Avis sur Tamala 2010: A punk cat in space

Un dessin animé expérimental absolument unique dans son genre, dont l'ambiance dingo SF fait parfois penser au "Futurama" de Matt Groening (ainsi que le style grapique, d'ailleurs), mais plombé par deux grandes scènes d'explication hyper lourdes qui feraient passer l'archi bavard "Tachiguishi" d'Oshii pour un documentaire sur un ermite isolé en plein continent antarctique (en plus, ces scènes d'explication n'expliquent pas grand-chose car l'histoire reste relativement obscure, pour ne pas dire incompréhensible (c'est bien simple : c'est en lisant la jaquette du DVD après le film que j'ai saisi certains trucs sur l'histoire)).

Un film hypnotique qui délivre un conte enfantin carburant au LSD où le thanatos est partout dans cette Cité pour matous grisâtre, c'est violent, mignon, sexy, nihiliste, romantique et la liste est longue. C'est BON. Encore!

Un film troublant, qui nous transporte...ou pas. La BO est excellente, décalée, à l'image du film mais on peut comprendre qu'il soit difficile d'adhérer au final, tant le graphisme est original et le film lent par moments. Pour ma part je ne me lasse pas de voir et de revoir cette oeuvre, que je recommanderais aux vrais amateurs d'animation, qui savent apprécier autre chose que la 3D hyperréaliste.

c'est une oeuvre derangeante , le sentiment degagé a la vision de ce film est indescriptible . On est emporté , envouté .

On adore ou on déteste, mais ce film d'animation ne peux pas laisser indifférent. En ce qui me concerne, j'aime le côté décalé de l'histoire, le dessin et puis j'adore les chats ! Je le recommande fortement, il est a voir car il ne ressemble à aucun autre film.

Un film-ovni ambitieux, étrange, complètement décalé, incompréhensible mais qui possède un charme totalement envoutant. On adore ou on déteste !

Un OCNI. Objet Cinématographique Non Identifié. Proche de l'expérience sous acide, le calme et le noir et blanc en plus. Assez rare pour être remarqué, humour noir et métaphysique se mélangent pour donner Tamala 2010. On aime ou on zappe. J'aime.

Un génie psychédelique visionaire d'un systeme de consommation auto destructeur qui plonge ses racines dans la mythologie.
Chef d'oeuvre absolu dont la maitrise cinématographique multifacettes nous stupéfie. Un réel engin-ovni de déstruction ou plutot de deconstruction économique, philosophique, ethymologique !
On frole la perfection.
Le Zoom de plusieurs minute sur le trou de la balle dans la tete du chien n'a rien a envier a Kubrick !
Au contraire, il est encore plus fort.

Attribuer une note à cette animation ou en dresser une critique objective relèverait presque de l'impossible tant celle-ci sort des normes cinématographiques.
A ce titre Tamala en dérangera plus d'un, cédant l'intérêt narratif au profit du seul aspect esthétique. Son et images nous projettent dans un univers étrange ou se côtoient onirisme et science-fiction, nature et urbanisme, calme et violence.
Aussi, seul les contemplatifs seront en mesure de trouver matière à s'extasier, la quasi absence d'histoire et de sens laissant s'installer chez les autres un ennui profond.
Pourtant, le scénario ébauché au deux tiers du film ne manquait d'intérêt et l'on aurait apprécié que les réalisateurs conjuguent le fond et la forme. Malheureusement, la fin (si l'on a réussi à y parvenir tant le rythme se montre incroyablement lent) confirme notre appréhension et clôt l'animation sur du vide.