale, qui caractérise chaque personnage, j'ai d'abord trouvé étrange de voir un petit garçon noir et un Richard Gere très hippie-western à l'écran. Seule l'interprétation de Cate Blanchett, assez froide et égoïste est l'intérêt de ce film au goût fade, à l'enchaînement des plans fourre-tout, et à une mauvaise bande-son... Le plus drôle dans tout cela, c'est que le fils de Bob Dylan, Jesse, a déclaré à la presse que son père ne verra que le film en dvd... Comme quoi, les artistes savent être intuitifs...

Bravo au réalisateur qui, malgré une idée de départ plutôt bonne (Sans parler d'Heath Ledger, Ben Whishaw en Bob Dylan et Tom Verlaine à la bande son), a réussi à rendre ce film insupportable au bout de vingt minutes. Un essai raté, manquant cruellement de subjectivité et de talent... Malheureusement, deux-trois références à Woody Guthrie et Leadbelly ne suffisent pas pour faire un bon film.

L'image et la musique sont bien, la façon de monter interessante.. Mais l'on s'y perd un peu si l'on ne connait pas la vie de Bob Dylan ... Ce qui est un peu frustrant.. Cependant belle prestation !

Fascinant mais auss inégal kaléïdoscope inspiré de la vie et de l'oeuvre de Bob Dylan. Si certains volets sont formidables (le folk singer décalé Jack Rollins et surtout l' icône rock adulé ou hai formidablement joué par Cate Blanchet), les autres volets (particulièrement les difficultés du couple séparé et la période hors-la-loi) sont moins convaincants. Reste une B.O. parfaite, de solides comédients et un bel hommage à Fellini inattendu dans ce film qui a au moins le mérite d' émerger des produits hollywoodiens.

Avec I'm Not there Todd Haynes signe un film a plusieurs facettes,Bob Dylan est donc représenté par plusieurs personnages. Même si certains sont(je trouve)plutôt faiblards, d'autres sont vraiment bien reussis,le personnage d'arhur par exemple est vraiment bien utilisé etla BO est enorme (normal c'est bob dylan).

Un chef d'oeuvre. Un très bon biopic sur Bob Dylan. Heath Ledger, Cate Blanchett, Richard Gere interprètent chacun une personnalité différente du chanteur. Michelle Williams et Charlotte Gainsbourg jouent très bien la femme et la maîtresse de l'artiste.

Le credo est simple, mettre un être singulier au pluriel. Le film est à l’image de l’artiste, rarement conformiste, toujours déphasé. Car si on aurait pu croire à la retranscription d’une vie de façon chronologique, Todd Haynes emprunte les chemins de traverse. Le titre du film, « I’m not there » est significatif, à aucun moment le nom de Bob Dylan n’est prononcé, il est présent mais par le biais de personnes différentes. A vrai dire il est même partout, la poésie d’Arthur Rimbaud (joué par Ben Wishaw) a influencé ses chansons, le cow-boy Billy le Kid (Richard Gere) c’est ce qu’on retient de son passage au cinéma. Et toutes ces séquences superposés sont comme autant de traits de visages épars qui ensemble formeraient celui de Dylan.
C’est avec adresse que le réalisateur rassemble les morceaux, dont le point commun est de ne pas en avoir, et rend compte d’un état d’esprit. Ce mode de pensée libertaire, la mise en scène le retranscrit, car on plane plus qu’on regarde. Le musique de Dylan (la bande originale est à tomber) nous prend par la main jusque dans son univers, quelque part entre le ciel et la terre. Tout est un peu aérien, les scènes virevoltent, les personnages tournoient et lorsque le ballet prend fin, quand la gravité reprend ses droits on est déçu d’être déjà descendu. Le sol est ici un ennemi, et lorsque dans le film un journaliste tenace pose des questions terre à terre on comprend pourquoi les réponses louvoient.
Le mérite de Todd Haynes c’est de récupérer cette liberté. Car les 2h15 de pellicule sont autant de pieds de nez faits au cinéma, autant de temps à jouer avec les couleurs (ou leurs absences) et les genres. Il s’amuse à puiser dans le 7éme art, une scène d’inspiration fellinienne (Huit et demi), ou des clins d’ oeils à Peckinpah, les références sont nombreuses, jamais étouffantes. Alors bien sur, « I’m not there » remporte l’adhésion totale ou un rejet tout aussi complet mais tous les choix sont pertinents, du scénario éclaté au morceau jo

En voulant absolument contourner la formule du biopic en vogue, Todd Haynes captive et surprend le spectateur avec six personnages et six histoires qui évoquent, sans jamais le nommer, une période ou un aspect de la carrière de Bob Dylan.